Nous avons pu visiter l'usine de Palmela, près de Lisbonne, qui assemble le T-Roc, un SUV best-seller de Volkswagen. Un modèle largement exporté vers le reste de l'Europe, faisant de cette usine un poids lourd de l'économie du Portugal et qui représente une part non-négligeable de son produit intérieur brut et de sa balance commerciale.
Alors que la promesse de vente des murs du BHV Marais par le groupe Galeries Lafayette à la SGM de Frédéric Merlin arrive à échéance cette semaine, l'incertitude plane toujours, les ventes du magasin se sont effondrées et les salariés désespèrent.
Le casse historique du Louvre le 19 octobre dernier a ouvert une boîte de Pandore. Rapports au vitriol, inondations, fermeture d'une salle... Les failles de sécurité et la vétusté du musée le plus visité du monde sont depuis mises à nu, et poussent le personnel excédé à une grève reconductible.
Le distributeur affirme que des peluches à l’effigie du héros de la publicité sont vendues sur des sites qui « peuvent mener à des transactions malveillantes ».
Un père et son fils ont ouvert le feu dimanche sur une foule qui célébrait la fête juive de Hanouka sur la célèbre plage de Bondi à Sydney, en Australie. La fusillade a fait quinze morts, dont un Français de 27 ans, et 40 blessés. L’un des tireurs a également été tué.
Ne parlez pas de mines à Yevgeniy Gusakov. Bientôt quatre ans qu’elles font vivre un enfer à cet agriculteur ukrainien de 49 ans. Ses quelque 250 hectares de terres situés à une cinquantaine de kilomètres du front, non loin de Kupyansk, ont été occupés pendant sept mois par les Russes en 2022, avant d’être libérés par l’armée ukrainienne. Depuis, malgré plusieurs passages des démineurs envoyés par l’Etat, ses champs sont encore truffés d’engins explosifs. En désespoir de cause, après deux ans d’inactivité, le céréalier a décidé de les retirer lui-même. "C’était terrifiant, mais je n’avais pas le choix, car c’est ma seule source de revenu", retrace-t-il d’un ton résolu. Aujourd’hui encore, il continue régulièrement à en retrouver. Son tracteur a même sauté sur l’une d’elles. "Heureusement, personne n’a été blessé", souffle Yevgeniy. Mais le danger demeure bien réel. "J’essaie de ne pas y penser lorsque je travaille au champ."A l’instar de Yevgeniy, nombre d’agriculteurs ukrainiens sont confrontés au problème des mines et autres munitions explosives enfouies dans le sol. Une menace cruciale pour ce secteur qui fait vivre près de 13 millions de personnes. "L’Ukraine est actuellement le pays le plus miné au monde, devant l’Afghanistan, la Syrie ou le Cambodge, souligne Caitlin Welsh, directrice du Programme mondial pour la sécurité alimentaire et hydrique au Centre d’études stratégiques et internationales, à Washington. Selon les estimations, le déminage pourrait prendre entre une décennie et un siècle." D’après le gouvernement ukrainien, 139 000 km² sont potentiellement contaminés - soit 23 % du territoire. Antipersonnelles ou antichars, la plupart des mines ont été déposées par les Russes. Parmi les engins les plus redoutables pour en inonder à échelle industrielle les champs ukrainiens, le système "Zemledelie" ("agriculture", en russe), employé dès le début du conflit et capable de recouvrir à distance une surface équivalente à plusieurs terrains de football en seulement quelques minutes.Pour Vladimir Poutine, l’agriculture, qui représente 10 % du PIB ukrainien, constituait dès le départ une cible prioritaire. "La Russie s’en est délibérément prise à ce secteur pour saper une source majeure de revenus, dont l’Ukraine a cruellement besoin pour financer son effort de guerre, note Caitlin Welsh. L’autre objectif était de faire chuter les exportations ukrainiennes pour les remplacer par des produits russes." Moscou n’a pas fait mystère de ses intentions. Dès avril 2022, l’ancien président et actuel vice-président du Conseil de sécurité russe, Dmitri Medvedev, avait publiquement déclaré que l’alimentation constituait "une arme silencieuse" pour la Russie. Un an et demi plus tard, Vladimir Poutine lui-même faisait part de sa volonté de "remplacer les céréales ukrainiennes" par ses propres récoltes auprès des "pays dans le besoin".Moins de surfaces cultivablesCette utilisation des denrées alimentaires comme une arme est loin d’être inédite dans l’histoire russe, alors que Kiev célébrait fin novembre le 93e anniversaire de l’Holodomor ("extermination par la faim", en ukrainien), une terrible famine orchestrée par Moscou en 1932. "L’Ukraine a toujours été considérée par les dirigeants russes comme un élément central dans la construction de l’Union soviétique, retrace Galia Ackerman, historienne spécialiste de la Russie postsoviétique. Et Staline voulait exterminer toute une couche de la population ukrainienne porteuse de la mémoire nationale, notamment au sein de la paysannerie, pour maintenir le pays sous son joug." Entre 2,6 et 5 millions de personnes seraient mortes dans ce qui reste aujourd’hui le plus grand massacre jamais perpétré contre ce pays. Considérées à l’époque comme le grenier à blé de l’URSS grâce au Tchernoziom ("terre noire", en russe), un sol parmi les plus fertiles du monde, les vastes terres arables ukrainiennes aiguisent toujours l’appétit du Kremlin. "Dans son projet de domination de l’Ukraine, elles font partie des actifs clés sur lesquels Poutine veut mettre la main", abonde Galia Ackerman.Dans les territoires occupés, le pillage a d’ores et déjà commencé. Fin octobre, le procureur général ukrainien a accusé la Russie du vol de plus de 4 millions de tonnes de céréales, exportées ensuite sous couvert de "marchandises russes" vers la Syrie, l’Égypte, la Turquie, le Liban et d’autres pays - soit un possible crime de guerre. En parallèle, le contrôle de toute une partie de son territoire par Moscou a privé l’Ukraine d’une part importante de ses terres exploitables. Entre 2021 et 2025, le nombre d’hectares cultivés a baissé de 40 % pour l’orge, de 25 % pour le blé et de 21 % pour les graines de tournesol. Malgré tout, l’agriculture ukrainienne a échappé au pire. "La fermeture de la mer Noire au début du conflit a failli condamner tout le secteur en le privant de débouchés, rappelle Carlos de Cordoue, le directeur général du Crédit agricole Ukraine. Mais l’Ukraine a réussi à ouvrir un couloir de navigation et à retrouver une capacité d’exportation quasi-normale."Les défis auxquels sont confrontés les agriculteurs ukrainiens n’en restent pas moins nombreux. "Il est difficile de trouver un pan de l’agriculture ukrainienne qui n’ait pas été affecté par la guerre de manière très directe et intentionnelle", jauge Caitlin Welsh. Selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), environ 23 % des entreprises agraires situées dans les régions bordant le front ont signalé des destructions de matériel au cours du conflit. Et 30 % ont été contraintes de réduire la taille de leurs cultures face à l’insécurité ou la contamination de leurs terrains par des explosifs. "Le plus gros des destructions s’est concentré dans les zones qui ont été temporairement occupées par les Russes en 2022, ainsi que dans les oblasts situés à proximité des lignes de front dans l’est et le sud du pays", détaille Tiphaine Lucas, cheffe du programme action anti-mines et réhabilitation des terres pour la FAO en Ukraine. Au total, environ 30 % des capacités agricoles de l’Ukraine ont été détruites et 20 % des surfaces restent sous occupation, selon le ministère de l’Agriculture."J’ai tout abandonné pour fuir avec ma famille"Dans de nombreuses fermes, les conséquences s’en font durement ressentir. Mykola Ivanovych, qui du haut de ses 65 ans, était à la tête d’une exploitation florissante de 750 hectares non loin d’Izioum, dans la région de Kharkiv, a tout perdu au déclenchement des combats. "Lorsque les Russes sont arrivés dans mon village, j’ai tout abandonné pour fuir avec ma famille en Pologne, se souvient-il, amer. A mon retour en septembre 2022, après la libération de la région par l’armée ukrainienne, tout avait disparu. Les moissonneuses-batteuses ont été volées, les entrepôts de stockage détruits et les semences de blé et de tournesol carbonisées dans des bombardements…" Au total, les dégâts se chiffrent à plus de 4 millions de dollars. Toute une vie de labeur partie en fumée pour cet agriculteur qui avait commencé à travailler dans les champs en 1979. Pis, incapable de rembourser un prêt qu’il avait contracté peu avant le début du conflit, ses comptes bancaires ont été gelés, l’empêchant de reprendre toute activité. "Pourtant, je ne suis pas responsable de cette guerre, ni des destructions, déplore Mykola, à court d’options. Et il m’est impossible d’aller dans un endroit plus sûr pour tout recommencer puisque je n’ai pas d’argent pour acheter ou louer un nouveau terrain." D’après le dernier rapport annuel de la Banque Mondiale sur l’évaluation des dégâts liés au conflit, les destructions subies par le secteur agricole ukrainien s’élèvent au moins à 11,2 milliards de dollars, en hausse de près de 10 % sur un an.S’y ajoutent 72,7 milliards de dollars de pertes cumulées avec la baisse de production annuelle, les coûts de remise en état des terres ou encore la hausse du prix des intrants. "Le cours des engrais a bondi de 45 % et celui du carburant de 70 % par rapport aux prix d’avant-guerre, abonde Tiphaine Lucas. In fine, cela se répercute de manière significative sur les coûts de production." Près d’une exploitation sur deux a fait état d’une baisse de ses revenus l’an dernier et neuf sur dix d’une augmentation de leurs frais. La destruction du barrage de Kakhovka en juin 2023 a constitué une épreuve supplémentaire dans les régions du sud. Dans les oblasts (régions) de Zaporijia, Kherson et Dnipropetrovsk, qui dépendaient principalement de cette infrastructure pour leur approvisionnement en eau, la superficie des terres irriguées a chuté de 95 %, passant de 340 500 hectares en 2021 à seulement… 15 000, deux ans plus tard. "Le problème, c’est que la remise en état des infrastructures d’irrigation représente des investissements importants et que le budget de l’Etat est limité", pointe Carlos de Cordoue. Résultat, dans la région de Kherson, les autorités locales ont déclaré cet été la perte de 100 000 hectares de cultures à cause de la sécheresse.Photo diffusée le 6 juin 2023 par la société ukrainienne exploitante, Ukrgidroenergo, du barrage hydroélectrique de Kakhovka endommagé, dans la région de KhersonPar-delà les pertes matérielles, l’Ukraine manque aussi de bras pour faire tourner ses exploitations dans un contexte où près d’un million de personnes sont mobilisées sous les drapeaux et que sept autres millions ont fui à l’étranger. Le déficit de main-d’œuvre de 10 % qui existait déjà dans le secteur avant le début de la guerre s’est aggravé. Et a même atteint 30 % cet été. "Les périodes de récoltes, où il y a de gros besoins de main-d’œuvre, sont compliquées, confirme Carlos de Cordoue. Même si le secteur s’est beaucoup automatisé pour tenter de compenser, cela reste un sujet préoccupant pour l’avenir." Surtout dans les exploitations les plus proches du front. En septembre dernier, l’histoire d’Oleksandr Hordienko a suscité l’émoi dans le pays. Agriculteur dans la région de Kherson, ce colosse de 58 ans avait fait les gros titres de la presse ukrainienne. Équipé d’un fusil et de deux brouilleurs, il avait fait une chasse impitoyable aux drones russes. Tué par l’un d’eux sur son exploitation, il a reçu la médaille de "héros de l’Ukraine" à titre posthume deux mois plus tard - la plus haute distinction décernée par la présidence. "Même à une quarantaine de kilomètres des lignes de front, ils restent vulnérables aux attaques", appuie Tiphaine Lucas. Dès 2014, lors de l’invasion du Donbass par des séparatistes prorusses épaulés par des forces de Moscou, Serhiy en a fait la terrible expérience après avoir été grièvement blessé par une mine sur son champ dans la région de Donetsk. "L’une de mes jambes a été arrachée et j’ai failli perdre l’autre, se rappelle avec douleur ce miraculé aujourd’hui âgé de 57 ans. Je n’ai survécu que grâce à l’aide de mes proches qui sont venus me porter les premiers secours et m’amener à l’hôpital."Une profession particulièrement exposéeContraint d’abandonner son activité, il a enchaîné les mois de rééducation avant de déménager à Kharkiv, puis à Lviv, dans l’ouest de l’Ukraine. Après des années d’errance médicale, c’est dans cette ville qu’il a découvert l’existence de Superhuman, un centre de réhabilitation qui propose gratuitement des soins, du matériel et un soutien psychologique aux blessés de guerre, qu’ils soient civils ou militaires. "J’ai été pris en charge et cela a complètement changé ma vie, se souvient-il. J’ai obtenu une nouvelle prothèse et je peux maintenant recommencer à faire du sport, et même courir." Mais aussi à se projeter. Suivi par une équipe de réinsertion sociale de l’établissement, il est aujourd’hui accompagné pour retrouver un travail - loin des champs, cette fois. "On compte actuellement 86 000 personnes amputées à travers l’Ukraine, et nous allons malheureusement continuer de voir ce type de blessures pendant de nombreuses années, déplore Eddy Scott, un Britannique de 29 ans qui travaille aujourd’hui pour cette structure, après avoir lui-même perdu sa jambe et son bras gauche dans une attaque de drone lors d’une mission humanitaire à Pokrovsk. Les agriculteurs sont particulièrement en danger, car beaucoup de munitions envoyées par les Russes n’explosent pas en tombant au sol."Sur les 1 330 civils blessés par des mines ou des débris explosifs depuis le début du conflit, 243 sont des agriculteurs - soit près d’une personne sur cinq. Pour accélérer le nettoyage des sols, l’Ukraine a renforcé ses capacités avec l’acquisition de plusieurs centaines et véhicules et engins de déminages, ou encore 32 drones aériens pour améliorer la détection. D’autres solutions innovantes voient également le jour. Dès 2024, l’entreprise Rovertech a dévoilé les premiers exemplaires de son robot démineur "Zmiy" ("serpent", en ukrainien), conçu pour prendre le relais des démineurs traditionnels dans les zones très risquées. Mais la tâche reste considérable.Selon la Banque mondiale, le déminage des sols demandera un investissement de près de 30 milliards de dollars. L’enjeu fait partie des priorités du gouvernement ukrainien pour relancer son secteur agricole. Dans sa stratégie nationale de lutte contre les mines, il s’est ainsi fixé pour objectif de déminer 80 % des territoires touchés d’ici à 2033. Pour Yevgeniy Gusakov, dont les terres restent constellées d’engins explosifs, le plus tôt sera le mieux. "J’espère pouvoir un jour reprendre mon travail normalement, glisse le fermier. Mais avant cela, que l’Ukraine sortira victorieuse de cette guerre."
Après s’être fait connaître en tant qu’acteur dans la sitcom « All in the family » dans les années 1970, il débute une carrière derrière la caméra en 1984 avec « Spinal Tap », le premier de nombreux succès. La police de Los Angeles soupçonne un meurtre.
C’est l’histoire d’un produit qui n’existe pas encore mais qui fait déjà l’objet de nombreuses contrefaçons. Depuis dimanche, Intermarché tente de mettre fin à ce mauvais conte. Le groupe alerte ainsi contre des ventes frauduleuses de peluches de son loup, star d’une pub de Noël qui a fait le tour du monde mais qui n’est pas encore commercialisé par le distributeur.« Notre peluche du Loup est très attendue, mais attention aux fraudes ! Depuis quelques jours, des sites proposent à la vente la peluche de notre publicité. Ces sites n’ont aucun lien avec Intermarché, ni avec le studio ayant créé la publicité, et peuvent mener à des transactions malveillantes », annonce Intermarché sur ses réseaux sociaux.Une peluche attendue pour ce Noël ou... le prochain« Soyez vigilants. Intermarché communiquera officiellement, prochainement, lors de la sortie de la peluche du Loup », ajoute le distributeur du groupement Mousquetaires, alors que des internautes réclament sur les réseaux sociaux une peluche à l’effigie du héros de ce spot publicitaire. Le groupement espère pouvoir commercialiser des peluches d’ici Noël, selon un porte-parole. Sinon ce sera pour 2026.Intermarché a notamment signalé auprès des autorités compétentes le site frauduleux le-mal-aime.fr, qui propose une peluche à 14,90 euros à commander avant le 17 décembre pour être livré avant les fêtes et qui reprend le logo de la marque de supermarchés.Plus de 600 millions de vuesEn une semaine, ce « conte de Noël » a fait plus de 600 millions de vues dans le monde entier. Dans ce spot signé du studio d’animation français Illogic Studios de plus de deux minutes, un loup se met à cuisiner des légumes pour se faire accepter des autres animaux de la forêt et partager un repas de fêtes avec eux.Notre dossier sur les ContrefaçonsLes écoutes de la chanson Le mal-aimé de Claude François, qui accompagne les aventures du loup, ont par ailleurs été multipliées par quatre depuis le lancement du spot publicitaire.
Du fait de l’influence des applications de rencontre et des discours masculinisto-misogynes, et des pressions financières et sociales qu’ils semblent subir, de plus en plus d’hommes hétérosexuels ont du mal à envisager des relations amoureuses avec des femmes.
Une statue à la gloire du tsar Ivan IV dit le Terrible a été inaugurée dans la ville de Vologda, à 450 kilomètres au nord de Moscou. Pour ce chroniqueur de “Republic”, une publication russe en exil, cela ressemble à un plaidoyer des autorités locales auprès du Kremlin pour obtenir le droit d’écraser les ennemis intérieurs, “un hommage au principe même du pouvoir absolu”.
La Tunisie de Kaïs Saïed n’en finit pas de plonger dans le despotisme judiciaire, à coups de procès contre des opposants pour de vagues “complots contre la sûreté de l’État”. Une écrivaine et journaliste tunisienne décrit, pour l’édition arabe de “Raseef22”, un État qui se rétrécit autour de la seule figure, sacralisée, du président.
Le journaliste américain et chroniqueur du “Guardian” Alexander Hurst s’alarme de la dérive fasciste des États-Unis sous la férule de Donald Trump, désormais écrite noir sur blanc dans la nouvelle stratégie de sécurité nationale de la Maison-Blanche. Pour lui, qui possède aussi la nationalité française, c’est le moment de choisir son camp avant qu’il ne soit trop tard.
M. Lai « n’a jamais dévié de son intention de déstabiliser le gouvernement » chinois, a déclaré la juge dans ce procès critiqué par plusieurs pays occidentaux. A 78 ans, l’ex-magnat des médias, fondateur du journal aujourd’hui disparu « Apple Daily », risque la prison à vie.
Face à Israël, Téhéran ne compte pas lâcher le Hezbollah. Un conseiller principal du guide suprême iranien a tenu à faire passer le message dimanche. Selon lui, l’Iran va continuer « à soutenir résolument » son allié au Liban.« Le Hezbollah, en tant que l’un des piliers les plus importants du front de résistance, joue un rôle fondamental dans la lutte contre le sionisme », a déclaré Ali Akbar Velayati au représentant du Hezbollah à Téhéran, selon l’agence de presse officielle IRNA. « La République islamique d’Iran, sous la direction et les ordres du guide (suprême), continuera à soutenir résolument ce groupe précieux et altruiste en première ligne de la résistance », a-t-il ajouté.Le Liban sous la pression des Etats-UnisCes propos interviennent alors que le gouvernement libanais est soumis à une intense pression des Etats-Unis pour désarmer le Hezbollah, affaibli par une guerre avec Israël, alors que l’Iran a affiché son opposition à cette mesure.Le mouvement islamiste libanais fait partie des groupes armés soutenus par Téhéran et hostiles à Israël, comme les Houthis ainsi que d’autres groupes armés irakiens. La plupart sont considérés comme des organisations terroristes par les Etats-Unis.Assassinat du chef militaire du HezbollahEn août, le Liban avait signifié à un haut responsable iranien, Ali Larijani, en visite à Beyrouth, son refus catégorique de « toute ingérence » dans ses affaires internes, après des critiques par Téhéran de la décision du gouvernement de désarmer le Hezbollah.Notre dossier sur l'IranL’Iran dénonce régulièrement les frappes israéliennes qui le visent. Les Gardiens de la révolution, son armée idéologique, avaient appelé en novembre à « venger » l’assassinat par Israël au Liban du chef militaire du Hezbollah, Haitham Ali Tabatabai.
Alors que la gronde des agriculteurs monte en France contre la gestion par le gouvernement de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC), Emmanuel Macron tente de déminer un autre dossier agricole particulièrement sensible. Le locataire de l’Élysée a ainsi demandé à la présidente de la Commission européenne un « report de l’examen de l’accord » de libre-échange avec des pays du Mercosur, a indiqué dimanche l’entourage du chef de l’Etat.« Sur le Mercosur, le président de la République constate qu’à ce stade le compte n’y est pas pour protéger les agriculteurs français. Les exigences françaises n’ont pas été remplies. Aussi, en relais de la position du gouvernement, il a demandé à la présidente de la Commission un report de l’examen de l’accord », selon cette source.Matignon fait aussi pression sur l’UEMatignon avait auparavant annoncé que la France avait demandé à l’UE le report des « échéances » prévues cette semaine pour la signature de cet accord de libre-échange, estimant que les conditions n’étaient « pas réunies pour un quelconque vote » des Etats européens. « La France demande que les échéances de décembre soient repoussées pour continuer le travail et obtenir les mesures de protection légitimes de notre agriculture européenne », a expliqué Matignon.La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, veut parapher ce traité de libre-échange avec l’Argentine, le Brésil, l’Uruguay et le Paraguay samedi lors du sommet du Mercosur dans la ville brésilienne de Foz do Iguaçu. La Commission doit au préalable obtenir le feu vert des Etats membres de l’UE dans la semaine, entre mardi et vendredi.« Alors qu’un sommet du Mercosur est annoncé le 20 décembre, il est clair dans ce contexte que les conditions ne sont pas réunies pour un quelconque vote (des Etats européens) sur une autorisation de signature de l’accord », a prévenu Matignon.Les agriculteurs français vent debout contre le traitéAvant de se prononcer, les Vingt-Sept attendent un vote du Parlement européen le 16 décembre sur des mesures de sauvegarde destinées à rassurer les agriculteurs, notamment français, vent debout contre ce traité. La France exige que l’accord soit accompagné de clauses de sauvegarde afin de protéger « les filières de production agricole de toute perturbation de marché », mais aussi de « mesures-miroir notamment sur les pesticides et l’alimentation animale, afin que les produits importés entrant sur le marché intérieur respectent impérativement les normes environnementales », a rappelé Matignon. Notre dossier AgricultureLa Commission européenne avait annoncé en septembre un dispositif de « suivi renforcé » de produits agricoles exposés à cet accord commercial, tels que la viande bovine, la volaille, le riz, le miel, les œufs, l’ail, l’éthanol et le sucre, promettant d’intervenir en cas de déstabilisation du marché. S’il est approuvé, l’accord UE-Mercosur créerait un marché commun de 722 millions d’habitants.
La province de Safi, située sur la côte atlantique du pays, à environ 300 kilomètres au sud de Rabat, a été touchée par de fortes précipitations qui ont entraîné des torrents d’eau boueuse.
Au Maroc, le bilan humain de la catastrophe naturelle à Safi est particulièrement tragique. Au moins 21 personnes sont mortes dimanche dans cette ville de la côte atlantique en raison de crues soudaines après des précipitations ayant entraîné des infiltrations dans plusieurs habitations et commerces. C’est le plus lourd bilan pour des intempéries de ce type dans le royaume depuis une décennie.La province de Safi, située à environ 300 kilomètres au sud de Rabat, a été touchée par de « très fortes précipitations orageuses » ayant « provoqué des écoulements torrentiels exceptionnels » en l’espace d'« une heure », ont précisé les autorités locales. Dans un précédent communiqué, elles faisaient état de 32 blessés transférés à l’hôpital de la ville portuaire. « La plupart » d’entre eux ont été autorisés à sortir « après avoir reçu les soins et traitements nécessaires. »De très nombreuses habitations inondéesSur des images diffusées sur les réseaux sociaux, un torrent d’eau boueuse a dévalé les rues de Safi, emportant voitures et poubelles. D’autres montrent un mausolée à moitié submergé et des embarcations de la Protection civile en intervention pour secourir des résidents. Au moins 70 habitations et commerces situés dans la médina de Safi ont été inondés, dix véhicules ont été emportés par les eaux et un tronçon routier a été endommagé, entraînant l’interruption de la circulation sur plusieurs axes à l’intérieur de la ville, ont indiqué les autorités.C’est « une journée noire », déplore Hamza Chdouani, un habitant de Safi. Un autre, Marouane Tamer, s’interroge : « Pourquoi aucun camion n’est venu pomper l’eau comme le faisait auparavant la société RADEES (Régie autonome intercommunale de distribution d’eau et d’électricité de la province de Safi) ? »Le réchauffement climatique pointé du doigtDans la soirée, le niveau de l’eau avait reflué, laissant derrière lui un paysage de boue et des voitures renversées. Des badauds observaient l’intervention des forces auxiliaires et des éléments de la Protection civile, dont les engins s’activaient à dégager des débris encore immergés. Les efforts se poursuivent pour rechercher d’éventuelles victimes et les autorités tentent de « sécuriser les zones touchées » et d'« apporter le soutien et l’aide nécessaires aux populations touchées par cette situation exceptionnelle », ont assuré les autorités de Safi.Notre dossier sur le MarocAu Maroc, l’automne est normalement une période de transition entre l’été et l’hiver, marquée par une baisse progressive des températures, mais le réchauffement climatique limite désormais cette baisse, tout en maintenant une forte présence de vapeur d’eau héritée de l’été. Cette combinaison augmente le risque d’averses intenses, d’après des experts.
Le chanteur devait initialement diriger le concert public annuel de Hanouka au Concertgebouw dimanche après-midi. Mais après le tollé, suscité par ses liens avec l’armée israélienne, sa participation a été annulée.
Le Chili a pris dimanche soir un virage politique à 180 degrés. Comme l’anticipaient les sondages, José Antonio Kast va prendre la tête du pays. Les électeurs ont élu ce leader d’extrême droite, faisant de lui le président le plus à droite depuis la fin de la dictature de Pinochet en 1990.Sa rivale a reconnu sa défaite. « La démocratie s’est exprimée haut et fort », a écrit Jeannette Jara, la candidate de la gauche, sur son compte X, disant avoir communiqué « avec le président élu […] pour lui souhaiter du succès ». Au premier tour mi-novembre, les deux candidats avaient obtenu chacun un quart des suffrages, avec une légère avance pour la gauche. Mais mis ensemble, les candidats de droite avaient totalisé 70 %.Klaxons et hymne national dans les ruesAntonio Kast recueille environ 58,3 % des suffrages contre 41,7 % pour Jeannette Jara, une communiste modérée représentant une vaste coalition de gauche, selon des résultats officiels portant sur le dépouillement d’environ 76 % des bulletins de vote. Près de 16 millions d’électeurs étaient appelés à départager les deux candidats.Des milliers de personnes brandissant des drapeaux chiliens sont descendues dans les rues dans différentes villes du pays et le son des klaxons retentissait pour célébrer l’élection d’Antonio Kast. Au quartier général du vainqueur, le public s’est mis à chanter l’hymne national pour célébrer ces résultats. « Nous sommes contents, car cela fait un moment que nous cherchons une amélioration. Le pays était en déclin. Nous avons confiance qu’avec ce candidat, les choses vont s’améliorer », exulte Ricardo Neves, étudiant en génie civil de 31 ans présent sur place.Notre dossier sur le ChiliCatholique pratiquant et père de neuf enfants, l’ex-député Kast, 59 ans, a fait campagne sur la lutte contre la criminalité et la promesse d’expulser les près de 340.000 migrants en situation irrégulière, pour la plupart des Vénézuéliens. Il a aussi défendu une baisse drastique de la dépense publique. En face, Jeannette Jara, 51 ans, ex-ministre du Travail du président sortant Gabriel Boric, promettait l’augmentation du salaire minimum et la défense des retraites.
Volodymyr Zelensky a été accueilli par le chancelier allemand, Friedrich Merz en vue de négociations sur un plan de paix en Ukraine. La délégation ukrainienne doit ensuite s’entretenir avec les émissaires américains, Steve Witkoff et le gendre de Donald Trump, Jared Kushner.
La justice algérienne a reproché au reporter des contacts avec des personnes liées à un mouvement séparatiste alors qu’il était venu en Algérie en mai 2024 pour un article sur le club de football de la Jeunesse sportive de Kabylie.
À l’heure actuelle, pour opérer au Royaume-Uni, les sociétés liées aux cryptoactifs doivent répondre à certaines obligations, y compris en matière de lutte contre le blanchiment.
Un nouvel outil en ligne doit simplifier les démarches de logement des agents publics. Accessible en quelques clics, ce simulateur permet d’identifier rapidement les types de logements et les aides financières auxquels un agent peut prétendre, selon la situation personnelle et professionnelle.
Safi, une ville portuaire sur la côte atlantique du Maroc, a été frappée dimanche par des crues soudaines, conséquentes à de fortes précipitations orageuses. Selon le dernier bilan des autorités locales, les inondations ont fait au moins 21 morts.
PORTRAIT - L’ex-député ultraconservateur a imposé son style et son principal thème de campagne : l’insécurité. À 59 ans, Kast est élu à la tête du Chili avec 58,3% des suffrages face à la candidate de gauche.
Grâce à leur victoire dimanche face à Nice (2-0), les Nordistes possèdent un point d’avance sur les Parisiens. En soirée, Marseille a battu Monaco (1-0) et pointe à cinq longueurs de la première place.
Une attaque est survenue dimanche sur la célèbre plage de Bondi, au premier jour de la fête juive de Hanouka. Elle a fait 15 morts et de nombreux blessés.
Richard Knighton s’exprimera lundi 15 décembre devant la Royal United Services Institute, prestigieux think tank spécialisé dans les questions de défense. Il entend que «toute (la) Nation se mobilise».