L'Actualité
du 14 octobre 2025

Lecornu : au PS, chronique d’une trahison permanente politis.fr
mardi 14 octobre 2025 à 20:37

 + Le PS s’apprête à ne pas voter la censure contre le gouvernement Lecornu. Une décision au nom de la « responsabilité » qui ravive pourtant un vieux soupçon : celui d’un parti incapable de choisir entre rupture et accommodement. À trop vouloir durer, le socialisme français risque surtout de s’effacer.

Madagascar : une partie de l’armée rejoint la contestation politis.fr
mardi 14 octobre 2025 à 20:02

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Lunettes, pansements, prothèses, préservatifs... C'est passé inaperçu mais le gouvernement veut les soumettre à une franchise médicale bfmtv.com
mardi 14 octobre 2025 à 18:57

 + En plus de doubler les montants et plafonds annuels et journaliers des franchises médicales et participations forfaitaires, le gouvernement propose d'élargir leur application aux dispositifs médicaux et soins dentaires.

LES ÉCLAIREURS - Censure: qui votera, qui ne votera pas, qui hésite? bfmtv.com
mardi 14 octobre 2025 à 18:56

 + Sébastien Lecornu et son gouvernement font face ce mardi 14 octobre une deuxième journée de travail décisive. Après un premier Conseil des ministres du gouvernement Lecornu II, le Premier ministre a prononcé son discours de politique générale à l'Assemblée nationale.

Gouvernement Lecornu II : Retraites, 49.3, déficit… Ce qu’il faut retenir de la déclaration du Premier ministre 20minutes.fr
mardi 14 octobre 2025 à 18:53

 + Face aux motions de censure déposées par LFI et le RN et la menace potentielle du PS, Sébastien Lecornu jouait déjà ce mardi l’avenir de son gouvernement devant les députés. Dans sa déclaration de politique générale, le Premier ministre a annoncé plusieurs mesures réclamées par les socialistes. Voici ce qu’il faut retenir.Suspension de la réforme des retraitesSébastien Lecornu annonce la suspension de la réforme des retraites « jusqu’à l’élection présidentielle » de 2027, qui portera sur la mesure d’âge et la durée de cotisation. « Je proposerai au Parlement dès cet automne que nous suspendions la réforme de 2023 sur les retraites jusqu’à l’élection présidentielle », a affirmé le Premier ministre devant l’Assemblée nationale.« Aucun relèvement de l’âge n’interviendra à partir de maintenant jusqu’à janvier 2028, comme l’avait précisément demandé la CFDT. En complément, la durée d’assurance sera elle aussi suspendue et restera à 170 trimestres jusqu’à janvier 2028 ».Pas de recours au 49.3Le Premier ministre confirme qu’il n’utilisera pas l’article 49.3 de la Constitution, qui permet au gouvernement de faire adopter un texte sans vote. « Sans majorité absolue, le Parlement aura le dernier mot. C’est sa responsabilité et nous devons lui faire confiance. Nous ne devons pas en avoir peur ».Nouvelle-Calédonie et accords de Bougival« L’accord de Bougival permet un chemin de réconciliation. Il doit être transcrit dans la Constitution. Le gouvernement proposera la discussion de ce texte avant la fin de l’année, afin que les Calédoniens puissent être consultés au printemps 2026 », annonce le chef du gouvernement.L’accord de Bougival, signé le 12 juillet, prévoit entre autres la création d’un « État de la Nouvelle-Calédonie » inscrit dans la Constitution française.Fiscalité des grandes fortunes« Il faut reconnaître qu’il peut y avoir des anomalies » dans la fiscalité des très grandes fortunes, déclare le Premier ministre. « Nous demanderons à créer une contribution exceptionnelle des grandes fortunes que nous proposons d’affecter au financement des investissements du futur qui touchent à notre souveraineté, pour les infrastructures, la transition écologique ou la défense ».Un peu de souplesse sur le déficit« Dès 2025 nous aurons respecté les 5,4 % de déficit prévu par mon prédécesseur », évoque le Premier ministre qui annonce une réduction des dépenses de l’Etat. « Je ne serai pas le Premier ministre d’un dérapage des comptes publics ». Le déficit public « est réduit à 4,7 % » du PIB dans le budget « proposé par le gouvernement » pour 2026 et devra « dans tous les cas de figure être à moins de 5 % à la fin de la discussion » au Parlement. Notre dossier sur Sébastien LecornuNouvel acte de décentralisationLecornu promet un nouvel « acte de décentralisation » en déposant en décembre un projet de loi « pour renforcer le pouvoir local ». « Il ne faut pas décentraliser des compétences, il faut décentraliser des responsabilités avec des moyens budgétaires et fiscaux et des libertés, y compris normatives ».

EN DIRECT - Suspension de la réforme des retraites : les socialistes «ne voteront pas la censure», Ciotti propose à Retailleau un «renversement d’alliance à droite» lefigaro.fr
mardi 14 octobre 2025 à 18:48

 + Sébastien Lecornu a annoncé mardi devant l’Assemblée nationale la suspension de la réforme des retraites, symbole de la présidence Macron, mais condition exigée par les socialistes pour épargner la censure au gouvernement et repousser ainsi la dissolution.

LVMH enregistre une légère hausse de ses ventes au troisième trimestre 2025 capital.fr
mardi 14 octobre 2025 à 18:47

 + Le numéro un mondial du luxe LVMH a annoncé, mardi 14 octobre, avoir réalisé 18,28 milliards d'euros de ventes au troisième trimestre 2025. Cela représente une baisse de 4%, expliquée par l'effet des taux de change.

Des militaires annoncent "prendre le pouvoir" à Madagascar après la destitution du président Andry Rajoelina bfmtv.com
mardi 14 octobre 2025 à 18:45

 + Contesté dans la rue et reclus dans un lieu inconnu, le président malgache Andry Rajoelina a dissous l'Assemblée ce mardi 14 octobre. Au total 130 des 163 députés, soit plus de la majorité des deux tiers requise, ont voté en faveur de sa destitution.

France Télévisions présente ses excuses après une erreur sur la mort de Dominique Bernard lefigaro.fr
mardi 14 octobre 2025 à 18:43

 + Lundi, dans les journaux télévisés de 13 heures et 20 heures, il a été dit à tort que Dominique Bernard avait été tué après avoir «montré des caricatures de Charlie Hebdo», confondant les circonstances de sa mort avec celle de Samuel Paty. La chaîne a présenté ses excuses.

INFO BFM LYON. Élections municipales à Lyon: Jean-Michel Aulas souhaite un hôtel des polices pour "mutualiser les forces" bfmtv.com
mardi 14 octobre 2025 à 18:42

 + Le candidat à la mairie lyonnaise Jean-Michel Aulas partage ce mardi sur BFM Lyon son projet de créer un hôtel des polices dans lequel les forces de l'ordre seraient "mutualisées".

Destitution du président, prise du pouvoir par les militaires… A Madagascar, une situation politique très tendue nouvelobs.com
mardi 14 octobre 2025 à 18:40

 + Nouvelle étape de la crise politique à Madagascar : le président Andry Rajoelina a été destitué par l’Assemblée ce mardi, alors qu’il avait annoncé sa dissolution plus tôt dans la journée. Les militaires ont annoncé, eux, « prendre le pouvoir ».

M6 : Pour la première fois, « Pékin Express » pose ses bagages dans un pays froid 20minutes.fr
mardi 14 octobre 2025 à 18:40

 + Avec ses 20 saisons au compteur, vous pensiez avoir tout vu de « Pékin Express » ? M6 réserve pourtant une surprise de taille pour les fans du programme. La 21e édition, diffusée à partir du vendredi 7 novembre, se déroulera au Kazakhstan, un endroit jusqu’ici jamais exploré par l’émission. Au programme : une course intégralement tournée dans des conditions climatiques extrêmes et un froid glacial frôlant les -30 °C.« C'est la saison la plus dure qu’on ait faite et la plus compliquée pour les candidats. Ça a vraiment été le retour des très grosses galères », a assuré le présentateur Stéphane Rotenberg lors d’une conférence de presse la semaine dernière.Les huit nouveaux binômes traverseront ainsi le pays du sud au nord et s’affronteront sur des épreuves « 100 % inédites » et toutes éliminatoires. 20 Minutes vous propose un aperçu des spécificités et embûches de cette « Route des glaces ».Un pays suffisamment grand et aux paysages variésPour cette saison de tous les défis, « Pékin Express » a donc décidé de poser ses bagages au Kazakhstan, en Asie centrale. Un endroit dont rêve la chaîne depuis le lancement de l’émission. « On avait voulu le faire dès la saison 1 parce que c’était la route logique du Transsibérien. Mais à l’époque, le Kazakhstan avait refusé le tournage », explique Stéphane Rotenberg.Pour la production de l’émission, ce pays, le neuvième plus grand du monde en superficie - cinq fois la France environ – et le plus grand pays enclavé, offre l’assurance de paysages enneigés mais aussi un territoire particulièrement vaste et varié. « C’est suffisamment grand, riche culturellement et surprenant. Toutes les caches sont cochées pour avoir une édition de "Pékin Express" comme on les aime », estime le présentateur.« Plein de critères nous ont amenés là-bas. Il nous faut une différence de niveaux de vie, des routes, une densité de population qui nous permette quand même d’avoir des villages sur notre itinéraire. Une variété de paysages aussi. On est dans la glace, mais on va avoir vraiment des typologies différentes », ajoute le producteur du programme Thierry Guillaume.Un froid polaire et des épreuves inéditesLa neige est bien évidemment la star de cette nouvelle saison. Et dans ce domaine, les candidats ont été servis. « On a organisé un casting exactement comme d’habitude, précise le producteur. Les gens ont postulé sans savoir où ils allaient. Une fois la sélection faite, on leur a annoncé qu’ils allaient participer à "la route des glaces". L’accueil a été immédiatement très favorable. J’étais un peu surpris parce qu’on a l’image de "Pékin Express" en short et au soleil. Je pense qu’ils ont senti tout de suite qu’ils allaient participer à quelque chose de nouveau et particulier. »Durant la trentaine de jours de tournage – réalisé en février et mars dernier –, les participants ont affronté des températures allant de -5 à -28 °C et une météo particulièrement imprévisible. « Il y avait des moments où, brutalement, le blizzard arrivait, se souvient Stéphane Rotenberg. Ce qui est fou, c’est qu’en quelques minutes, les routes se bloquent, des congères se forment, tout s’arrête. » Une tempête devrait également être l’invitée surprise d’un des épisodes.Des conditions climatiques qui ont donné du piment à l’aventure – et du retord à la production – et ont permis de créer de nouvelles épreuves 100 % inédites et exclusivement tournées vers la neige et la glace : un trek, du patinage, du ski… « Ça nous a évidemment inspiré beaucoup d’épreuves qu’on n’aurait jamais pu faire ailleurs », résume William Lebugle, directeur adjoint des programmes de flux externes de M6.Moins de blabla et « plus de galères »Hormis le froid et la neige, il n’y aura pas de grandes nouveautés concernant le déroulé du jeu en lui-même. La saison sera plus courte dans sa durée et toutes les étapes seront éliminatoires. Un binôme quittera donc l’aventure dès le premier épisode.La chaîne a toutefois opéré quelques petites modifications dans le montage de son programme. Les téléspectateurs y verront un peu moins d’interviews et de blablas des candidats. « On recentre tout sur la course », indique ainsi le directeur adjoint des programmes de flux externes de M6. Le but ? Montrer « plus de galères » grâce à un montage « plus immersif ».« Avant de trouver une habitation, les candidats essuient beaucoup de refus. Ce sont parfois des heures et des heures compliquées psychologiquement. On avait tendance à laisser un peu de côté ces éléments-là les saisons passées. Cette édition annonce ce virage vers l’authenticité, le fait de vraiment mettre en valeur cette difficulté de faire "Pékin Express" ». Vous l’aurez compris, cette année, les candidats vont en baver.

Budget 2026 : Le gouvernement promet un nouveau congé de naissance (mais il manque un détail) huffingtonpost.fr
mardi 14 octobre 2025 à 18:40

 + Le projet de loi de financement de la sécurité sociale relance une mesure de la politique familiale d’Emmanuel Macron en suspens depuis plus d’un an.

François Ruffin, député de la Somme, déclare "qu'il votera la mention de censure" contre Sébastien Lecornu bfmtv.com
mardi 14 octobre 2025 à 18:39

 + Sébastien Lecornu et son gouvernement font face ce mardi 14 octobre une deuxième journée de travail décisive. Après un premier Conseil des ministres du gouvernement Lecornu II, le Premier ministre a prononcé son discours de politique générale à l'Assemblée nationale.

Dette: la France va emprunter le montant record de 310 milliards d’euros sur les marchés en 2026 lefigaro.fr
mardi 14 octobre 2025 à 18:38

 + Alors que la charge de la dette ne fait qu’augmenter, l’Agence France Trésor annonce augmenter ses émissions de 10 milliards d’euros l’année prochaine.

Budgets 2026 : ces milliards que Lecornu veut faire entrer dans les caisses de l’État latribune.fr
mardi 14 octobre 2025 à 18:36

 + Dans la copie budgétaire déposée mardi 14 octobre au Parlement, le gouvernement espère récolter près de 14 milliards d’euros de recettes nouvelles l’année prochaine. À eux seuls, les contribuables les plus aisés supporteront 6,5 milliards d’euros de hausses d’impôts.

François-Xavier Bellamy : «Si j’étais député à l’Assemblée nationale, je voterais pour la censure du gouvernement» lefigaro.fr
mardi 14 octobre 2025 à 18:30

 + TRIBUNE - La suspension de la réforme des retraites, annoncée par le premier ministre ce 14 octobre, compromet gravement l’avenir de notre pays, alerte l’eurodéputé LR.

Clément Carbonnier : « Baisser le coût du travail ne crée pas d’emplois » politis.fr
mardi 14 octobre 2025 à 18:30

 + En plein débat budgétaire, le livre Toujours moins ! L’obsession du coût du travail ou l’impasse stratégique du capitalisme français (La Découverte) tombe à point nommé. Son auteur, professeur d’économie à Paris-I Panthéon-Sorbonne, y démontre que les politiques économiques visant à baisser le coût du travail sont inefficaces et génératrices d’inégalités.

Suspension de la réforme des retraites: pour François Ruffin, député de la Somme, "c'est une victoire imparfaite" bfmtv.com
mardi 14 octobre 2025 à 18:29

 + Sébastien Lecornu et son gouvernement font face ce mardi 14 octobre une deuxième journée de travail décisive. Après un premier Conseil des ministres du gouvernement Lecornu II, le Premier ministre a prononcé son discours de politique générale à l'Assemblée nationale.

Assemblée nationale : quels groupes veulent voter la censure du gouvernement Lecornu ? lefigaro.fr
mardi 14 octobre 2025 à 18:29

 + DÉCRYPTAGE - Certains groupes, comme LFI et le RN, ont d’ores et déjà annoncé qu’ils censureraient quoi qu’il arrive. D’autres hésitent encore.

Édition spéciale : Lecornu, la dernière chance - 14/10 bfmtv.com
mardi 14 octobre 2025 à 18:26

 + Ce mardi 14 octobre, IHugo Babay, journaliste BFM Business, Erwan Morice, journaliste BFM Business, Jacky Isabello, fondateur du cabinet Parlez moi d'Impact, Véronique Jéröme, économiste et co-fondatrice d'ElectionScope, Liëm Hoang-Ngoc, ancien député européen et secrétaire national à l'économie du PS, Mathieu Jolivet, journaliste BFM Business, et John Plassard, associé et responsable de la stratégie d'investissement chez Cité Gestion, étaient les invités dans l' Édition spéciale : Lecornu, la dernière chance, présentée par Guillaume Paul sur BFM Business.

Gaza : le retour de tous les corps d’otages israéliens est un « défi colossal », peut-être impossible à relever huffingtonpost.fr
mardi 14 octobre 2025 à 18:24

 + Israël et le Forum des otages insistent pour que le Hamas rende toutes les dépouilles, comme prévu par l’accord de cessez-le-feu, mais la promesse pourrait être dure à tenir.

Alex Jones: la Cour suprême américaine confirme sa condamnation à une amende de 1,4 milliard de dollars bfmtv.com
mardi 14 octobre 2025 à 18:23

 + Le complotiste américain Alex Jones, connu pour être le fondateur du site d'extrême droite Infowars, a été débouté de son ultime recours après avoir été condamné pour avoir propagé de fausses informations sur la tuerie de Sandy Hook en 2012.

Anouk Ricard, Grand Prix d’Angoulême 2025, explique pourquoi elle boycotte l’édition 2026 huffingtonpost.fr
mardi 14 octobre 2025 à 18:20

 + L’autrice d’« Animan » a refusé l’exposition honorifique qui devait lui être consacrée au prochain Festival de la BD d’Angoulême en « soutien aux voix qui demandent un changement nécessaire ». Explications.

Bébé décédé en Loire-Atlantique: la famille avait fait l'objet de signalements bfmtv.com
mardi 14 octobre 2025 à 18:18

 + Après le décès d'un bébé de 8 mois vendredi 10 octobre en Loire-Atlantique et la mise en détention provisoire de ses parents, le Département, chargé de la protection de l’enfance, assure que la justice avait été saisie "en vue d’une demande de placement des enfants".

"La seule chose que je ne peux pas accepter, c'est de dire que la France a participé à un génocide à Gaza": Sébastien Lecornu répond à LFI à l'Assemblée nationale bfmtv.com
mardi 14 octobre 2025 à 18:15

 + Sébastien Lecornu et son gouvernement font face ce mardi 14 octobre une deuxième journée de travail décisive. Après un premier Conseil des ministres du gouvernement Lecornu II, le Premier ministre a prononcé son discours de politique générale à l'Assemblée nationale.

Suspension de la réforme des retraites: "Je vois déjà une certaine presse de droite qui serait tentée de dire au fond que cela serait un chèque en blanc, au contraire c'est une opportunité", déclare Sébastien Lecornu bfmtv.com
mardi 14 octobre 2025 à 18:13

 + Sébastien Lecornu et son gouvernement font face ce mardi 14 octobre une deuxième journée de travail décisive. Après un premier conseil des ministres du gouvernement Lecornu II, le Premier ministre a prononcé son discours de politique générale à l'Assemblée nationale.

« Dracula » de Radu Jude : une comédie délirante, potache et très politique venue des Carpates nouvelobs.com
mardi 14 octobre 2025 à 18:12

 + Comédie satirique de Radu Jude, avec Adonis Tanta, Gabriel Spahiu, Oana Maria Zaharia (Roumanie-Autriche-Luxembourg, 2h50). En salle le 15 octobre ★★☆☆☆

EN DIRECT. Le PS fait le "pari" du débat parlementaire, et ouvre la voie à la non-censure du gouvernement lexpress.fr
mardi 14 octobre 2025 à 18:09

 + Quatre jours après avoir été reconduit à Matignon par Emmanuel Macron, et dans la foulée d’un Premier conseil des ministres à l’Elysée ce mardi 14 octobre en fin de matinée, Sébastien Lecornu a s'est prêté à l'exercice de la déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale. Le Premier ministre s’est conformé aux exigences du PS dont le soutien est crucial s’il veut éviter la censure : il a renoncé à l’usage de l’article 49.3 et a suspendu la réforme des retraites. A ce stade, deux motions de censure ont été déposées, par LFI et des alliés de gauche, et par la coalition RN/UDR, le parti d’Éric Ciotti.Les infos à retenir⇒ Le PS fait le "pari" du débat dans l'hémicycle plutôt que la censure immédiate⇒ Sébastien Lecornu propose de suspendre la réforme des retraites jusqu’à la présidentielle⇒ Bruno Retailleau accuse le gouvernement Lecornu d'être "l'otage des socialistes"18h09La France va emprunter un montant record de 310 milliards d'euros sur les marchés en 2026La France prévoit d'emprunter 310 milliards d'euros en 2026 sur les marchés, un montant record, afin de financer le déficit public et de refinancer les dettes arrivant à échéance, selon le programme publié mardi par l'Agence France Trésor (AFT), chargée de la gestion de la dette de l'État.Toutefois, cette somme rapportée à la richesse produite par le pays sur l'année, devrait représenter 10,1% du PIB en 2026, une proportion qui ne bouge pas par rapport à 2025 et qui reste inférieure au pic à 11,2% touché en 2020, année de la crise sanitaire.17h56Bruno Retailleau accuse le gouvernement Lecornu d'être "l'otage des socialistes"Le patron des Républicains Bruno Retailleau a accusé mardi le gouvernement de Sébastien Lecornu d'être "l'otage des socialistes" pour avoir pris la décision "incompréhensible" de suspendre la réforme des retraites et pour son "silence sur l'immigration". "Le cartel des démagogues qui ont toujours combattu la réforme des retraites, composé de la gauche et du Rassemblement national, fait prendre au gouvernement une direction qui nous entraine droit dans le mur de la crise financière", déplore l'ancien ministre de l'Intérieur dans un communiqué. 17h54Le PS fait le "pari" du débat dans l'hémicycle plutôt que la censure immédiateLes députés PS sont prêts à faire le "pari" d'un débat dans l'hémicycle sur le projet de budget 2026, plutôt que de censurer cette semaine le gouvernement de Sébastien Lecornu, a annoncé mardi dans l'hémicycle le chef du groupe Boris Vallaud."Nous faisons un pari, un pari risqué", a annoncé le député, en réponse à la déclaration de politique générale du Premier ministre qui a annoncé la mise au vote d'une suspension de la réforme des retraites. Saluant une "victoire" pour son groupe, Boris Vallaud a toutefois laissé planer la menace d'une censure plus tardive en fonction des débats: "nous sommes capables de faire des compromis (...) Nous sommes capables de renverser un gouvernement", a-t-il lancé.17h39 La suspension de la réforme des retraites, "une vraie victoire", pour la CFDTLa CFDT a salué mardi la proposition de suspendre la réforme des retraites par le Premier ministre Sébastien Lecornu comme "une vraie victoire des travailleuses et des travailleurs" qui répond à une "blessure démocratique".Le premier syndicat français annonce qu'il "s'inscrira dans conférence sur les retraites et le travail qui rouvrira le sujet de la pénibilité et intégrera l’enjeu de l’équilibre financier" et doit s'ouvrir dans les semaines à venir.16h39"Suspendre la réforme des retraites" est "une dangereuse facilité", alerte Paul Christophe, patron des députés HorizonsLa suspension de la réforme des retraites jusqu’à la prochaine présidentielle, annoncée mardi par le Premier ministre Sébastien Lecornu, est "une dangereuse facilité", lui a répondu Paul Christophe, patron des députés du parti d’Edouard Philippe (Horizons)."Suspendre la réforme des retraites pour offrir une victoire politique, aussi symbolique qu’éphémère, au groupe socialiste est une dangereuse facilité", a alerté Paul Christophe, depuis la tribune de l’Assemblée, après que le chef du gouvernement a annoncé cette suspension, l’une des conditions de la non-censure pour les socialistes. L’ancien Premier ministre Edouard Philippe est lui aussi opposé à cette suspension.16h09Manuel Bompard dénonce une simple "temporisation" de Sébastien LecornuLe coordinateur de La France insoumise Manuel Bompard a qualifié mardi de simple "temporisation" l’annonce par Sébastien Lecornu de la suspension de la réforme des retraites et a appelé le Parti socialiste à quand même voter la censure du Premier ministre."Il n’aura eu qu’une temporisation puisque la proposition du Premier ministre revient à inscrire dans la loi le redémarrage de la réforme Borne au 1er janvier 2028 (…) Les députés socialistes doivent désobéir et voter la censure", a écrit sur X le bras droit de Jean-Luc Mélenchon.16h01La suspension de la réforme des retraites annoncée par Sébastien Lecornu est "une première victoire", salue Fabien RousselLa suspension de la réforme des retraites annoncée mardi par le Premier ministre Sébastien Lecornu est "une première victoire pour les 500 000 salariés qui en profiteront dès cette année", a salué le patron du Parti communiste, Fabien Roussel."La suspension de la réforme des retraites à 62 ans et 9 mois, 170 trimestres est une première victoire pour les 500.000 salariés qui en profiteront dès cette année […] Poursuivons le combat jusqu’à l’abrogation et pour un financement juste !", a écrit sur X le dirigeant du PCF, dont les députés à l’Assemblée avaient avant le discours du Premier ministre annoncé leur volonté de voter la censure du gouvernement.15h51Sébastien Lecornu propose une Conférence sur les retraites et le travail avec les partenaires sociauxSébastien Lecornu a proposé mardi d’organiser avec les partenaires sociaux "dans les prochaines semaines" une Conférence sur les retraites et le travail afin de discuter de "l’ensemble de la gestion du système de retraite", "améliorer les retraites des femmes" et lutter contre la pénibilité au travail."Cette conférence aura le temps de se prononcer avant l’élection présidentielle" en 2027, a-t-il dit dans sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée. "Si la Conférence conclut, le gouvernement transposera l’accord dans la loi et le Parlement décidera", a-t-il promis.15h45Une "panne budgétaire" et une crise "réjouiraient" les ennemis de la France, met en garde Sébastien LecornuSi le Parlement ne parvient pas à voter un budget pour 2026, "les seuls qui se réjouiraient d’une crise ne sont pas les amis de la France", a affirmé mardi Sébastien Lecornu devant l’Assemblée nationale."Qui, parmi les Français, se sentira mieux, si la France se divise plus encore, si elle est plus faible, si elle repousse les questions de fond et les questions d’urgence à plus tard ?", a ajouté le Premier ministre en conclusion de sa déclaration de politique générale devant les députés.15h42Sébastien Lecornu promet un nouvel "acte de décentralisation" par un projet de loi déposé en décembreLe Premier ministre Sébastien Lecornu a promis mardi un nouvel "acte de décentralisation" en déposant en décembre un projet de loi "pour renforcer le pouvoir local", lors de sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale."Il ne faut pas décentraliser des compétences, il faut décentraliser des responsabilités avec des moyens budgétaires et fiscaux et des libertés, y compris normatives", a affirmé le chef du gouvernement.15h41Sébastien Lecornu proposera de transcrire les accords de Bougival dans la Constitution "avant la fin de l’année"Le Premier ministre, Sébastien Lecornu, a affirmé mardi devant les députés qu’il demanderait au Parlement de se positionner "avant la fin de l’année" pour transcrire l’accord de Bougival sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie dans la Constitution."L’accord de Bougival permet un chemin de réconciliation. Il doit être transcrit dans la Constitution. Le gouvernement proposera la discussion de ce texte avant la fin de l’année, afin que les Calédoniens puissent être consultés au printemps 2026", a annoncé le chef du gouvernement à l’Assemblée nationale durant sa déclaration de politique générale.Le projet de loi constitutionnelle a été présenté mardi matin en Conseil des ministres. L’accord de Bougival, signé le 12 juillet, prévoit entre autres la création d’un "État de la Nouvelle-Calédonie" inscrit dans la Constitution française.15h35La suspension de la réforme des retraites coûtera "400 millions d’euros en 2026 et 1,8 milliard en 2027" et devra être "compensée"Sébastien Lecornu a prévenu mardi que la suspension de la réforme des retraites coûtera "400 millions d’euros en 2026 et 1,8 milliard en 2027" et devra être "compensée par des économies"."Cette suspension (de la réforme des retraites) bénéficiera à terme à 3,5 millions de Français. Elle devra donc être compensée par des économies. Elle ne pourra pas se faire au prix d’un déficit accru", a ajouté le Premier ministre devant l’Assemblée nationale. Il a proposé de suspendre cette réforme impopulaire jusqu’à l’élection présidentielle, à la fois sur la mesure d’âge de départ et la durée de cotisation.15h30Le déficit "devra être à moins de 5 %" du PIB dans le budget 2026, réaffirme Sébastien LecornuLe déficit public "est réduit à 4,7 %" du PIB dans le budget "proposé par le gouvernement" pour 2026 et devra "dans tous les cas de figure être à moins de 5 % à la fin de la discussion" au Parlement, a réaffirmé mardi Sébastien Lecornu devant l’Assemblée nationale."Je ne serais pas le Premier ministre d’un dérapage des comptes publics", a souligné M. Lecornu lors de sa déclaration de politique générale devant les députés, assurant qu’il entendait "respect (er) les 5,4 % de déficit prévus" cette année.15h30Le Premier ministre reconnaît des "anomalies" dans la fiscalité des très grandes fortunesSébastien Lecornu a reconnu, dans sa déclaration de politique générale mardi, "des anomalies" dans la fiscalité des très grandes fortunes, souhaitant "une contribution exceptionnelle" des Français les plus riches dans le prochain budget."Il faut reconnaître qu’il peut y avoir des anomalies" dans la fiscalité des très grandes fortunes, a déclaré le Premier ministre devant les députés, alors que le Parti socialiste réclame une mesure de justice fiscale. "Nous demanderons à créer une contribution exceptionnelle des grandes fortunes que nous proposons d’affecter au financement des investissements du futur qui touchent à notre souveraineté, pour les infrastructures, la transition écologique ou la défense", a-t-il ajouté.15h24Sébastien Lecornu propose de suspendre la réforme des retraites jusqu’à la présidentielleSébastien Lecornu a annoncé mardi la suspension de la réforme des retraites "jusqu’à l’élection présidentielle" de 2027, qui portera sur la mesure d’âge et la durée de cotisation. "Je proposerai au Parlement dès cet automne que nous suspendions la réforme de 2023 sur les retraites jusqu’à l’élection présidentielle", a affirmé le Premier ministre devant l’Assemblée nationale."Aucun relèvement de l’âge n’interviendra à partir de maintenant jusqu’à janvier 2028, comme l’avait précisément demandé la CFDT. En complément, la durée d’assurance sera elle aussi suspendue et restera à 170 trimestres jusqu’à janvier 2028".Sébastien Lecornu a prévenu que la suspension de la réforme des retraites coûtera "400 millions d’euros en 2026 et 1,8 milliard en 2027" et devra être "compensée par des économies".15h11Sébastien Lecornu confirme renoncer à l’utilisation du 49.3"Partager le pouvoir avec le Parlement, voici incontestablement une rupture", dit Sébastien Lecornu, confirmant aux députés qu’il renonce à l’utilisation de l’article 49.3 "Et sans 49.3, sans majorité absolue, le Parlement aura le dernier mot. C’est sa responsabilité et nous devons lui faire confiance", a poursuivi le chef du gouvernement.15h05La "crise de régime" n’aura "pas lieu", déclare Sébastien Lecornu"J’ai accepté la mission du président de la République parce qu’il y a des mesures d’urgence à prendre sans attendre", a déclaré mardi le Premier ministre Sébastien Lecornu en entamant sa déclaration de politique générale sous haute tension, menacé de censure par les oppositions."Certains aimeraient voir cette crise parlementaire virer à la crise de régime. Cela n’aura pas lieu grâce aux institutions de la cinquième République et à ses soutiens", a affirmé le chef du gouvernement devant les députés.14h35Pour la leader de la CGT Sophie Binet, "dans ce budget, rien ne va"La secrétaire générale de la CGT Sophie Binet a fustigé mardi un projet de budget pour 2026 où "rien ne va", dénonçant un "énorme problème sur les frais de santé" et une "potion très amère" pour les retraités. "Il pourrait y avoir un reste à charge de 200 euros par personne donc pour un foyer avec deux enfants ça pourrait être un reste à charge de 800 euros. C’est colossal", a déclaré à l’AFP la cheffe de file du deuxième syndicat français."Pour les hôpitaux, les Ehpad, ça va être la catastrophe parce que 1,6 % d’augmentation de l’Ondam (Objectif national de dépenses d’assurance maladie), ça veut dire en vérité 2 % de baisse minimum parce qu’on sait que les besoins augmentent beaucoup plus", a-t-elle relevé, estimant que "les fermetures de lits vont continuer"."Pour les retraités, la potion est très amère et très violente puisque non seulement c’est une désindexation (des pensions) pour 2026, mais en plus elle serait gravée dans le marbre avec une minoration de 0,4 point (de pourcentage) par rapport à l’inflation pour 2027 et les années suivantes", a ajouté Sophie Binet.Alors que le gouvernement veut instaurer une taxe sur les holdings patrimoniales, tout en abaissant le montant d’un impôt de production, la CVAE (Contribution sur la valeur ajouté des entreprises), la dirigeante syndicale juge que les membres du gouvernement "redonnent d’une main ce qu’ils ont pris de l’autre". "C’est le budget de François Bayrou avec juste la suppression des deux jours fériés en moins", résume Sophie Binet.14h30Le PS déposera une motion de censure dès mardi soir si ses exigences ne sont pas satisfaites par Sébastien LecornuLe Parti socialiste déposera une motion de censure dès mardi soir si ses exigences ne sont pas satisfaites dans la déclaration de politique générale de Sébastien Lecornu qui doit être prononcée à 15H00, a voté le bureau national du parti."Suspension immédiate et complète de la réforme des retraites", "renoncement au 49.3" pour permettre le vote de mesures de justice fiscale et de pouvoir d’achat, "assouplissement de la trajectoire financière" : le PS a réitéré ses demandes, juste avant la déclaration de politique générale du Premier ministre devant l’Assemblée nationale."En l’absence du prononcé de ces garanties, le Parti socialiste déposera une motion de censure dès ce soir contre ce gouvernement", a indiqué le bureau national, dans une résolution adoptée à la quasi unanimité.13h55Le gouvernement a présenté son projet de budgetGel des retraites, contribution des plus riches, suppression de postes de fonctionnaires… Le gouvernement a présenté ce mardi un projet de budget qui prévoit un effort d’une trentaine de milliards d’euros pour freiner la dérive des finances publiques, mais le dernier mot reviendra au Parlement, et les mesures qu’il contient pourraient donc fortement évoluer au cours des débats parlementaires. Marine Le Pen a d’ailleurs immédiatement dénoncé un projet de budget 2026 "terriblement mauvais".13h51Emmanuel Macron prévient qu’il va dissoudre l’Assemblée si Sébatien Lecornu est censuréLes motions de censure qui ont été déposées contre le gouvernement Lecornu sont "des motions de dissolution et doivent être vues comme telles", a averti Emmanuel Macron en Conseil des ministres, selon la porte-parole du gouvernement Maud Bregeon.Alors que les socialistes doivent décider dans la foulée de la déclaration de politique générale de Sébastien Lecornu s’ils censurent ou non le gouvernement, le chef de l’Etat les prévient donc qu’il exclut de nommer un nouveau Premier ministre si Sébastien Lecornu est renversé et qu’il prononcera alors la dissolution de l’Assemblée.Le président "a constaté que deux motions de censure (de LFI et RN) ont été déposées et que donc certains ne veulent pas débattre. Il a rappelé que les motions de censure qui ont été déposées sont des motions de dissolution et doivent être vues comme telles", a rapporté Maud Bregeon."Les désaccords sont estimables, mais ils ne sont acceptables que si des compromis sont possibles", a ajouté le chef de l’Etat qui a "insisté sur la stabilité institutionnelle" en estimant que les Français "sont fatigués du fracas" politique. A la suite du président, Sébastien Lecornu a assuré qu’il montrerait dans sa déclaration de politique générale que le gouvernement est "capable de bouger" mais "en insistant sur le fait qu’il ne fera pas n’importe quoi", toujours selon la porte-parole du gouvernement.Selon l’entourage d’Emmanuel Macron, quelques minutes avant la Déclaration de politique générale de Sébastien Lecornu : « Le premier ministre a la liberté et prend la responsabilité des compromis. » @LEXPRESS #DPG— Erwan Bruckert (@ErwanBruckert) October 14, 2025Le Premier ministre a insisté "sur le fait que la politique, c’était défendre ses opinions et être fier de le faire, mais être en capacité de faire le chemin politique pour agir". Ni le président, ni le Premier ministre n’ont fait explicitement allusion à l’exigence formulée par les socialistes d’une suspension complète de la réforme des retraites pour ne pas censurer le gouvernement.13h45Laurent Wauquiez demande aux députés LR de ne pas censurer le gouvernementLe patron des députés LR Laurent Wauquiez a donné la consigne ce mardi de ne pas censurer le gouvernement de Sébastien Lecornu aux membres de son groupe, dont une large majorité était favorable à la participation à l’exécutif contre l’avis du parti, a indiqué à l’AFP un participant. "Personne dans le groupe ne peut voter la censure", a affirmé Laurent Wauquiez lors d’une réunion de son groupe composé de 50 députés, soulignant que si le gouvernement de Sébastien Lecornu, qui compte six ministres LR, venait à tomber il y aurait une "dissolution et pas de budget".13h40L’heure de vérité pour Sébastien LecornuLe Premier ministre est attendu à partir de 15h00 à la tribune de l’Assemblée nationale pour sa déclaration de politique générale. Les responsables des groupes parlementaires pourront ensuite lui répondre avant qu’il ne reprenne une dernière fois la parole.Si l’exercice impose qu’il aborde de nombreux sujets cruciaux pour le pays, l’attention sera focalisée sur les retraites. Le Parti socialiste, qui pourrait faire pencher la balance en cas de censure, demande en effet la suspension "immédiate et complète" de la réforme des retraites.A ce stade, deux motions de censure ont été déposées, par LFI et des alliés de gauche, et par la coalition RN/UDR, le parti d’Éric Ciotti. Le PS pourrait décider de déposer sa propre motion mardi après le discours de politique générale. Le choix des socialistes sera décisif : leurs voix feraient presque assurément pencher la balance de la censure, qui nécessite 289 voix.

Pourquoi le roi est-il est une figure si importante au Maroc ? nouvelobs.com
mardi 14 octobre 2025 à 18:06

 + Dans un Maroc où la jeunesse se mobilise pour exiger des réformes, la contestation vise le gouvernement, pas le roi Mohammed VI. François Reynaert revient sur ce lien particulier qui unit les Marocains et leur roi.

“The Chair Company”, Tim Robinson signe une drôle de série dans le monde des bureaux courrierinternational.com
mardi 14 octobre 2025 à 18:05

 + Comédie grinçante, absurde, et un brin inquiétante, “The Chair Company” mélange les styles pour un résultat étonnant. L’humoriste et scénariste Tim Robinson incarne Ron, cadre lambda qu’une crise de nerfs pousse à enquêter sur une improbable conspiration d’entreprise. La presse américaine a adoré la série, diffusée sur HBO Max à partir de ce 13 octobre.

Suspension de la réforme des retraites : le gouvernement Lecornu 2 peut-il désormais éviter la censure ?  lefigaro.fr
mardi 14 octobre 2025 à 18:02

 + EXCLUSIF – Le premier ministre a annoncé ce mardi la suspension de la réforme des retraites lors de son discours de politique générale. Il accède ainsi à la principale demande du groupe socialiste. Testez les différents scénarios avec notre simulateur.

« Ne pas soigner ces enfants, c’est prendre le risque qu’ils se retrouvent en psychiatrie adulte plus tard » nouvelobs.com
mardi 14 octobre 2025 à 18:00

 + Dans « SOS jeunesse en détresse », la réalisatrice Laurence Delleur montre que la prise en charge des jeunes en difficulté psychologique est très insuffisante alors que la demande de soins augmente partout. Ce soir à 21h05 sur France 5.

Au Puntland, l’Etat islamique en Somalie profite du désespoir des migrants pour gonfler ses rangs lemonde.fr
mardi 14 octobre 2025 à 18:00

 + Chaque année, des dizaines de milliers d’Ethiopiens transitent par cette région autonome avant de traverser le golfe d’Aden. Epuisés par la route et sans ressources financières, une partie d’entre eux cèdent aux sirènes de l’organisation djihadiste.

Pourquoi Elon Musk veut aussi le contrôle du ciel nouvelobs.com
mardi 14 octobre 2025 à 18:00

 + Alors que SpaceX a réalisé avec succès le 11ᵉ vol d’essai de sa fusée Starship, la constellation de satellites de communication Starlink du géant de la tech ne cesse de s’étendre, à l’image de la main mise du milliardaire sur nos sociétés.

Ce que va changer la suspension de la réforme des retraites, et ce que ça va coûter huffingtonpost.fr
mardi 14 octobre 2025 à 18:00

 + Sébastien Lecornu a tendu le rameau d’olivier aux socialistes en annonçant une suspension de la réforme des retraites. Voici ce que ça va changer.

Une "explosion" des cancers chez les moins de 40 ans ? Quand les scientifiques contredisent la couverture alarmiste du Nouvel Obs lexpress.fr
mardi 14 octobre 2025 à 18:00

 + C’est une couverture qui illustre, bien malgré elle, le grand écart qu’il peut y avoir entre des histoires individuelles, forcément poignantes, et la réalité plus complexe des statistiques. En Une du Nouvel Obs ce jeudi 9 octobre, on retrouve le skipper français Charlie Dalin, 41 ans, et atteint d’une tumeur gastro-intestinale. En plus de son récit personnel sur la maladie, le journal publie une longue enquête sur "l’explosion des cas de cancer chez les moins de 40 ans". Les témoignages bouleversants s’y succèdent, et dépeignent une France où les grosseurs malignes pullulent chez les plus jeunes.Un panorama on ne peut plus effrayant, s’il s’appuyait sur des données solides. C’est loin d’être le cas : intrigué par les chiffres relayés par le magazine, L’Express a contacté plusieurs experts faisant autorité, dont le métier est de suivre de près les courbes sur le sujet. Tous récusent le constat d’une "explosion" chez les moins de 40 ans.Dans son dossier, Le Nouvel Obs ne rapporte les propos d’aucun épidémiologiste, pourtant les seuls chercheurs ayant une expertise sur l’évolution des cas. Seuls quelques chiffres issus d’études scientifiques ont été mobilisés, dont un en particulier, tiré d’une analyse parue dans The Lancet Oncology. "D’ici à 2050, la revue The Lancet prévoit une hausse de 12 % des nouveaux cas et décès chez les moins de 40 ans. Toute une nouvelle catégorie de patients, percutés en pleine construction familiale et professionnelle", peut-on lire, page 25.Des données tronquéesDe quoi justifier cette couverture alarmiste, si les auteurs de l’article scientifique, publié fin 2024, n’indiquaient pas exactement… l’inverse, du moins pour un pays comme la France. Si, à l’échelle mondiale "le fardeau du cancer chez les adolescents et les jeunes adultes" devrait bien augmenter, les auteurs de l’étude précisent juste après que, dans les pays les pays à IDH [NDLR : Indice de développement humain] très élevé comme la France (ou une grande partie de l’Europe), "une baisse de 10,7 % est prévue".Une recherche plus précise sur la base de données utilisée, Globocan, suffit à se rendre compte du contresens : dans les outils mis à disposition par le Centre international de recherche sur le cancer, une instance de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), on peut constater que le nombre de cas chez les moins de 40 ans devrait diminuer en Europe, et notamment en France métropolitaine. Selon les projections de Globocan, ils passeront dans notre pays de 11 100 en 2022 à 10 400 en 2050 chez les femmes, et de 6 600 à 5 800 chez les hommes. Une évolution certes faible, mais qui aurait dû écarter la thèse d’un boom des cas à venir.Comment expliquer une lecture aussi biaisée ? Le Nouvel Obs semble avoir repris, quasiment mot pour mot, un argumentaire du centre Gustave-Roussy, publié en février pour justifier le lancement - et le besoin de financement - de plusieurs études. Disponible sur le site de l’institution, le communiqué en question se réfère à la même étude du Lancet Oncology. Avec là aussi une présentation tronquée des résultats, cette fois-ci en note de bas de page.Une curieuse communication scientifiqueAutant d'affirmations qui ont de quoi surprendre les experts : "Rien, dans ces données, ni dans les études dont on dispose, ne permet de parler d’une explosion, d’une épidémie ou d’un tsunami, comme on peut parfois l’entendre. Le cancer est un sujet sérieux, une maladie qui bouleverse et qui fait peur. Aussi, il faut faire preuve d’une extrême rigueur dans l’interprétation des données issues d’études", corrige le Dr Claire Morgand, directrice de la direction de l’observation, des sciences des données et de l’évaluation à l’Institut national du cancer (INCa), l'organisme qui collecte la plupart des données sur cette pathologie, en France."Si on dit que la situation est très grave, c’est forcément plus incitatif si on cherche à faire financer des nouvelles recherches, mais ce n’est pas ce qu’on observe. Ce n’est pas normal de ne retenir que la moitié d’une conclusion, et d’évacuer la partie où on a tort", fustige de son côté, Catherine Hill, épidémiologiste et biostatisticienne, grande spécialiste de la fréquence et des causes des cancers dans l’Hexagone."Qu’on puisse prendre autant de libertés avec les chiffres ne surprend pas cette experte à la carrière remarquée, en grande partie à Gustave-Roussy. Voilà des années qu’elle confronte certains médecins au discours infondé : "Tous les spécialistes, surtout ceux dont le métier n’est pas de regarder l’évolution des cas, ne sont pas attachés à la précision de rigueur, et ont parfois du mal à comprendre ce que les chiffres veulent dire", regrette-t-elle.Les "79 %" si mal comprisPour parler d’une "explosion", chez les jeunes, Le Nouvel Obs mobilise page 28 un second chiffre, illustration parfaite de la difficulté d’interpréter les statistiques du cancer. Le magazine affirme que les cas chez les moins de 50 ans auraient augmenté de "79,1 %" depuis 1990 dans le monde. Un bilan d’apparence sinistre, et qui fait régulièrement les gros titres depuis sa parution, en 2023. Yasmine Belkaid, la présidente de l’Institut Pasteur en parlait encore ce jeudi, invitée du JT de France 2. Mauvaise pioche : si ces éléments proviennent d’une estimation scientifique, publiée par la revue British Medical Journal (BMJ), ils ne permettent pas d’évaluer le "risque" de développer un cancer.Et pour cause : "Pour juger de l'évolution des cas de cancer, savoir si les probabilités sont plus fortes qu’il se développe, on ne prend jamais en compte les cas à l’échelle de la planète, car la situation n’est pas comparable selon les pays en matière de système de soins, de dépistage, d’accès aux traitements ou encore d’exposition aux cancérogènes. Il faut aussi faire les calculs pour chaque typologie de cancers, car certains n’ont rien à voir entre eux, ce qui à nouveau peut conduire à des mauvaises interprétations" explique Claire Morgand, de l’INCa.L’étude du BMJ offre un regard brut, en nombre de cas. Un indicateur utile pour prévoir la taille des hôpitaux ou les dépenses de santé, mais peu lisible quand il s’agit de mesurer le "risque" car facilement influencé par l’évolution de la population. "Mécaniquement le premier facteur expliquant l’augmentation de l’incidence est l’évolution démographique. Si j’ai deux cancers, dans une ville de 100 000 habitants, et que la population double, je risque de me retrouver avec quatre cancers. C’est deux fois plus, sauf que le risque lui, n’a pas changé. On préfère donc utiliser des taux d’incidence standardisés, qui corrigent ces écueils, et si possible on croise avec d’autres indicateurs comme la mortalité et la survie, pour mieux se rendre compte de la situation", reprend le Dr Claire Morgand.Enfin, bien que souvent utilisée par le personnel politique pour parler de la situation française, l’étude du BMJ ne présente pas d’analyse spécifique à notre territoire. Jusque très récemment, la France ne disposait pas de suivi continu pour les moins de 40 ans. De quoi nourrir tous les fantasmes, à chaque fois qu’un spécialiste rapporte une recrudescence dans son cabinet. Une équipe soutenue par l’Institut national du cancer (Inca) et Santé publique France a publié une première enquête, en mars 2025. Ces données ne sont pas représentatives, car elles ne couvrent que les 18 départements disposant d’un registre aux standards scientifiques sur les AJA (adolescents et jeunes adultes), mais elles permettent un premier aperçu.Une baisse récente mais…Dans les territoires étudiés, le taux d’incidence chez les jeunes (à population égale, donc, mais sans prendre en compte le vieillissement de la population) a "augmenté de 1,62 % par an entre 2000 et 2014", puis il a "baissé de 0,79 % par an entre 2015 et 2020". Ce qui, de l’avis de l’auteur principal, le Dr Emmanuel Desandes, ne ressemble pas à une "explosion". D’autant que ces évolutions "peuvent être en grande partie du fait de changement de pratique diagnostique ou d’évolution de classification", et qu’au global, ces tumeurs restent très peu fréquentes. "Les cancers chez les AJA restent rares avec une incidence beaucoup moins élevée que chez les plus de 60 ans", rappelle ainsi Santé publique France, dans un communiqué.Une position partagée par le docteur Claire Morgand : "Les analyses de Santé publique France font état de 3 000 cas par an en moyenne, avec des cancers pour lesquels on retrouve parfois 250 cas sur 20 ans comme le glioblastome. C’est autant de drames, d’autant que le cancer reste la première cause de mortalité par pathologie en France, mais il faut rester prudent. Avec des données aussi restreintes, les évolutions peuvent être très fortes d’une année à l’autre, sans que le risque évolue. Si vous avez un cancer très rare, qui fait deux cas par an à Paris, et qu’une année, on en détecte un troisième, on peut dire que les cas ont augmenté de 50 %, mais pour autant, cela ne veut pas dire qu’il est plus facile de développer ce type de cancer."… des signaux d’alerte pour trois cancersL’étude de Santé publique France montre qu’il n’y a pas de mystérieuse inflation généralisée des grosseurs malignes chez les jeunes. Un avis partagé par les autorités, et la plupart des épidémiologistes. La situation n’est pour autant pas dénuée de points noirs : sur une vingtaine de cancers étudiés, six présentent une hausse constante et significative depuis les années 2000. Pour trois d’entre eux, les carcinomes colorectaux (+ 1,43 % par an), du sein (+ 1,6 %) et du rein (+ 4,51 %), les cas sont suffisamment nombreux pour écarter la piste d’un biais lié à la taille d’échantillon.Pour le moment, les experts ne savent pas ce qui porte ces hausses inquiétantes. En dehors de variations mécaniques liées au dépistage, les épidémiologistes planchent sur la recrudescence de certains facteurs de risque connus, comme le tabac et de l’alcool chez certaines femmes ou l’augmentation généralisée du diabète et de l’obésité infantile. D’autres facteurs, comme l’alimentation transformée, le gras ou l’exposition à certaines toxines ou polluants - dont les pesticides - sont testés, sans que l’on puisse juger précisément de leur rôle."Tout ceci nous montre une hausse constante annuelle de certains cancers chez les sujets jeunes dont on ne comprend pas l’évolution. Cette tendance est également retrouvée dans d’autres pays. Cela doit surtout nous inviter à soutenir la recherche en particulier pour l’identification de nouveaux facteurs de risque, ou d’interaction entre facteurs de risque connus. Il y a besoin de données plus précises, notamment les types précis de cancers. Beaucoup de causes suspectées restent des zones d’ombre sur le plan scientifique, comme la prise d’hormones ou les perturbateurs endocriniens dont l’influence est suspectée, sans être formellement démontrée", résume Emmanuelle Mouret-Fourme, épidémiologiste et oncogénéticienne à l’Institut Curie.Un meilleur suivi, ce que s’emploie à faire l’INCa, pourrait permettre, dans les prochaines années, d’avoir des chiffres représentatifs, mais également de savoir si les cancers observés chez les plus jeunes sont de nature différente que ceux repérés chez les plus âgés. En attendant, l’institution se veut rassurante. "L’âge médian du cancer en France, c’est 70 ans chez les hommes et 68 ans chez les femmes, et les indicateurs en termes de mortalité sont positifs", indique Claire Morgand, récusant au passage une autre affirmation colportée par Le Nouvel Obs. Le magazine fait état d’un dernier chiffre, une hausse de 27,7 % des décès chez les moins de 50 ans, entre 1990 et 2019 dans le monde. En plein dans un dossier qui donne la parole aux victimes françaises, l’argument laisse entendre que la France suivrait le même destin. C’est une nouvelle fois l’inverse : "La survie standardisée [NDLR : ajustée, à population et répartition de l’âge égale] augmente de manière continue dans cette catégorie de patient", précise la spécialiste.Contacté, Le Nouvel Obs maintient ses positions et nous a transmis par mail la réponse suivante : Vous mettez en cause le travail d’une de nos journalistes sur la hausse du cancer chez les moins de quarante ans. Cette démarche nous semble contestable autant sur la forme que sur le fond. Il va de soi que nous soutenons et endossons totalement le travail de notre journaliste.Spécialiste de la santé, notre journaliste a porté de nombreux dossiers sur le sujet du cancer. Elle s’appuie, dans notre dossier de couverture, sur de nombreuses études scientifiques américaines, anglaises et françaises, ainsi que sur les discours de nombreux oncologues, chercheurs et épidémiologistes exerçant dans des centres de référence : Gustave-Roussy, premier centre européen de lutte contre le cancer, l’Institut Curie et l’Inserm. Tous ces organismes, dont il est difficile de contester la légitimité, font part de leur inquiétude grandissante devant la multiplication des cas de cancers chez les jeunes et des études qui convergent pour confirmer cette tendance.Ce week-end encore, l’institut Pasteur écrivait : "Les cancers précoces sont en augmentation inquiétante, touchant de plus en plus d’adolescents et de jeunes adultes. Cette réalité alarmante nécessite une mobilisation scientifique urgente pour comprendre les mécanismes de ces pathologies et développer des traitements innovants." Avec ce dossier, Le Nouvel Obs se place résolument aux côtés des institutions médicales et scientifiques.En ce qui concerne les critiques des épidémiologistes, voici ce que le Dr Elie Rassy en dit, dans l’interview publiée dans Le Nouvel Obs cette semaine : "Avec l’âge, le risque de survenue d’un certain nombre de pathologies augmente, dont les maladies cardiovasculaires et les cancers. Mais, récemment, plusieurs études épidémiologiques ont révélé une hausse du nombre de cancers chez les jeunes adultes, cela a donc attiré notre attention. Lorsque est parue celle du British Medical Journal, en 2023, certains épidémiologistes étaient critiques, estimant que ce bond était dû à l’accroissement général de la population. Mais d’autres études, plus précises, ont depuis mis en évidence que le ratio de personnes touchées par le cancer augmentait bien chez les moins de 40 ans. L’une des dernières en date (dans "The Breast", en octobre) montre que l’incidence du cancer du sein [nombre de nouveaux cas sur une période donnée, NDLR] n’a cessé de croître, entre 1990 et 2023, chez les femmes de 30 à 40 ans."Comme vous pouvez le constater, les propos de ces spécialistes sont très mesurés et ne reprennent pas des expressions plus débattues dans la sphère médicale ou scientifique, comme celles d’"épidémie" de cancers ou de "tsunami". Néanmoins, nier, en 2025, la hausse du cancer chez les jeunes nous semble être une regrettable erreur d’appréciation, trahissant au mieux un biais de positivité, un discours rassuriste, au pire, un déni de la réalité. Les données sont suffisantes aujourd’hui pour alerter sur cette hausse inquiétante. Le nombre de programmes de recherche lancés récemment en France, d’ores et déjà, en atteste.

Suspension de la retraite: pour Boris Vallaud, président du groupe (Socialistes et apparentés) à l'Assemblée, "c'est une victoire" bfmtv.com
mardi 14 octobre 2025 à 17:58

 + Sébastien Lecornu et son gouvernement font face ce mardi 14 octobre une deuxième journée de travail décisive. Après un premier Conseil des ministres du gouvernement Lecornu II, le Premier ministre a prononcé son discours de politique générale à l'Assemblée nationale.

Combien pourrait coûter la suspension de la réforme des retraites annoncée par Sébastien Lecornu ? lefigaro.fr
mardi 14 octobre 2025 à 17:55

 + DÉCRYPTAGE - Cette mesure, réclamée à cor et à cri par la gauche et les syndicats, a été annoncée ce mardi par le premier ministre Sébastien Lecornu, lors de son discours de politique générale à l’Assemblée nationale.

Taux de la dette : la France souffle un peu sur les marchés après les annonces de Lecornu latribune.fr
mardi 14 octobre 2025 à 17:54

 + Les marchés apparaissent plus sensibles à la possible stabilité politique du pays qu'à la suspension de la réforme des retraites. Une réaction à méditer.

Le PS prêt à faire le « pari » du débat dans l’hémicycle nouvelobs.com
mardi 14 octobre 2025 à 17:52

 + Une journée chargée pour Sébastien Lecornu. Après un conseil des ministres à 11 heures, le Premier ministre a prononcé sa déclaration de politique générale à l’Assemblée à 15 heures où il a proposé une suspension de la réforme des retraites pour espérer une non-censure des socialistes.

Le footballeur Mohamed Salah est-il vraiment inscrit sur les listes électorales au Cameroun ? Prudence 20minutes.fr
mardi 14 octobre 2025 à 17:50

 + Depuis plusieurs années, les élections présidentielles dans plusieurs pays d’Afrique font l’objet d’accusations de tricheries. Celle au Cameroun, qui a eu lieu ce dimanche 12 octobre, n’échappe pas à la règle. Dans un post Instagram, l’activiste camerounais N’Zui Manto dénonce une « fraude électorale ». La raison ? La photo du registre d’électeurs d’un bureau de vote de la commune de Ngaoundéré sur lequel figure un visage connu… Celui de « l’égyptien Mohamed Salah ». View this post on Instagram A post shared by N'ZUI MANTO (@nzuimanto1)Nom inscrit à côté du joueur : « Azert Qsdfg ». Profession : fermier. Dans sa publication, N’Zui Manto préfère ironiser sur cette situation : l’attaquant de Liverpool, « inscrit sur les listes électorales au Cameroun », « devrait quitter l’Angleterre pour voter aujourd’hui à Ngaoundéré ».FAKE OFFÀ première vue, on pourrait croire à un montage. D’autant plus que le prénom et le nom correspondent aux cinq premières lettres que l’on trouve sur la première et la deuxième ligne d’un clavier Azerty. Pourtant, cette liste d’électeurs « est bien authentique », confirme le média camerounais de fact-checking DataCheck.org, partageant la feuille « affichée à l’école publique de Tchabal Margol » dans son ensemble.Celle-ci dévoile la date de naissance complète de l’électeur, le 9 août 1985. Celle-ci ne coïncide pas avec celle de l’Egyptien, le 15 juin 1992. Autre fait surprenant, la plupart des informations liées à cet électeur - lignes 6, 7 et 8 - sont des suites de lettres sur le clavier, comme « WXCVB » sur la ligne 8.Pourtant, le site de l’organe en charge de l’organisation du scrutin, Elecam, nous indique que le numéro d’inscription figurant à gauche sur la photo (première ligne) est bien associé à un certain « Azert Qsdfg ». La photo de Mohamed Salah - qui date du début de saison 2023-2024 - figure bien dans la base de données des électeurs, mais ce n’est pas l’attaquant égyptien à proprement parler.Mohamed Salah, un nid à fake newsMais alors, simple sosie, potentielle magouille du gouvernement sortant, ou erreur dans la base de données ? Elecam n’a pour l’instant pas communiqué sur le sujet. En tout cas, plusieurs internautes s’interrogent sur la fiabilité de ces élections.Ce n’est pas la première fois que le nom ou l’image de Mohamed Salah est au cœur d’une fake news lors d’une élection présidentielle. En 2018, plusieurs médias, français et étranger, avaient affirmé que « plus d’un million d’Egyptiens avaient voté pour le footballeur » lors des élections présidentielles dans le pays, relate Libération. Or, il était impossible de savoir le nombre de bulletins sur lesquels le nom du joueur a été inscrit.Nos articles sur Mohamed SalahQuelques mois plus tard, en décembre 2018, l’attaquant a de nouveau été victime d’une intox. Plusieurs internautes égyptiens, commentant une rumeur de transfert, avaient émis l’idée que « le joueur pourrait quitter son club, si ce dernier venait à recruter un joueur israélien au mercato d’hiver », comme le rapporte Libération. Des allégations que l’entourage du joueur avait été obligé de démentir. Outre les traditionnelles rumeurs de transfert (souvent fausses) le concernant, son nom est apparu dans une fake news en 2019. Sur les réseaux sociaux, une citation sur le jeûne suivi par l’Egyptien a été attribuée à son ancien entraîneur à Liverpool, Jürgen Klopp. La déclaration était alors devenue virale. Problème : l’entraîneur allemand n’avait jamais prononcé ces mots.

Au sommet sur Gaza en Égypte, Donald Trump fait son one man show devant les dirigeants internationaux huffingtonpost.fr
mardi 14 octobre 2025 à 17:50

 + Le président des États-Unis a pris la parole à Charm el-Cheikh lors du sommet sur Gaza qu’il co-présidait avec le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi.

Sébastien Lecornu propose au Parlement la suspension de la réforme des retraites huffingtonpost.fr
mardi 14 octobre 2025 à 17:45

 + À rebours de la position historique d’Emmanuel Macron, le Premier ministre a concédé une suspension de la réforme très impopulaire.

Suspension de la réforme des retraites : «A un moment, ça se paiera», grince Patrick Martin capital.fr
mardi 14 octobre 2025 à 17:41

 + La suspension de la réforme des retraites jusqu’en 2027, annoncée par Sébastien Lecornu lors de son discours de politique générale ce mardi 14 octobre, suscite l’inquiétude du patronat. Le président du Medef, Patrick Martin, alerte sur ses conséquences économiques et budgétaires.

Aéronautique : Boeing est battu, l’Airbus A320 devient l’avion le plus vendu au monde 20minutes.fr
mardi 14 octobre 2025 à 17:41

 + Vingt ans de moins et déjà devant. Le monocouloir 737 du constructeur américain Boeing, dont le premier exemplaire a été livré en 1968, a été détrôné en septembre par l'A320, du grand rival européen Airbus, entré en exploitation en 1988, selon les données respectives des deux groupes.L’avionneur américain a annoncé mardi sur son site internet avoir livré 55 avions en septembre, dont quarante 737 MAX, soit la dernière version de la famille du 737. Cela porte le total à 12.254 exemplaires du 737 livrés depuis sa sortie, en incluant les versions d’affaires. Mais, à fin septembre, Airbus avait livré 12.257 exemplaires de son A320 (versions d’affaires incluses), d’après les chiffres annoncés le 8 octobre.Les deux familles ont connu des mises à jour importantes depuis leurs tout premiers vols, en particulier au niveau des moteurs et de leurs composants pour réduire notamment leur consommation de carburant, leur volume sonore.Mais les livraisons du 737 ont été brutalement interrompues pendant vingt mois dans le monde entier après deux accidents du 737 MAX 8 en 2018 et en 2019, qui ont fait 346 morts. Sa production est actuellement plafonnée par le régulateur aérien (FAA) à 38 par mois depuis mars 2024, à la suite d’un incident en vol sur un 737 MAX 9 ayant fait quelques blessés légers. La direction de Boeing, qui a engagé des mesures drastiques pour améliorer la qualité de la production, compte demander d’ici la fin de l’année l’autorisation de passer à 42 par mois, puis au-delà courant 2026.De son côté, Airbus a pâti ces dernières années de problèmes de moteurs et signalait encore fin juillet des « problèmes persistants d’approvisionnement en moteurs sur le programme A320 ».

Budget des sports : une baisse contenue en 2026, mais des crédits gelés pour l’avenir lemonde.fr
mardi 14 octobre 2025 à 17:39

 + Le projet de loi de finances 2026, que « Le Monde » a consulté, prévoit une baisse de − 6,53 % en crédits de paiement et de − 18,24 % en autorisations d’engagement alloués au ministère des sports.

En Belgique, une manifestation massive à Bruxelles contre les coupes budgétaires du nouveau gouvernement fédéral lemonde.fr
mardi 14 octobre 2025 à 17:38

 + La police a dénombré 80 000 manifestants dans la capitale belge, un pic nettement supérieur aux 60 000 personnes mobilisées après la mise en place du nouveau gouvernement fédéral. Ce dernier prépare d’importantes coupes dans le projet de budget 2026.

Sébastien Lecornu reconnaît des «anomalies» dans la fiscalité des très grandes fortunes lefigaro.fr
mardi 14 octobre 2025 à 17:33

 + «La fiscalité des très grandes fortunes parmi nos compatriotes a pu interpeller un certain nombre d’entre vous», a concédé ce mardi le premier ministre lors de son discours de politique générale devant l’Assemblée.

Affaire Bétharram : un Ivoirien dépose une plainte, la première pour des faits commis à l’étranger lemonde.fr
mardi 14 octobre 2025 à 17:30

 + Sylvestre D., un ancien enfant de chœur, a saisi le procureur de la République de Pau pour des faits d’« agression sexuelle » commis en 1990 par le prêtre Benat Ségur, alors vicaire de la paroisse Saint-Bernard d’Adiopodoumé, à Abidjan.

Edouard Geffray, nouveau ministre de l’Education : un "monstre froid" chouchou de Blanquer… et de Ndiaye lexpress.fr
mardi 14 octobre 2025 à 17:30

 + Qui est vraiment Edouard Geffray, le nouveau ministre de l’Education nationale, inconnu du grand public et pourtant grand familier de la rue de Grenelle ? Depuis l’annonce de sa nomination au sein du gouvernement Lecornu, le 12 octobre 2025, cet énarque de 47 ans est souvent présenté comme "l’ancien bras droit de Jean-Michel Blanquer". En 2017, ce dernier lui confie la Direction générale des ressources humaines de l’immense machine éducative. Avant de le propulser Directeur général de l’enseignement scolaire (Dgesco) en 2019. Un poste de "numéro deux" du ministère qu’il occupera jusqu’en 2024."Cette double compétence est assez rare. Pouvoir compter sur un fin connaisseur du sujet, directement opérationnel, est un atout indéniable dans la période d’incertitude actuelle", confie Jean-Michel Blanquer. Une fois n’est pas coutume, l’ancien ministre est d’accord… avec son successeur, Pap Ndiaye. "Lorsque j’ai rencontré Edouard Geffray pour la première fois, ce dernier pensait peut-être qu’il allait être remercié. Mais j’ai toujours considéré que l’administration pouvait servir des ministres qui avaient des points de vue différents. La suite m’a montré que j’avais raison", raconte l’historien qui salue la "loyauté", la "compétence", et le "sens de l’intérêt général et du service public" de son ancien Dgesco.Un fin "techno"Edouard Geffray est le septième ministre de l’Education depuis 2022. Il succède ainsi à Pap Ndiaye, Gabriel Attal, Amélie Oudéa-Castera, Nicole Belloubet, Anne Genetet et Élisabeth Borne. Reste à savoir si ce fin "techno", chargé jusque-là de mettre en musique la feuille de route dictée par les différents ministres auprès desquels il a officié ces dernières années, réussira sa mue politique. "Je serais bien incapable de vous dire quelles sont ses convictions réelles et sa vision personnelle du monde éducatif. Edouard s’est toujours effacé derrière ses fonctions de serviteur de l’Etat. Mais je pense qu’il arrivera à imprimer sa marque si on lui en laisse le temps", confie ce haut fonctionnaire avec qui il a étroitement travaillé.Tout le monde loue sa grande connaissance des dossiers. L’ancien DGRH et DGESCO aura traversé pas mal de tempêtes : d’abord la crise sanitaire puis les débats houleux autour de la réforme du bac et du lycée qui ont nécessité bien des ajustements. Pierre Mathiot, l’un des principaux architectes de cette dernière réforme vante les "qualités de calme et de résilience" d’Edouard Geffray. "Toujours très posé, il ne s’énerve jamais. C’est aussi un énorme bosseur, avec ce petit côté monstre froid qui ne laisse rien paraître", poursuit-il.Passé par le cabinet de l’éphémère ministre de la justice François Bayrou en 2017, Edouard Geffray débarque, cette même année, rue de Grenelle. En terre totalement inconnue. "Lui qui ne connaissait rien à l’Education a très vite fait preuve d’une belle capacité intellectuelle. Son parcours au sein de l’administration fait qu’il connaît parfaitement le système de l’intérieur", affirme l’ancien inspecteur général Jean-Charles Ringard. Avant d’ajouter : "Humainement parlant, ce père de famille de cinq enfants, grand amoureux de la montagne, est un type aussi sympa qu’accessible".Bernard Toulemonde, ancien recteur et ex-membre de plusieurs cabinets ministériels, reconnaît les qualités d'"excellent juriste" de ce conseiller d’Etat. "Pourtant, lors de son passage à la DGRH, connue pour son inertie et son caractère extrêmement bureaucratique, rien n’a changé. Edouard Geffray a préféré jouer la prudence pour éviter de trop se mettre les syndicats à dos. Sa nomination comme ministre est l’assurance que le mammouth restera totalement immobile", lâche-t-il.Des remous en interne Et Bernard Toulemonde de rappeler que la nomination d’Edouard Geffray au poste de Dgesco avait suscité pas mal de remous en interne à l’époque : "Jusque-là, cette fonction avait toujours été occupée par quelqu’un du sérail c’est-à-dire à un ex-recteur ou un ancien professeur. Confier le pilotage pédagogique du ministère à un non-pédagogue, c’était une première !"Certains reprochent, notamment, à Edouard Geffray de ne pas avoir suffisamment accompagné la réforme du dédoublement des classes de grandes sections, CP et CE1 en réseaux prioritaires. Pourtant l’une des mesures phares de Jean-Michel Blanquer. "Pour que celle-ci porte totalement ses fruits, il aurait fallu faire évoluer les pratiques pédagogiques des enseignants. Un domaine dans lequel il a toujours refusé de s’impliquer", regrette ce fin connaisseur des rouages du ministère. "Personne ne coche toutes les cases ! Il aura au moins eu le mérite de tenir la barre en coulisses et d’assurer une forme de continuité malgré la succession des derniers ministres, très novices pour la plupart", défend cet autre haut fonctionnaire.Durant toutes ces années passées au ministère, Edouard Geffray aura aussi appris à manier le dialogue avec les syndicats. "Lors des audiences syndicales auxquelles j’ai pu assister avec lui, notamment autour de la réforme du lycée, il s’est toujours montré accessible et courtois. Se gardant bien de faire des annonces tranchées devant les représentants", explique Jean-Charles Ringard. Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU, a pourtant le souvenir d’un homme "raide et cassant" à ses débuts. "Lors d’une émission du Téléphone Sonne, sur France Inter, consacrée à la réforme du bac, il nous avait accusés d’être des "ventilateurs à angoisse", reprenant une expression de Jean-Michel Blanquer. Ce qui revenait à nier totalement les arguments qu’on pouvait leur opposer", raconte-t-elle. Avant de reconnaître que l’homme s’est assoupli durant ses derniers mois passés à la Dgesco. "Lui qui s’est toujours retranché derrière son statut de haut fonctionnaire se retrouve dans une position décisionnaire. On attend de voir quel genre de ministre il sera".En 2021, après la démission de Frédéric Mion, il s’était porté candidat à la présidence de Sciences Po. Edouard Geffray, qui a rejoint le Conseil d’Etat il y a quinze mois, n'a jamais cessé de s’intéresser à l’Education. En septembre 2025, il a remis un rapport sur l’éducation à l’image et au cinéma à Élisabeth Borne et Rachida Dati. "Il n’est pas là par hasard, contrairement à certains de ses prédécesseurs", insiste l’un de ses proches. Mais dans ce contexte politique aussi difficile qu’inédit, sa marge de manœuvre est très faible. "Même en admettant que le gouvernement survive à la semaine en cours, le nouveau ministre de l’Education, surtout connu pour ses compétences techniques, aura-t-il assez de poids politique pour remporter les arbitrages budgétaires ? J’avoue que je suis assez sceptique", confie Alain Boissinot, ex-directeur de l’enseignement scolaire et ancien recteur d’académie.L’enjeu est pourtant essentiel pour le monde éducatif. Parmi la pile de dossiers qui l’attend sur son bureau se trouve aussi celui de la réforme de formation des enseignants qui sera appliquée à la rentrée 2026. "L’avantage est qu’Edouard Geffray connaît très bien le sujet. Et heureusement car cette réforme qui vise à déplacer le concours du niveau bac + 5 à bac + 3 nécessite encore beaucoup d’ajustements techniques", explique Alain Frugière, président du réseau national des Inspé. Reste à savoir combien de temps il occupera son fauteuil de ministre.

Se vacciner contre la grippe ou le Covid-19, est-ce utile si on n’est pas à risque ? 20minutes.fr
mardi 14 octobre 2025 à 17:19

 + La campagne de vaccination contre la grippe et le Covid a débuté mardi. Comme chaque automne et hiver, les autorités sanitaires incitent les 19 millions de Français jugés à risque de complications à se faire vacciner contre les deux virus. Sont concernées les personnes âgées de plus de 65 ans, celles immunodéprimées, les femmes enceintes et de nombreuses personnes atteintes de maladies chroniques, comme l’obésité, le diabète ou un cancer. Mais celles n’entrant dans aucune de ces cases ont-elles un intérêt à se faire vacciner ? Spoiler : oui.Un intérêt personnelL’intérêt de la vaccination peut d’abord être individuel. Les personnes ayant cru mourir lors de la virulente grippe de l’hiver dernier et ne souhaitant pas recommencer l’expérience cette année peuvent avoir envie d’y avoir recours. « La vaccination réduit de 45 % le risque de tomber malade », rappelle Benjamin Davido, médecin infectiologue et référent Covid-19 à l’hôpital Raymond Poincaré de Garches. « Pour la grippe, des études montrent que la vaccination donne lieu à des formes cliniques atténuées dans leur intensité et leur durée », ajoute Bruno Lina, virologue et directeur du CNR (centre national de référence des virus respiratoires).La vaccination diminue également le risque de faire une forme grave. Contrairement aux idées reçues, si les personnes âgées et celles à risque sont très majoritaires chez les patients présentant des formes graves, les autres n’en sont pas exemptées. « Chaque année, on observe des décès liés à la grippe chez des enfants, des adolescents et des adultes n’ayant aucun facteur de risque, témoigne le professeur Lina. Cela peut être dû à une fulminante ou à des surinfections bactériennes favorisées par l’infection grippale. »Enfin, dernier intérêt personnel : le risque de séquelles. « On se focalise sur les morts mais pas sur les séquelles de la maladie, estime Benjamin Davido. Le vaccin diminue par exemple de 30 % le risque de développer un Covid long. »Un intérêt pour ses prochesAu-delà de sa propre santé, l’intérêt de la vaccination est aussi de protéger son entourage. Il s’agit de la « stratégie du cocooning ». « On recommande aux personnes travaillant avec des personnes faibles ou aux proches d’une personne à risque de se faire vacciner », souligne le docteur Davido. Une incitation d’autant plus intéressante que les moins de 50 ans répondent mieux aux vaccins que leurs aînés. « C’est la raison pour laquelle, en Angleterre, la campagne de vaccination contre la grippe est axée sur les enfants car ce sont eux qui entretiennent et alimentent l’épidémie, illustre le professeur Lina. 60 à 70 % des petits Anglais sont vaccinés contre seulement 2 à 3 % des enfants en France. »Mais avant de vacciner l’entourage, faudrait-il encore que les personnes à risque elles-mêmes le fassent. Lors de l’hiver 2024‑2025, seuls 22 % de celles de plus de 65 ans avaient reçu un vaccin contre le Covid-19, et 53,7 % contre la grippe, selon le ministère de la Santé. Un intérêt pour la sociétéEnfin, dernier argument : l’intérêt de la vaccination est aussi économique. « Consulter un médecin, acheter des médicaments et être en arrêt maladie coûte cher à l’Etat, insiste Benjamin Davido. A l’heure où on cherche à faire des économies de santé, il est bon de le rappeler. » Si le vaccin contre le Covid-19 est intégralement remboursé pour toutes et tous, celui contre la grippe ne l’est qu’à hauteur de 70 % pour les personnes n’étant pas à risque.

Le gouvernement Lecornu “ne tient que par la peur des électeurs” courrierinternational.com
mardi 14 octobre 2025 à 17:14

 + Dans sa déclaration de politique générale, mardi 14 octobre, le Premier ministre a annoncé son intention de suspendre la réforme des retraites, une des conditions posées par le Parti socialiste pour ne pas censurer. L’exécutif est prêt à tout pour retarder le “moment où la démocratie reprendra ses droits”, selon le correspondant à Paris du journal suisse “Le Temps”, dans cette chronique publiée avant le discours.

Sur M6, «Pékin Express : La route des glaces » promet un retour aux sources huffingtonpost.fr
mardi 14 octobre 2025 à 17:05

 + L’émission phare de la chaîne revient pour une 21ᵉ saison avec un nouveau défi. Dans cette édition, les candidats vont devoir faire face au froid kazakh.

Crue monstre de la Seine : le plan d’Enedis pour maintenir à flot le réseau électrique de Paris lexpress.fr
mardi 14 octobre 2025 à 17:00

 + Le Zouave boit la tasse pour la première fois. La statue en pierre du pont de l’Alma, vigie parisienne du niveau de la Seine, n’avait jamais vu l’eau monter autant. Lors de la dernière grande crue centennale, en 1910, le fleuve s’était élevé à 8,62 mètres. Le Zouave en avait alors jusqu’aux épaules. Cette fois-ci, le record est battu. Les quais baignent sous les eaux brunâtres, les routes attenantes se transforment en piscine. Seul un endroit semble curieusement résister aux flots débordants, entre les ponts de l’Alma et des Invalides. Des montants métalliques d’environ deux mètres recouverts d’une bâche étanche, elle-même sécurisée par de lourdes chaînes, sont disposés en ovale. Au centre, rien de visible. Ces 350 aquabarrières sont pourtant cruciales à la protection d’un des postes sources parisiens d’Enedis, installé en sous-sol, à quelques mètres seulement du lit du fleuve. Sans lui, près de 32 000 foyers du secteur se retrouveraient dans le noir.Si le scénario d’une telle crue catastrophe reste fictif, il n’en demeure pas moins très étudié - L’Express s’en faisait écho l’an dernier. La capitale s’y prépare cette semaine dans un exercice grandeur nature. L’eau et l’électricité ne faisant pas bon ménage, le gestionnaire du réseau Enedis en profite pour faire ses gammes autour de ce poste source. L’un des plus "sensibles" en cas de forte crue avec celui du secteur de Javel, non loin du pont Mirabeau. Tous les deux sont enterrés, avec certains étages se trouvant sous le niveau du fleuve. Ce qui les expose à plusieurs risques d’inondations : par le haut si la Seine déborde ; par le bas si le niveau des nappes phréatiques remonte ; par les côtés en cas d’infiltrations."Paris est un gruyère, résume Nicolas Perrin, directeur régional d’Enedis pour Paris. Il y aura forcément des gens privés d’électricité en cas de crue. Dans un scénario similaire à 1910, près de 500 000 foyers seraient touchés en Ile-de-France. Les personnes ayant les pieds dans l’eau le comprennent. Mais ceux qui sont au sec ont plus de mal à l’entendre. Notre objectif, dans les prochaines années, est de réduire de 90 % le nombre de clients coupés mais non inondés."Aquabarrières et système de pompageEnedis cherche à colmater autant de failles que possible dans son tentaculaire - mais invisible - réseau parisien. Le gestionnaire dépense près de 140 millions d’euros annuels pour des travaux, dont une partie pour l’adaptation et la résilience de ses installations. Les 36 postes sources réparties dans la ville (31 en immeubles, 5 sous terre) sont en première ligne, puisqu’ils assurent l’interface avec le réseau haute tension de RTE. Près de 5 millions d’euros ont été investis dans celui d’Alma, construit dans les années 1970 "avec le foncier qui était disponible", précise Nicolas Perrin. Autrement dit : il a fallu optimiser, et il le faut encore.En plus des aquabarrières en surface, d’autres protections étanches sont installées à chaque niveau devant l’immense transformateur et les rangées de câbles, cachés derrière des portes dignes d’un sous-marin. L’édifice possède aussi un système de pompage à tous les étages : une montée anormale est automatiquement détectée, et l’eau évacuée en surface. Un million d’euros de plus ont été débloqués pour des travaux complémentaires, par exemple remonter des batteries dans les étages supérieurs.Un réseau en toile d’araignéeQuand le Zouave a les chevilles dans l’eau, soit environ cinq mètres de crue, les quais sont fermés depuis longtemps, la navigation fluviale interrompue. Enedis passe alors en mode alerte pour minimiser les impacts. "Tous nos dispositifs sont prévus pour retarder au maximum le moment de mise hors tension, détaille Nicolas Perrin. Ceci afin d’éviter les risques de court-circuit et d’endommager les équipements qu’il faudrait changer une fois la décrue passée. Car un caisson étanche n’est pas fait pour assurer le fonctionnement du matériel, mais pour le préserver des saletés charriées par les eaux." Si l’installation d’Alma est menacée, les opérateurs l’éteignent à distance et basculent les consommateurs sur les postes sources les plus proches. "Il n’est cependant pas certain, en cas de crue, de pouvoir assurer la résilience des postes adjacents", convient le directeur régional. Dans les cas les plus extrêmes, des postes sources mobiles peuvent être déployés en une centaine d’heures. Mais toujours à proximité d’un nœud du réseau, même s’il est hors d’usage.Cette redondance est constamment renforcée par Enedis : un système en toile d’araignée, où un fil endommagé peut aussitôt être compensé par deux autres. La logique est similaire pour les 5 000 postes de distribution qui assurent la jonction, dans un deuxième temps, avec les coffrets électriques, souvent installés au pied des immeubles ou en sous-sol. "La dépendance énergétique constitue la première source de vulnérabilité des systèmes urbains. À l’échelle locale, la perte de réseau électrique mais aussi de ceux qui en dépendent directement (alimentation en eau potable, assainissement, télécommunications) pose de nombreuses questions en termes de capacité de maintien des populations dans leur logement pendant plusieurs jours", note l’Institut Paris Région. L’arrêt ou le dysfonctionnement "d’installations d’importance vitale localisées en bordure de la Seine, de la Marne ou de l’Oise compliqueraient encore davantage les conditions de vie et d’approvisionnement de plusieurs dizaines, voire centaines de milliers d’habitants supplémentaires", ajoute-t-il.En 1910, Paris était bien moins urbanisée. Il avait tout de même fallu attendre plusieurs mois pour que la majorité des évacués puissent revenir chez eux. Le coût de la crue a été estimé à 1,6 milliard d’euros. "À l’époque, les pertes humaines sont limitées, mais les dégâts matériels massifs. Des réseaux souterrains (électricité, téléphone, métro) sont partiellement détruits. En 2025, les enjeux sont décuplés : infrastructures critiques, immeubles de grande hauteur, hôpitaux et data centers sont aujourd’hui exposés", pointe la Caisse Centrale de Réassurance (CCR). La facture d’un tel scénario s’élèverait aujourd’hui, selon une estimation de l’OCDE, à près de 30 milliards d’euros de dommages directs. Et du double dans les cinq années suivantes. Avec ses investissements, Enedis espère bien limiter les dégâts et maintenir la lumière dans Paris. Sous l’œil toujours attentif de l’immuable Zouave du pont de l’Alma.

First Wap, la discrète entreprise de cybersurveillance chargée de suivre à la trace journalistes, personnalités et cadres dirigeants lemonde.fr
mardi 14 octobre 2025 à 17:00

 + Peu connu du grand public, ce vétéran du secteur vend depuis plus de vingt ans une solution de géolocalisation, y compris à des régimes autoritaires. Parmi ses cibles : un journaliste enquêtant sur le Vatican, un employé d’Airbus ou la star de cinéma Jared Leto.

Guerre en Ukraine : tous les ingrédients d’une dangereuse escalade sont réunis, par Peter Schroeder (ex-CIA) lexpress.fr
mardi 14 octobre 2025 à 17:00

 + Le 9 septembre, la Russie a envoyé environ 20 drones de reconnaissance et de diversion non armés en Pologne. Il s’agissait d’une escalade notable du risque pris par la Russie au cours d’une année principalement marquée par des manœuvres diplomatiques. Les commentateurs n’ont pas tardé à suggérer que Moscou tentait de tester la réaction de l’Otan et d’exercer une pression susceptible de créer des divisions au sein de l’Alliance. Quelles que soient les motivations de Vladimir Poutine, cet épisode marque un tournant dans un conflit qui dure depuis plus de trois ans. Après avoir testé le courage du président Trump et tiré leurs propres conclusions, Moscou, Kiev et Bruxelles ne se tournent désormais plus vers Washington. Et alors que Donald Trump cherche à se désengager, l’initiative passe à la Russie et à l’Ukraine, faisant entrer la guerre dans une phase plus dangereuse, où les risques d’escalade et d’élargissement du conflit ne feront qu’augmenter.Seuls les flagorneurs de Trump croient encore qu’il va imposer des sanctions sévères à MoscouPendant la majeure partie de l’année 2025, Washington a été le principal protagoniste. Donald Trump est arrivé au pouvoir en janvier en affirmant qu’il réglerait le conflit en 24 heures. Il a souligné son désir de "mettre fin aux tueries" et d’arrêter une guerre qui, selon lui, n’aurait jamais commencé s’il avait été président. Alors que Washington prenait l’initiative, Poutine, Zelensky et les dirigeants européens se sont tous concentrés sur la manière de réagir aux plans de Trump, de manipuler sa compréhension du conflit, d’esquiver la pression américaine et de rejeter la responsabilité de l’échec diplomatique sur l’autre camp. Volodymyr Zelensky a pris un mauvais départ. Sa rencontre désastreuse de février dans le bureau Ovale a failli faire sombrer la position stratégique de l’Ukraine. Mais, avec l’aide de prétendus "conseillers" européens de Trump, Kiev a réussi à redresser la barre. Zelensky s’est montré plus conciliant avec le président américain et moins irritable, se rangeant - d’un point de vue rhétorique - derrière Washington et veillant à ce que l’Ukraine continue de bénéficier de l’aide américaine. Cependant, Kiev a sans aucun doute pris conscience de la précarité de sa position vis-à-vis de l’administration Trump, une prise de conscience qui guidera sa stratégie à l’avenir.Pour Poutine, l’année 2025 a été l’occasion d’évaluer le président américain dans un nouveau contexte. Malgré des relations globalement positives entre les deux dirigeants, le premier mandat de Trump avait été mitigé pour la Russie. Il était incohérent, imprévisible et incapable de stabiliser les relations bilatérales. Si Poutine s’est réjoui du renouveau des relations cette année, les résultats se font encore attendre. Après leur rencontre en Alaska, Poutine a probablement conclu que Trump n’était ni disposé ni capable de faire pression sur Kiev pour parvenir à un règlement conforme aux exigences russes. Dans le même temps, il est désormais clair pour Poutine que Trump n’est pas non plus prêt à accroître sensiblement la pression sur Moscou.La vision de Trump sur la guerre en Ukraine a toujours été étroite et dictée par ses propres intérêts personnels. Oui, il veut mettre fin aux tueries - il a un certain instinct humanitaire ! - mais il voulait surtout remporter le prix Nobel de la paix et être salué comme un homme d’État. Aujourd’hui, après des mois de diplomatie, Trump semble avoir compris qu’il n’obtiendra ni la paix en Ukraine, ni un prix. Alors, comme un enfant égocentrique qui n’obtient pas ce qu’il veut, Trump range ses jouets et rentre chez lui. Il dissimule ce désengagement derrière un discours musclé à l’égard de la Russie, qui, à ce stade, n’a plus vraiment de crédibilité : seuls les flagorneurs de Trump croient encore qu’il va imposer des sanctions sévères à Moscou. Les conseillers de la Maison-Blanche tentent de maintenir l’illusion, suggérant que Trump serait à l’origine d’une nouvelle campagne de pression reposant sur des attaques de drones contre les raffineries de pétrole russes. Pourtant, les services de renseignement américains soutiennent les frappes ukrainiennes depuis des années. Il n’y a donc là rien de nouveau.Bien que l’instinct et l’ambition de Trump d’apporter la paix en Ukraine puissent être considérés comme louables, son incompétence a anéanti toute possibilité d’y parvenir. Donald Trump ne comprend pas le conflit et les responsables qui le conseillent n’ont aucune expertise sur la région. Son initiative s’est donc concentrée sur un cessez-le-feu immédiat, qui était voué à l’échec avec la Russie, peu importe les concessions qu’il a tenté d’offrir à Poutine. Comme l’a publiquement suggéré le dirigeant russe il y a près de quatre ans, une pression militaire est nécessaire pour mener de véritables négociations. Il ne renoncera pas à son principal moyen de pression en échange de vagues et hypothétiques promesses de traiter les questions fondamentales à un moment indéterminé dans le futur.Ainsi, alors que Trump se désengage et que Moscou et Kiev perçoivent une urgence accrue à obtenir une percée stratégique — devenant plus enclins à prendre des risques accrus — la situation est propice à une escalade potentielle. L’échec de la diplomatie avec Trump remet la balle dans le camp de Moscou. La théorie de la victoire de Poutine reste en grande partie la même : contenir la guerre à l’intérieur des frontières ukrainiennes, priver l’Ukraine de l’aide occidentale, épuiser sa résistance, et forcer Kiev à capituler. Jusqu’à présent, la Russie n’a pas été en mesure de porter un coup décisif. Bien que malmenées, l’armée et l’économie russes peuvent poursuivre l’assaut. Cependant, Poutine ne souhaite certainement pas se battre éternellement. Les défis économiques ne feront que s’accroître et les frappes de drones ukrainiens causent de plus en plus de dégâts au secteur énergétique russe. Face à la position de plus en plus précaire de Kiev, Poutine est donc susceptible d’intensifier les frappes contre l’Ukraine afin de hâter une résolution du conflit aux conditions de Moscou.Kiev aussi pourrait prendre plus de risquesEt avec Trump en retrait, Poutine sent aussi qu’il doit agir pour maintenir la guerre confinée à l’Ukraine, en dissuadant l’Europe de s’impliquer plus directement. En ce sens, l’incursion de drones en Pologne peut être interprétée comme un tir de semonce adressé à l’Europe, l’avertissant des dangers liés à toute "force de réassurance" ou à l’établissement de "zones d’exclusion aérienne" en Ukraine.Mais Vladimir Poutine n’est probablement pas le seul à être prêt à prendre plus de risques pour enrayer les tendances inquiétantes du conflit. Kiev doit également s’inquiéter du fait que le temps ne joue pas en sa faveur, car la société se lasse de la guerre et l’armée perd lentement du terrain sur le champ de bataille. L’État n’a pas été en mesure de résoudre sa pénurie de main-d’œuvre et dépend de l’aide financière occidentale pour subsister. La population se montre de plus en plus critique à l’égard du leadership de Zelensky, de son incapacité à mettre fin à la guerre, ainsi que de la concentration du pouvoir entre ses mains.Face à ces tendances militaires, politiques et économiques alarmantes, et alors qu’il devient effroyablement clair que Washington ne les inversera pas et que l’Europe ne le peut pas, Kiev pourrait devenir de plus en plus désespérée pour changer le cours de la guerre. Les partisans de l’Ukraine à Washington, nouvellement habilités par le désengagement de Donald Trump, ainsi que les "faucons de salon" en Europe exhorteront davantage Kiev à agir. Cela signifie prendre des risques plus importants en utilisant les moyens dont l’Ukraine dispose : frapper plus profondément en territoire russe, s’en prendre aux capacités stratégiques de la Russie, assassiner des figures de haut rang, et intensifier les efforts pour porter la guerre sur le sol russe, directement auprès de sa population.Tous les ingrédients d’une phase plus dangereuse de la guerre sont réunis. Moscou conserve une position avantageuse, mais qui pourrait s’éroder, ce qui la poussera probablement à redoubler d’efforts. L’Ukraine, de son côté, comprend qu’elle ne peut pas se contenter de tenir bon, mais qu’elle doit inverser les tendances négatives sur les plans militaire, politique et économique, et prendra des mesures de plus en plus risquées.Pendant ce temps, Donald Trump, occupé à poursuivre ses ennemis intérieurs ou à faire exploser des yachts dans les Caraïbes, consacrera bien peu d’attention à la prévention de ces nouveaux dangers.*Peter Schroeder est chercheur principal associé au Programme de sécurité transatlantique du Centre pour une nouvelle sécurité américaine (CNAS). Expert en politique étrangère et de sécurité russe, il a également été analyste principal et directeur à la CIA.

Cette papeterie provençale qui fait le choix du marché américain latribune.fr
mardi 14 octobre 2025 à 16:58

 + Originaire d’Aix-en-Provence, All the ways to say a opté pour une stratégie d’implantation de filiale outre-Atlantique, une façon de mieux s’adresser au marché américain. Et de mener son développement en tenant compte des nouvelles taxes douanières.

Le cerveau des femmes rétrécit moins vite, mais elles ne sont pas protégées d’Alzheimer pour autant courrierinternational.com
mardi 14 octobre 2025 à 16:56

 + Les diagnostics d’Alzheimer sont deux fois plus nombreux chez les femmes que chez les hommes. Une équipe de chercheurs a donc voulu documenter l’évolution du volume du cerveau en fonction de l’âge chez les deux sexes. Étonnamment, ils ont constaté que l’atrophie était plus prononcée au sein de la gent masculine. L’étude permet d’écarter certaines pistes censées expliquer l’apparition de troubles cognitifs.

La Grèce en grève contre la journée de travail de 13 heures, une réforme du gouvernement conservateur nouvelobs.com
mardi 14 octobre 2025 à 16:55

 + Le projet de loi prévoit notamment que, moyennant rémunération supplémentaire de 40 %, un employé puisse travailler jusqu’à 13 heures par jour pour un seul employeur. La gauche et les syndicats dénoncent une réforme « digne du Moyen Age ».

Malus auto : et si Lecornu taxait jusqu’à 100 000 euros les voitures les plus polluantes, dès 2028 ? capital.fr
mardi 14 octobre 2025 à 16:50

 + Quand la France ajuste sa fiscalité verte sur l’automobile. Dans le projet de loi de finances 2026, enfin présenté, le Premier ministre imagine d’alourdir encore le malus CO2, en durcissant le barème des taxes sur une année de plus, jusqu’à la fin de 2028. Voici ce que vous devez savoir, pour tenter de faire quelques économies sur votre achat auto.

Chaufferie biomasse : Dalkia déploie le plus grand réseau de récupération
mardi 14 octobre 2025 à 16:45

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Un mois après l’assassinat à Lyon d’Ashur Sarnaya, un chrétien d’Irak, la justice antiterroriste se saisit de l’enquête lemonde.fr
mardi 14 octobre 2025 à 16:43

 + Cet homme, qui avait fui l’Irak pour s’installer en France, a été assassiné, le 10 septembre, tandis qu’il tournait un live vidéo sur TikTok, où il avait l’habitude de parler de sa foi chrétienne. Parti en cavale, le principal suspect, un Algérien de 27 ans, a été arrêté le 2 octobre en Italie.

Suspension de la réforme des retraites, contribution des grandes fortunes... Ce qu’il faut retenir du discours de politique générale de Sébastien Lecornu lefigaro.fr
mardi 14 octobre 2025 à 16:37

 + Le premier ministre a dévoilé, ce mardi après-midi, sa feuille de route, sur fond de menaces de censure des oppositions. En premier lieu de la part du Parti socialiste, qui tient le destin du gouvernement entre ses mains.

Après la guerre à Gaza, Donald Trump entend “se concentrer sur la Russie” courrierinternational.com
mardi 14 octobre 2025 à 16:34

 + Alors que Donald Trump reçoit Volodymyr Zelensky vendredi 17 octobre, la presse étrangère s’interroge : fort de son succès au Proche-Orient, le président américain a-t-il désormais plus de chances de faire plier Vladimir Poutine ? Ses menaces de livrer des missiles Tomahawk à l’armée ukrainienne inquiètent en tout cas les médias de Moscou.

Italie-Israël, un match sous haute tension qui fait trembler la ville d’Udine courrierinternational.com
mardi 14 octobre 2025 à 16:32

 + Mardi 14 octobre, à 20 h 45, l’Italie et Israël jouent un match décisif dans leur parcours pour la qualification à la Coupe du monde 2026. Pourtant, au vu de la mobilisation qui s’annonce dans la ville d’Udine, qui accueille la partie, l’enjeu footballistique passe presque au second plan. Comme c’est souvent le cas lorsque Israël joue.

Luxe: l’Union européenne sanctionne Gucci, Chloé et Loewe mediapart.fr
mardi 14 octobre 2025 à 16:26

 + L’Union européenne a annoncé mardi avoir infligé des amendes d’un total de 157 millions d’euros aux maisons de luxe Gucci, du groupe Kering, Loewe, du groupe LVMH, et Chloé, pour des infractions aux règles de la concurrence.

La réforme des retraites suspendue : à quel âge pourrez-vous partir, et avec combien de trimestres ? capital.fr
mardi 14 octobre 2025 à 16:23

 + Le Premier ministre Sébastien Lecornu a décidé, lors de son discours de politique générale ce mardi 14 octobre, de suspendre la réforme des retraites de 2023. L’âge légal de départ ne sera donc plus relevé jusqu’en 2028, tout comme le nombre de trimestres exigés. Explications.

Les médias refusent de se soumettre aux règles du Pentagone courrierinternational.com
mardi 14 octobre 2025 à 16:21

 + Du “Washington Post” à la chaîne trumpiste Newsmax, les médias américains s’opposent massivement aux nouvelles règles du Pentagone, qui veut imposer aux journalistes de ne diffuser que des informations officielles.

“Le peuple a choisi” : Issa Tchiroma Bakary se déclare vainqueur de la présidentielle au Cameroun courrierinternational.com
mardi 14 octobre 2025 à 16:09

 + Alors que les résultats de l’élection présidentielle camerounaise du 12 octobre n’étaient pas attendus avant le 26 octobre, l’opposant Issa Tchiroma Bakary a revendiqué une “victoire écrasante” face à Paul Biya, au pouvoir depuis 1982. D’autres candidats lui ont apporté leur soutien.

Exploration spatiale : comment l'Europe souhaite s'émanciper des États-Unis latribune.fr
mardi 14 octobre 2025 à 16:05

 + L'Agence spatiale européenne (ESA) souhaite bâtir une vision beaucoup plus souveraine en matière d'exploration spatiale en vue de s'émanciper des États-Unis.

« Yokai - Le monde des esprits » : Eric Khoo signe une fable lumineuse sur le deuil nouvelobs.com
mardi 14 octobre 2025 à 16:00

 + Entre douceur et mélancolie, le cinéaste singapourien explore la frontière entre les vivants et les morts, avec une Catherine Deneuve d’une grâce souveraine. Ce soir à 22h30 sur Ciné+ Festival.

Les papeteries de Condat à vendre : l’ultime sursis d'une usine emblématique et modernisée latribune.fr
mardi 14 octobre 2025 à 15:53

 + En Dordogne, la dernière papeterie française dédiée au papier couché pour livres cherche un repreneur. Le site a déjà fait sa transition écologique et ne demande qu'à accueillir un nouveau projet industriel suite au désengagement de son actionnaire.

Suspension de la réforme des retraites : les députés de gauche applaudissent chaleureusement l’annonce de Lecornu lefigaro.fr
mardi 14 octobre 2025 à 15:52

 + Lors de son discours de politique générale devant l’Assemblée nationale ce mardi, Sébastien Lecornu a annoncé demander la suspension de la réforme de 2023 sur les retraites jusqu’à l’élection présidentielle.

Âge légal, carrières longues… Ce qu’implique concrètement la suspension de la réforme des retraites lefigaro.fr
mardi 14 octobre 2025 à 15:51

 + DÉCRYPTAGE - Cette mesure, réclamée à cor et à cri par la gauche et les syndicats, a été annoncée ce mardi par le premier ministre Sébastien Lecornu, lors de son discours de politique générale à l’Assemblée nationale.

Gel des retraites, taxe sur les holdings : ce que contient le projet de budget Lecornu france24.com
mardi 14 octobre 2025 à 15:50

 + Le gouvernement a présenté mardi un budget prévoyant près une trentaine de milliards d’euros d’économies pour freiner la dérive des finances publiques. Un projet qui repose sur des hypothèses "optimistes" de croissance en 2026, selon le Haut conseil des finances publiques et qui devrait être largement modifié par le Parlement.

Incendie dans une discothèque en Macédoine du Nord : le bilan s’élève à 63 morts lemonde.fr
mardi 14 octobre 2025 à 15:47

 + La mort d’un musicien des suites de ses blessures mardi 14 octobre relève le bilan de l’incendie d’une boîte de nuit à Kocani, en Macédoine du Nord, en mars dernier.

La justice a besoin de vous pour élucider le cold case du meurtre d’Ariane Guillot en 2001 à Nice huffingtonpost.fr
mardi 14 octobre 2025 à 15:46

 + À l’époque, cette Parisienne de 25 ans en vacances sur la Côte d’Azur avait été poignardée alors qu’elle se promenait dans le parc de la colline du Château.

Budget 2026 : le barème de l’impôt sur le revenu gelé, voici combien vous allez perdre l’an prochain capital.fr
mardi 14 octobre 2025 à 15:43

 + Comme annoncé cet été par François Bayrou, le barème de l’impôt ne sera pas revalorisé en fonction de la hausse des prix. Conséquence : si vos revenus ont augmenté en 2025, votre facture fiscale sera plus élevée.

Attendu au tournant, Sébastien Lecornu promet de « soutenir le logement » latribune.fr
mardi 14 octobre 2025 à 15:40

 + Dans le cadre de sa déclaration de politique générale prononcée ce mardi, le Premier ministre Sébastien Lecornu a prononcé deux fois, en tout et pour tout, le mot « logement ».

Le PS fait le « pari » du débat parlementaire, et ouvre la voie à la non-censure du gouvernement lemonde.fr
mardi 14 octobre 2025 à 15:25

 + Boris Vallaud, chef de file des députés socialistes, Sébastien Lecornu propose aussi d’organiser une conférence sur les retraites et le travail en accord avec les partenaires sociaux. Fabien Roussel a salué « une première victoire », tandis que Manuel Bompard a dénoncé une simple « temporisation » et appellé le PS à voter la censure.

KNACK DE VOLAILLE rappel.conso.gouv.fr
mardi 14 octobre 2025 à 15:24

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Israël-Palestine : “Sur le chemin de la solution à deux États”, vraiment ? courrierinternational.com
mardi 14 octobre 2025 à 15:21

 + Après la signature officielle du cessez-le-feu dans la bande de Gaza, tout reste en réalité à faire, estime le journal de Cisjordanie “Al-Hayat Al-Jadida”. L’idée d’une “paix par la force”, promue par le président américain, Donald Trump, et par le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, mènera dans une impasse, ajoute un de ses éditorialistes.

Le vignoble de Bordeaux renoue avec le Médoc blanc pour se diversifier latribune.fr
mardi 14 octobre 2025 à 15:13

 + Officiellement reconnue cet été, l’AOP Médoc blanc commercialisera ses premières bouteilles au printemps 2026. Cette entorse aux célèbres vins rouges pour coller aux nouveaux goûts des consommateurs est en réalité un retour aux sources.

Parades Orapi : l’épopée responsable du groupe n°1 de l’hygiène professionnelle latribune.fr
mardi 14 octobre 2025 à 15:08

 + Croissance de son CA, acquisitions, performance écologique, capital social : Parades Orapi se tient aujourd’hui en pole position de son secteur de l’hygiène et de la protection professionnelle. De retour à une gestion de proximité, le groupe français reçoit pour la troisième année consécutive la reconnaissance du programme Best Managed Companies de Deloitte et compte bien performer sur le terrain européen.

Guerre en Ukraine : colère de l’ONU après l’attaque d’un de ses convois humanitaires huffingtonpost.fr
mardi 14 octobre 2025 à 15:05

 + L’attaque russe contre ce convoi de quatre camions a eu lieu dans la commune de Bilozerka, à quelques kilomètres du fleuve Dniepr. Il n’y a pas eu de blessés.

Pourquoi María Corina Machado a dédié son prix Nobel de la paix à Donald Trump nouvelobs.com
mardi 14 octobre 2025 à 15:00

 + Figure de la droite radicale au Venezuela, l’opposante à Nicolás Maduro a adressé sa récompense « au peuple qui souffre » mais aussi au président des Etats-Unis pour « son soutien décisif ». Au risque de donner du grain à moudre aux partisans de l’option d’une intervention militaire, alors que des navires de guerre américains sont déployés au large du pays.

CEMAC : l’encours des titres publics progresse de 31% à juillet 2025, mais les coûts d’emprunt inquiètent investiraucameroun.com
mardi 14 octobre 2025 à 14:59

 + A fin juillet 2025, l’encours des titres publics émis par les pays de la CEMAC — Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, Tchad et République centrafricaine — sur le marché de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) atteint 9 086,6 milliards de FCFA, soit une augmentation de 31,1 % en glissement annuel.Selon la Cellule de règlement et de conservation des titres (CRCT) de la BEAC, cette hausse survient dans un contexte marqué par l’augmentation des coûts des emprunts sollicités par les États à travers ces émissions.Sur la période, le taux moyen des bons du Trésor assimilables (BTA), instruments de court terme utilisés pour couvrir des besoins ponctuels de trésorerie, a progressé de 6,52 % à 6,92 % sur un an. La même tendance est observée pour les obligations du Trésor assimilables (OTA), destinées au financement de projets à moyen et long terme, dont la rémunération des investisseurs a atteint 9,48 % à fin juillet 2025, contre 9,06 % un an plus tôt.Cette évolution traduit un renchérissement du coût de financement des États, tout en maintenant l’intérêt des investisseurs pour ces instruments.L’augmentation continue de l’encours des titres publics dans ...

Projet de budget 2026 : Une taxe de 30 à 50 centimes sur les fioles de produit de vapotage 20minutes.fr
mardi 14 octobre 2025 à 14:56

 + Vapoter risque de coûter plus cher. Ce mardi, le gouvernement a proposé, dans son projet de budget, une taxe sur les produits du vapotage qui irait de 30 à 50 centimes d’euros par flacon de 10 millilitres selon le taux de nicotine qu’il contient. Les produits de vapotage, couramment appelés « e-liquides », sont souvent vendus en flacon de 10 millilitres (ml) dans le commerce, à des prix allant généralement de 5 et 7 euros.Le projet de budget pour 2026 présenté en Conseil des ministres par Sébastien Lecornu prévoit d’ajouter à ce prix une taxe de 30 centimes d’euros pour les liquides qui contiennent moins de 15 mg de nicotine, et de 50 centimes pour les flacons qui en contiennent davantage. Ce projet de budget est ouvert aux tractations politiques, a admis Sébastien Lecornu, et pourra être amplement débattu au Parlement.Une plus lourde taxe proposée par BruxellesSi cette taxe venait à être adoptée, le gouvernement entend la mettre en place au second semestre de 2026. La Commission européenne avait proposé en juillet une direction qui taxerait encore plus lourdement les produits de vapotage en 2028, de 1,20 euro à 3,60 euros le flacon de 10 ml.Le projet de budget propose également de légèrement augmenter la taxation du tabac à chauffer, commercialisé parfois par des fabricants de tabac pour concurrencer les cigarettes électroniques, souvent utilisées pour sortir du tabagisme.

Gouvernement Lecornu II : Philippe Aghion est-il le messie économique qui va faire valider le budget ? 20minutes.fr
mardi 14 octobre 2025 à 14:52

 + « Une interruption d’horloge de réforme des retraites peut être décrétée ; la taxe Zucman est en l’état une mauvaise idée » (Aghion, verset 3 : 16).Dans la cacophonie païenne, alors que le déficit menaçait de déluge, une voix s’éleva à travers la foule, et les adorateurs du Veau d’Or se turent pour écouter. Philippe Aghion, tout juste sacralisé Prix Nobel de l’Economie, est-il descendu des cieux pour apporter la solution à ce Budget 2026 qui semblait bien plus ardent que n’importe quel buisson ?Face au chaos, il a d’abord tendu la joue gauche - oui, on peut suspendre la réforme des retraites jusqu’en 2027, puis la joue droite, se montrant circonspect sur la taxe Zucman. Soit deux des zones de tensions politiques majeures, notamment pour le parti socialiste, celui qui décidera du sort du gouvernement, et in fine, du budget. La France insoumise, le Rassemblement national et d’autres se sont déjà exprimés sur une censure, ne laissant plus que 24 voix pour obtenir la majorité absolue et faire sauter Lecornu II. Il y a à l’Assemblée 69 députés PS, largement de quoi renverser la cène.« Quand un Prix Nobel parle, on l’écoute »Philippe Crével, économiste ne cache pas son amusement devant la situation : « On cherchait un geste de Dieu, on a, à défaut, un geste d’un Nobel. Et il est vrai que quand un Prix Nobel d’économie parle, on l’écoute ». Espoir d’une paix christique du côté d’Alexandre Eyries, enseignant-chercheur HDR en sciences de l’information et de la communication à l’Université Catholique de l’Ouest ?Non seulement les économistes sont régulièrement cités par les partis politiques pour légitimer leur programme - le Nouveau Front Populaire s’était notamment fait une armée d’apôtres économistes lors des législatives anticipée, mais surtout, Philippe Aghion offre peut-être le salut à la Macronie : « Cela permet de suspendre cette réforme des retraites bien explosive, sans corréler cette suspension à une menace de censure, la peur de LFI ou du RN, ou des querelles partisanes. Cela donne plus de noblesse à la décision d’un report, en la rattachant à une parole scientifique et non politique. »Philippe Aghion est-il capable de miracle ?D’autant plus sur un sujet qui a déjà fait monter au ciel Michel Barnier, victime d’avoir voulu suspendre l’indexation des retraites à l’inflation, et assombri l’image de François Bayrou qui avait critiqué une France trop douce économiquement avec ces « boomers », blasphème majeur. Quant à la taxe Zucman, là encore sujet épineux, Philippe Crevel sourit encore : « Aghion fait un peu du macronisme, du ''en même temps''. Du coup, il ne bride aucun camp, chacun a sa petite concession. »Aussi biblique que puisse être cette coïncidence de date entre l’apparition d’un Prix Nobel et le vote du budget quelques jours plus tard, Aghion peut-il vraiment faire des miracles ? Philippe Crevel nuance : « En ce qui me concerne, la suspension peut régler un problème politique, mais ne règle pas un problème financier. Le souci demeure, ce qui peut faire hésiter encore pour le budget ».« Les Prix Nobel ne font pas la pluie et le beau temps »Sylvain Bersinger, chef économiste, se montre quant à lui totalement athée : « Il y a un petit argument d’autorité supplémentaire avec le tampon du prix Nobel, mais c’était un économiste connu et reconnu. Je ne pense pas que ça change significativement les choses. »Il le rappelle, d’autres économistes nobélisés français ces dernières années, Jean Tirole ou Esther Duflo, ont fait moult tribunes économiques sans qu’elles soient prises pour parole d’évangile. « Les Prix Nobel ne font pas la pluie et le beau temps », poursuit-t-il. D’autant qu’entre un Duflo à gauche ou un Tirole au centre, chaque économiste a ses apôtres et est accusé de prêcher pour sa paroisse seulement.« Pourquoi ce serait fondamentalement différemment avec Philippe Aghion ? Il ne faut pas minimiser l’impact momentané des Prix Nobel, leur vision et leurs travaux peuvent avoir une influence politique sur des années, mais à l’instant T, la parole économique s’efface devant les calculs politiques », conclut le spécialiste. Tout envoyé céleste qu’il est, Aghion ne peut pas grand-chose contre les avantages et inconvénients de chaque parti à jouer – ou non - la censure, la dissolution voire la présidentielle anticipée, appuie l’expert. Libre interprétation humaineAlexandre Eyries voit également une limite dans la sainte parole : « Il veut vulgariser, et c’est tout à son honneur. Mais de fait, il généralise pour être compréhensible, ce qui laisse libre cours à l’interprétation. Chaque parti politique peut voir ses déclarations à son avantage. » Ce recul sur la réforme des retraites pourrait être interprété, selon les partisans, comme la preuve que la Macronie a fait fausse route depuis le début et doit sauter. Aux partis donc de décider du budget et de donner raison, ou tort, à Aghion.

En Namibie, un projet d’hydrogène vert critiqué pour la participation d’acteurs allemands courrierinternational.com
mardi 14 octobre 2025 à 14:50

 + L’Allemagne envisage de participer à la construction de la plus grande centrale à hydrogène vert du monde dans le sud de la Namibie. Mais celle-ci pourrait se situer sur les terres ancestrales des Nama, peuple victime d’un génocide perpétré par les colonisateurs allemands au tournant du XXe siècle. De quoi faire grincer quelques dents.

«Les Charognards»: un livre-enquête pour décrypter le business des pompes funèbres mediapart.fr
mardi 14 octobre 2025 à 14:40

 + L’ouvrage des journalistes Matthieu Slisse et Brianne Huguerre-Cousin révèle les dessous du commerce très lucratif des entreprises de pompes funèbres. Il alerte sur le nouveau détournement d’un service public au nom de la course au profit, après les Ehpad et les crèches. Nous en publions les bonnes feuilles.

Streamers, vapoteurs, étrangers… Qui y gagne ou y perd dans le budget Lecornu ? huffingtonpost.fr
mardi 14 octobre 2025 à 14:32

 + Le gouvernement veut taxer les produits de vapotages et supprimer la réduction d’impôt pour les parents d’enfants scolarisés dans le secondaire ou le supérieur.

Le journaliste de mode : nouvel artisanat nouvelobs.com
mardi 14 octobre 2025 à 14:21

 + Dans le cadre des journées du Comité Colbert, notre journaliste et chroniqueuse Sophie Fontanel est revenu sur son parcours, a expliqué les évolutions du métier de critique mode, et livré quelques secrets.

Budget 2026 : ces milliards d’euros d’impôts en plus pour les particuliers lefigaro.fr
mardi 14 octobre 2025 à 14:16

 + DÉCRYPTAGE - La hausse des prélèvements obligatoires induite par les nouvelles mesures contenues dans les textes financiers est estimée à 13,7 milliards d’euros par la Cour des comptes.

Les gymnastes israéliens interdits de championnats du monde, la compétition maintenue à Djakarta lemonde.fr
mardi 14 octobre 2025 à 14:14

 + Le Tribunal arbitral du sport a rejeté, mardi, l’appel de la Fédération israélienne de gymnastique quant à l’annulation par l’Indonésie des visas des six athlètes attendus aux Mondiaux de Djakarta.

« Dans sa tête, il n’a jamais tort, son orgueil le lui interdit » : Emmanuel Macron sévèrement jugé par ses biographes nouvelobs.com
mardi 14 octobre 2025 à 14:00

 + Auteurs de plusieurs ouvrages sur le chef de l’Etat, les journalistes Marc Endeweld et Louis Hausalter éclairent son comportement déroutant.

Procès de Cédric Jubillar : L’absence de corps, « une sauvagerie en plus »… Les plaidoiries ont commencé 20minutes.fr
mardi 14 octobre 2025 à 13:50

 + « Cette absence de corps n’est pas une preuve en moins, c’est une sauvagerie en plus », a martelé à la barre Me Pauline Rongier, avocate d’une amie de Delphine Jubillar. Elle a prié ce mardi les jurés du procès de son mari Cédric de trouver le « courage » de le condamner malgré l’absence de corps, dans ce « cas d’école, voire paroxysme du féminicide ».Paroxysme, « car il l’a tuée, mais en plus, l’a fait disparaître, peut-être à jamais », a-t-elle estimé lors de sa plaidoirie devant la cour d’assises du Tarn. « Je sais qu’il va vous falloir du courage pour condamner quelqu’un sans corps, mais ce courage il faudra que vous l’ayez », a-t-elle plaidé, « car il y a dans cette affaire un moment historique qu’il ne faut pas manquer », alors qu’aucun féminicide n’a encore selon elle été reconnu en l’absence de cadavre.Le « processus » du féminicideJugé depuis plus de trois semaines pour le meurtre de son épouse Delphine, disparue à Cagnac-les-Mines dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, Cédric Jubillar a continué de clamer son innocence à l’audience, tout en exposant contradictions et nervosité. Le corps de l’infirmière de 33 ans n’a jamais été retrouvé, mais selon Me Rongier, si « on n’a pas la sculpture du sculpteur, on en a le moule ». « Un féminicide n’est jamais un acte ponctuel, toujours l’aboutissement d’un processus, apparu progressivement pendant l’audience », a expliqué cette avocate spécialisée dans les affaires de violences conjugales.« Isolement » de son épouse, dénigrement, « surveillance », « violences sur les enfants », Pauline Rongier a décrit la « chape de plomb, la prison dans laquelle était Delphine », ce « contrôle coercitif » de Cédric sur son épouse qui selon elle précède la plupart des féminicides. Safya Akorri, qui représente une amie très proche de la disparue, Anne, a rappelé aux jurés leur devoir « de faire œuvre de justice, œuvre de démocratie », au sein d’une cour d’assises « dernier fragment de collégialité, qui permet de dire que notre justice est civilisée et humaine ».Un « faisceau d’indices »« Je ne pense pas que Cédric Jubillar soit un monstre pervers et froid, l’horrible personnage qu’on a parfois cherché à vous caricaturer », a-t-elle confié. « J’assume de dire qu’il m’a touchée […] par son incapacité à vivre son propre procès », a-t-elle ajouté, prévenant toutefois que « tous les meurtriers sont des hommes avant d’être des criminels ». « J’entends le fil conducteur de la défense, de dire que ce ne sont que des petits détails qu’on lui impute », a noté Me Akorri. « La masse gigantesque de ces détails […] c’est ce qu’on appelle un faisceau d’indices », a-t-elle dit.Dans son box vitré, l’accusé continuait de montrer quelques signes de nervosité, se grattant la tête puis l’arête du nez. Avant que ne s’avance à la barre l’avocate de sa mère, assise, non du côté de la défense, mais des parties civiles. « Moi aussi, je veux la vérité, quelle qu’elle soit », avait lancé Nadine Jubillar lors de sa déposition, citée à nouveau mardi par son avocate, Géraldine Vallat. Le dernier interrogatoire de l’accusé s’est achevé lundi sans qu’à aucun moment le peintre plaquiste de 38 ans ne cesse de nier son implication dans la disparition de son épouse.

Le gouvernement Lecornu menacé par la censure : qui est prêt à voter quoi ? lexpress.fr
mardi 14 octobre 2025 à 13:36

 + Le gouvernement chutera-t-il cette semaine ? Sébastien Lecornu est attendu ce mardi 14 octobre à 15 heures à la tribune l’Assemblée nationale pour sa déclaration de politique générale (DPG). Un discours pour fixer les grandes orientations du gouvernement et convaincre les députés de lui accorder sa chance… du moins, ceux qui ne sont pas déjà décidés à appuyer sur le bouton de la censure. Quelles sont les attentes des partis ? Qui votera quoi ? La chute est-elle inévitable ? Tour d’hémicycle.Pas de temps pour attendreOn a connu plus grand suspens. Pour La France Insoumise et le Rassemblement National, qu’importe le contenu de la déclaration de Sébastien Lecornu, les groupes ont déjà déposé leur motion de censure hier. Ils avaient prévenu. Avant même la (re) nomination du Premier ministre, les deux partis ne s’en cachaient pas : le prochain locataire de Matignon sera censuré, automatiquement.Message réitéré par la présidente du groupe LFI à l’Assemblée, Mathilde Panot, ce dimanche à la découverte de la composition du gouvernement Lecornu II : "Ne déballez pas vos cartons trop vite. La censure arrive." Et la députée d’ajouter que "le départ de Macron suivra". La motion du groupe sera examinée jeudi matin à l’Assemblée. Malgré les votes déjà annoncés des Écologistes, des Communistes, du RN et de l’UDR, son passage est quasi impossible. Ces cinq groupes représentent 265 voix sur les 289 nécessaires pour que la censure aboutisse.L’objectif des LFI est clair : la destitution ou la démission du président. Une stratégie déjà compromise depuis que le Bureau de l’Assemblée nationale a rejeté la motion de destitution déposée par le parti. Côté démission, Emmanuel Macron n’a donné aucun signal en faveur de cette hypothèse.La Flamme est éteinteIl est loin le temps des négociations. Le parti à la flamme ne laisse plus aucun doute planer sur sa volonté de faire chuter l’exécutif : "Le gouvernement sera censuré par le Rassemblement national et nos alliés de l’UDR", avait prévenu Marine Le Pen sur X. Mais sur les bancs du RN, c’est un retour aux urnes que l’on vise : "Le président de la République doit annoncer au plus vite la dissolution de l’Assemblée nationale".Comme nous l’affirmons depuis plusieurs jours, le gouvernement sera censuré par le Rassemblement national et nos alliés de l’UDR.Nous déposerons dès demain une motion de censure contre celui-ci. Le président de la République doit annoncer au plus vite la dissolution de…— Marine Le Pen (@MLP_officiel) October 12, 2025Le parti qui caracole en tête des sondages serait de fait très susceptible de remporter des législative anticipées et de s’imposer pour une éventuelle cohabitation. La motion de censure du RN sera également débattue jeudi matin. Son aboutissement est tout aussi compromis que celle de la gauche.Six mots et je restePour le Parti socialiste, ce sont ces quelques mots qui sauveront le gouvernement de la censure : "suspension de la réforme des retraites". Avant de prendre leur décision, les Roses attendent de constater par eux-mêmes si la déclaration de Sébastien Lecornu est à la hauteur de leurs attentes. Boris Vallaud, président du groupe parlementaire, grimpera bien à la tribune après le Premier ministre, mais il ne devrait pas trancher sur la censure pendant cette prise de parole. Le PS a prévu une réunion des députés puis du bureau national pour prendre sa décision.Une situation dont ne se satisfait pas LFI qui accentue la pression dans un communiqué de presse publié hier : "Nous ne pouvons pas croire que le Parti Socialiste puisse refuser de censurer à nouveau". Sans les soutiens des socialistes - ou sans leur propre motion - le gouvernement restera en place. Mais pour qu’il tombe, pas besoin de faire basculer tout un parti, seulement les 24 députés nécessaires pour atteindre le seuil requis des 289 votes.Brèche d’espoir pour les insoumis, une fronde serait en train de se dessiner en interne. La tendance "Avenir socialiste" dont trois députés sont membres, a publié samedi un communiqué intitulé "censurer c’est respecter les Français". Selon le décompte de Politico, "environ un tiers des élus socialistes seraient très tentés d’aller vers une censure".« Nomination de Sébastien Lecornu : censurer c’est respecter les Français »Retrouvez notre communiqué ⤵️ pic.twitter.com/sziMmz2qWZ— Avenir socialiste (@AV_socialiste) October 11, 2025Le 16 janvier, huit socialistes avaient glissé un bulletin favorable à la chute du gouvernement Bayrou, allant ainsi à l’encontre de la position du groupe. Pas suffisant.Ni censure ni soutienAlors que les propositions fusaient dans tous les sens depuis leur départ du gouvernement, François-Xavier Bellamy a tranché pour les Républicains ce matin au micro de France Info : "On ne soutiendra pas, mais on ne censure pas pour le plaisir car on n’a pas besoin d’aggraver le chaos". Difficile de savoir sur quel pied danser pour le parti qui a claqué la porte du gouvernement, puis constaté que six de ses ministres y étaient restés. Les LR sont-ils dans l’opposition ou pas ? Les adhérents ont été sondés sur le maintien du parti dans le gouvernement. La réponse est attendue ce soir.A quelques heures de la DPG, Laurent Wauquiez, patron des LR à l’Assemblée a en tout cas donné le la devant ses députés : "Personne dans le groupe ne peut voter la censure". Reste à savoir si ce groupe, de plus en plus divisé, s’alignera derrière le chef.Dans les rangs des 22 députés du groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires (LIOT), l’issue du vote est aussi difficile à prédire. Invités à se rendre à 13h30 à Matignon, les parlementaires ont décliné : "Aucun représentant du groupe LIOT ne se rendra à ce repas", a tranché auprès du Monde le vice-président du groupe parlementaire, Christophe Naegelen. Hervé Marseille, le président de l’UDI dont sept députés siègent avec LIOT, avait quant à lui alerté sur une possible censure du gouvernement Lecornu, dès "cette semaine". Réponse jeudi.

Katy Perry va rythmer l’été 2026 des Français en festival, des Vieilles Charrues au Lovely Brive Festival huffingtonpost.fr
mardi 14 octobre 2025 à 13:30

 + La chanteuse américaine va enchaîner les concerts en France l’été prochain, elle a déjà quatre dates prévues dans l’Hexagone cet automne dans le cadre de sa tournée.

17 octobre : Politis à la conférence « La violence, un attribut politique constant de l’extrême droite » politis.fr
mardi 14 octobre 2025 à 13:22

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Plastique, vapotage, maladies chroniques : les taxes surprises du budget Lecornu latribune.fr
mardi 14 octobre 2025 à 13:18

 + Renommé à Matignon vendredi dernier, Sébastien Lecornu a enfin mis sur la table son projet de budget 2026. Dans le volet « recettes », certaines mesures proposées sont une surprise.

Effacer les Palestiniens : la fabrique médiatique du vide politique politis.fr
mardi 14 octobre 2025 à 13:09

 + Omniprésents comme corps, les Palestiniens sont absents comme sujets. Un paradoxe qui dit quelque chose de la manière dont se fabrique une « terre à prendre ».

Madagascar : le président Andry Rajoelina, qui a fui le pays, dissout l’Assemblée nationale depuis l’étranger lemonde.fr
mardi 14 octobre 2025 à 13:00

 + Contesté dans la rue, refusant de démissionner, le président malgache a pris cette décision par décret, mardi, alors qu’il était sous la menace d’un vote pour abandon de poste.

Nouveaux médicaments anti-Alzheimer : "Prendre à partie les patients s'apparente à une forme de populisme" lexpress.fr
mardi 14 octobre 2025 à 13:00

 + La récente décision de la Commission de la Transparence de la Haute Autorité de Santé de ne pas valider l’accès précoce au lecanemab, un anticorps anti-amyloïde proposé dans la maladie d’Alzheimer, fait l’objet de nombreuses critiques. Plusieurs collègues neurologues, spécialistes de la maladie d’Alzheimer, remettent en cause cette décision voire l’institution elle-même, mettant notamment en avant la perte de chance supposée des patients qui, dès aujourd’hui, seraient à même de bénéficier de ce traitement. Outre la dénonciation d’une décision parfois considérée comme paternaliste qui ne laisserait pas de place au choix du patient et de son médecin, l’argumentation en faveur de la mise à disposition du médicament s’articule autour de trois points : la validation d’une autorisation de mise sur le marché (AMM) par l’Agence européenne du médicament, l’observation d’effets bénéfiques dans le principal essai clinique de ce médicament et des effets indésirables de fréquence et sévérité qui resteraient acceptables. Ce n’est pas la première fois que les décisions de la HAS, en termes d’accès précoce ou de remboursement, sont contestées mais, à l’instar de plusieurs exemples précédents, la querelle d’experts est profonde. En effet, en reprenant les différents arguments avancés, l’interprétation peut en être radicalement différente.Des effets nettement en deçà des seuils considérés comme médicalement pertinentsEn premier lieu, la validation de l’AMM au niveau européen, comme aux Etats-Unis d’ailleurs, n’a pas été une évidence d’emblée mais une succession de refus et de validations contradictoires qui restent dénoncés publiquement y compris, et cela est suffisamment rare pour le souligner, par des membres des commissions ayant participé eux-mêmes à l’évaluation de ce dossier. Concernant les effets du traitement, si l’essai clinique montre un effet majeur sur les dépôts amyloïdes qui régressent de manière importante, en revanche les effets sur l’évolution des symptômes et des conséquences de la maladie demeurent au mieux très modestes, nettement en deçà des seuils définis comme médicalement pertinents dans plusieurs publications issues de la communauté des experts de la maladie. Le fait que le régulateur européen ait reconnu la pertinence de ces effets est un argument fragile, à tout le moins discutable au regard des effets indésirables constatés. La fréquence des effets indésirables, notamment dans la population retenue pour l’AMM, est au moins 2 fois plus importante dans le groupe des patients recevant le traitement. En ne considérant que les effets indésirables spécifiques les plus sévères (œdème ou hémorragie dans le tissu cérébral, associés à une modification des symptômes), leur fréquence concerne au moins 0,5 à 1 % des patients traités, un chiffre d’apparence faible mais qui correspond bel et bien à la définition d’effets indésirables fréquents lorsque l’on s’intéresse à la balance bénéfice/risques d’un médicament. D’ailleurs, face au constat d’un nombre élevé d’effets indésirables et de quelques décès aux États-Unis, la Food and Drug Administration (FDA) a proposé, fin août 2025, une surveillance accrue des patients sous traitement par la réalisation d’IRM cérébrales supplémentaires.En Grande-Bretagne, une approche similaire à la FranceContrairement à ce qui est suggéré, la décision négative récente de la HAS n’est pas un événement isolé. Si quelques pays européens, comme l’Allemagne ou l’Autriche, permettent l’accès aux médicaments sans préjuger des modalités de remboursement, d’autres pays comme la Grande-Bretagne ont une approche similaire à la France. Ainsi, le "Nice", équivalent de la HAS et référence en matière d’évaluation des traitements, a lui aussi refusé la mise à disposition et la prise en charge de ce traitement. Dans ce contexte, on constate malheureusement que la communication auprès du grand public consiste souvent à contester les décisions de la HAS et, dans le même temps, à maximiser les bénéfices et minimiser les risques des traitements. Pourtant, le rôle de la HAS est bien d’analyser la balance entre le bénéfice et les risques au regard des données disponibles afin de décider dans quelle mesure la solidarité nationale peut prendre en charge un nouveau traitement et ce indépendamment de décisions à l’échelle européenne dont les tenants et aboutissants sont différents. Dans le cas présent, la constatation d’un bénéfice très modeste pour un risque avéré, tant en termes de fréquence que de sévérité des effets indésirables, pose question alors même que la population traitée dans l’essai a été sélectionnée sur des critères particulièrement stricts.A cela s’ajoute ou s’ajoutera la problématique du potentiel impact économique et organisationnel de la mise à disposition de ce traitement sur notre système de soin. Certes, la France avec son réseau de Centres mémoire de ressources et de recherche (CMRR) est particulièrement bien organisée, il est cependant possible d’anticiper un coût direct important du médicament (actuellement commercialisé 26 000 dollars par an aux Etats-Unis) auquel s’ajoutera le coût des procédures spécifiques de sélection des patients dont la réalisation d’une analyse génétique, l’administration du traitement en intraveineux lors d’une hospitalisation tous les 15 jours et enfin, la réalisation d’une IRM de surveillance au moins tous les 6 mois…Rouvrir la discussion sur les médicaments déremboursésA travers ces différents éléments, la décision de la HAS est-elle contestable ? Au-delà de la querelle d’experts, nul ne peut douter que l’ensemble des acteurs impliqués dans ces discussions n’ait en tête l’intérêt du patient. Ceci suppose néanmoins d’effectuer des choix parfois difficiles au regard de l’impact global des décisions. À ce stade, les contraintes économiques ne constituent pas le motif de ce refus puisque le coût du médicament n’est pas fixé par la HAS mais relève de la compétence du Comité économique des produits de santé (CEPS). La décision de la HAS relève donc bien de l’analyse factuelle des résultats de la recherche clinique par une assemblée de cliniciens et de spécialistes des essais cliniques à même de mettre en œuvre une évaluation objective et indépendante de toute pression. Contester cette décision est possible, le faire publiquement en prenant à partie les patients constitue une forme de défiance à l’expertise et à l’indépendance d’une autorité publique, une approche qui pourrait s’apparenter à une certaine forme de populisme.Comment avancer dans un tel contexte ? La suppression en 2018 du remboursement des anticholinestérasiques, traitements symptomatiques de la maladie d’Alzheimer, sur la base d’effets thérapeutiques jugés insuffisants, avait aussi fait l’objet de nombreuses critiques. Faut-il reconsidérer cette décision dans la mesure où les effets cliniques de ces médicaments sont du même niveau que ceux décrits avec les médicaments anti-amyloïde et que la littérature médicale de ces dernières années indique un possible bénéfice en termes de mortalité en l’absence d’effets indésirables majeurs ? Voilà peut-être une proposition à formuler auprès de la HAS. Cette proposition reste néanmoins difficile à porter par les industriels alors que ces médicaments sont tombés dans le domaine public et que les éventuels bénéfices financiers demeurent très limités en comparaison des enjeux financiers liés au développement et à la commercialisation des médicaments les plus récents.*Le Pr Dominique Deplanque est neurologue, professeur de pharmacologie médicale à l'université de Lille et président de la Société française de pharmacologie et de thérapeutique.*Le Pr Mathieu Molimard est le chef du service de pharmacologie médicale du CHU de Bordeaux et vice-président de la Société française de pharmacologie et de thérapeutique.

Tourisme : le Centre-Val de Loire exporte son savoir-faire numérique jusqu’en Inde latribune.fr
mardi 14 octobre 2025 à 12:46

 + La région des châteaux de la Loire est aux avant-postes en matière de préservation et de valorisation de son patrimoine grâce au jeu vidéo. Elle apportera même son expertise à l’Inde à partir de 2026.

“La fierté cap-verdienne est à son comble” après la qualification pour la Coupe du monde courrierinternational.com
mardi 14 octobre 2025 à 12:33

 + Le Cap-Vert est devenu lundi 13 octobre au soir le plus petit pays de l’histoire à décrocher son billet pour la phase finale d’une Coupe du monde de football. Le rendez-vous est pris l’été prochain pour la compétition qui se déroulera en Amérique du Nord. La presse locale exulte.

Haut-Rhin : Une adolescente se suicide quelques heures après avoir porté plainte pour harcèlement 20minutes.fr
mardi 14 octobre 2025 à 12:25

 + Drame à Mulhouse. Une adolescente de 17 ans s’est suicidée dans la nuit de dimanche à lundi au domicile familial de la ville du Haut-Rhin, quelques heures après avoir porté plainte pour violences et harcèlement moral, a indiqué mardi le procureur. Selon les « premiers éléments de l’enquête, il s’agirait d’un décès à la suite d’un suicide », a déclaré le procureur de la République, Nicolas Heitz, dans un communiqué.L’adolescente avait déposé plainte au commissariat central dimanche peu avant 23 heures, expliquant avoir été victime d’une rixe dans l’après-midi, dans le centre-ville de Mulhouse. Elle a « dénoncé des faits de violences en réunion venant de se produire, d’appels téléphoniques malveillants et de harcèlement moral », indique le communiqué du procureur qui précise que selon « les premiers éléments de l’enquête, les faits dénoncés n’auraient pas été commis dans un cadre scolaire ».Une enquête, confiée par le parquet de Mulhouse, a été ouverte pour déterminer les causes de la mort. Le service local de police judiciaire du commissariat de police de Mulhouse a été saisi de l’enquête afin d’établir les conditions du décès et les éventuelles infractions commises au préjudice de cette adolescente. Des bandes de la vidéosurveillance ont été saisies pour être exploitées.

Le cours de l’argent s’envole à un niveau jamais vu depuis 40 ans latribune.fr
mardi 14 octobre 2025 à 12:23

 + Le prix du métal argenté a dépassé les 50 dollars l’once, au-delà de son record de 1980. Un rallye alimenté par un très faible stock à Londres et une demande en forte croissance.

“Cyrus le Grand est vivant !” : Trump glorifié en Israël et comparé à l’ancien roi perse courrierinternational.com
mardi 14 octobre 2025 à 12:11

 + Que ce soit à la Knesset, sur la place des Otages ou dans la presse israélienne, les éloges et les louanges à l’égard du président américain n’ont pas tari à l’occasion de sa visite en Israël, certains le comparant au fondateur de l’Empire perse, une “figure légendaire de l’histoire juive”.

Budget 2026 : gel des retraites, taxe sur les holdings… Ce que prévoit le gouvernement Lecornu lexpress.fr
mardi 14 octobre 2025 à 12:09

 + Les dépenses de l’Etat baisseront en 2026, hors défense et charge de la dette, et l’essentiel de l’effort proviendra des plus aisés et des entreprises pour quelque 6,5 milliards d’euros, selon le projet de loi de finances présenté par le gouvernement de Sébastien Lecornu.Le texte, que l’AFP a pu consulter et dont le contenu promet de vifs débats au Parlement, comprend un effort global de 30 milliards d’euros, dont environ 17 milliards d’euros en dépenses et près de 14 milliards d’euros en recettes.En 2026, les dépenses de l’État s’élèveront à 500,9 milliards d’euros, en hausse par rapport à la loi de finances initiale pour 2025 de 10,5 milliards d’euros. "L’effort en 2026 reposerait en priorité sur un effort supplémentaire des contribuables disposant des moyens les plus importants", à hauteur de 6,5 milliards d’euros, selon le texte budgétaire consulté par l’AFP.Taxe sur les holdings familialesLe projet propose de reconduire la contribution exceptionnelle sur les bénéfices des grandes entreprises, qui devrait générer 4 milliards d’euros, moitié moins qu’en 2025. Figure également une taxe sur les holdings patrimoniales. Cet impôt "vise à faire échec aux stratégies de contournement de l’impôt par la thésaurisation de revenus non distribués dans des sociétés, ces revenus échappant ainsi à l’impôt", précise le document.Le gouvernement entend également prolonger d’un an la contribution différentielle sur les plus hauts revenus (CDHR), appliquée aux ménages dont les revenus dépassent 250 000 euros pour un célibataire et 500 000 euros pour un couple, fixe un taux minimal d’imposition de 20 %. Le gel du barème de l’impôt sur le revenu (IR) devrait de son côté rapporter 1,9 milliard d’euros à l’Etat en 2026.Le budget comprend aussi une hausse des moyens consacrés à "la protection des Français" illustrée avec 6,7 milliards d’euros supplémentaires alloués à la mission défense.Pour atteindre l’objectif d’un déficit public à 4,7 % du Produit intérieur brut (PIB) en 2026, le gouvernement entend également réduire l’emploi public, et prévoit quelque 3 000 emplois publics en moins, principalement au sein des opérateurs publiques et des agences de l’Etat qui perdraient quelque 1 700 postes. Le texte prévoit également des "baisses de crédits" pour certains opérateurs, notamment justifiées par une "volonté de supprimer les doublons, et parfois la réinternalisation de certaines compétences au sein de l’État".Gel des retraitesDu côté du budget de la Sécurité sociale, le projet présenté ce mardi prévoit de réduire le déficit de la Sécu à 17,5 milliards d’euros en 2026 (contre 23 milliards en 2025). Le respect de cet objectif repose sur d’importantes économies : la progression des dépenses d’Assurance maladie par exemple serait de seulement + 1,6 % par rapport à 2025, pour arriver à 270,4 milliards d’euros, soit bien moins que l’augmentation naturelle des dépenses.Le projet de budget prévoit ainsi 7,1 milliards d’économies dans le champ de la santé, notamment sur les arrêts maladie, les médicaments et dispositifs médicaux, ou en "transférant" aux complémentaires santé des dépenses. Le texte prévoit aussi un "gel de l’ensemble des retraites de base" en 2026 ainsi qu’un gel de "prestations sociales", comme les allocations familiales. A partir de 2027 et les années suivantes, le projet de budget prévoit également de sous-indexer les pensions (par rapport à l’inflation) de 0,4 point.Il prévoit également le remplacement de l’abattement de 10 % sur les retraites par un abattement forfaitaire de 2 000 euros. Ce nouveau mécanisme aura pour effet "d’améliorer la situation des couples de retraités les plus modestes" mais mettra plus à contribution les autres retraités.Prévision de croissance optimisteL’hypothèse de croissance du PIB en 2026 retenue par ce projet de budget est de + 1,0 %, contre un PIB attendu en croissance de 0,7 % en 2025. Cette croissance s’appuierait, selon le gouvernement, sur une reprise de la consommation des ménages, en berne en 2025, notamment du fait de la crise politique.Cette prévision de croissance du PIB a été jugée un peu trop optimiste par le Haut Conseil des finances publiques (HCFP) dans son avis rendu mardi sur ce projet de budget. Selon cet organisme qui dépend de la Cour des comptes, les économies budgétaires risquent de peser sur l’activité et compliquer l’atteinte de cette cible, qui est déjà supérieure aux prévisions de la Banque de France (0,9 %) et des analystes. Or, en surestimant la croissance du PIB et donc les recettes fiscales qui en découlent, ce projet de budget pourrait sous-estimer le déficit ciblé par le gouvernement en 2026.

Madagascar : Rajoelina destitué, les militaires disent "prendre le pouvoir" et suspendre la Constitution france24.com
mardi 14 octobre 2025 à 12:06

 + Alors que l'Assemblée nationale de Madagascar a voté mardi la destitution du président Andry Rajoelina, qui avait diffusé un décret de dissolution de l'Assemblée quelques heures plus tôt, l'unité militaire ralliée à la contestation de la Gen Z a dit "prendre le pouvoir" et suspendre la Constitution. La présidence a de son côté dénoncé une "tentative de coup d'État", assurant qu'Andry Rajoelina "demeure pleinement en fonction".

James Kynge : "Si elle le décidait, la Chine pourrait impacter comme jamais le mode de vie des Occidentaux" lexpress.fr
mardi 14 octobre 2025 à 12:00

 + Après une période de relative accalmie, le bras de fer commercial entre la Chine et les États-Unis repart de plus belle. En cause ? L’annonce faite le 9 octobre par le ministère chinois du Commerce de nouvelles restrictions à l'exportation de terres rares. La réaction de Donald Trump n’a pas tardé. Dans un message incendiaire sur Truth Social, le président américain a menacé Pékin d'imposer 100 % de taxes supplémentaires sur les produits chinois, laissant planer le doute sur sa présence au sommet prévu avec Xi Jinping fin octobre en Asie. James Kynge, chercheur principal think tank Chatham House, a couvert la Chine pendant vingt-cinq ans pour le Financial Times. Selon lui, si les deux pays n’ont pas intérêt à une nouvelle escalade de la guerre commerciale, et que tous les scénarios restent possibles, la Chine disposerait toutefois de plus d’atouts que les États-Unis si la situation venait à s’envenimer. Entretien.L’Express : La Chine a annoncé l’entrée en vigueur de nouveaux contrôles des produits fabriqués à l'étranger mais contenant des terres rares chinoises. En quoi est un coup dur pour les Occidentaux ?James Kynge : La Chine exerce un quasi-monopole sur l’approvisionnement de certains minerais critiques, dont les terres rares, qui sont indispensables à de nombreuses technologies cruciales, comme les smartphones, les systèmes de défense, et de nombreux autres équipements du quotidien. On parle quand même de 90 % de la capacité mondiale de traitement de ces matériaux !Avec cette annonce, la Chine fait subtilement savoir aux États-Unis et à ses alliés qu’elle pourrait, si elle le décidait, impacter très concrètement le mode de vie des Occidentaux et entraver notre accès à des composants essentiels, y compris nos capacités de défense et les armements utilisés dans des conflits comme celui en Ukraine.Vous alertez sur la domination croissante de la Chine dans l’industrie manufacturière mondiale. Estimez-vous que les dirigeants occidentaux ne prennent pas suffisamment la mesure de cette menace ?On peut très bien avoir conscience d’une menace sans en tirer toutes les conséquences pratiques. Les gouvernements occidentaux sont bien conscients que la Chine domine le marché des terres rares. On en parle depuis au moins dix ans, ce n’est donc un secret pour personne. Jusqu’à maintenant, les Occidentaux se disaient qu’on pouvait continuer ainsi, que les chaînes d’approvisionnement tiendraient bon, et que la Chine ne se servirait pas de cet avantage comme levier stratégique. Pourtant, ces derniers mois, le régime chinois nous a clairement montré qu’il n’hésiterait pas à utiliser cette arme.Pourquoi la Chine active-t-elle ce levier stratégique seulement aujourd’hui ?Le facteur Trump est décisif. Depuis 2018, la politique américaine vis-à-vis de la Chine a profondément changé. La pression s’est progressivement intensifiée : des milliers d’entreprises chinoises et leurs filiales ont été placées sur liste noire, et les États-Unis ont restreint l’exportation de technologies clés vers la Chine. À cela s’ajoutent les menaces de Trump depuis son retour à la Maison-Blanche, et l’intensification de la guerre commerciale entre les deux pays.Pékin est fatiguée de ces menaces et cherche désormais à montrer au monde entier que les États-Unis ne sont pas les seuls à disposer de leviers pour entrer dans un rapport de force...La Chine se sent la cible d’une politique américaine qui utilise le commerce comme une arme. Pékin est fatiguée de ces menaces et cherche désormais à montrer au monde entier que les États-Unis ne sont pas les seuls à disposer de leviers pour entrer dans un rapport de force, et que si nécessaire, elle n’hésitera pas à les activer.Concrètement, quel objectif la Chine poursuit-elle en annonçant ces nouveaux contrôles sur les terres rares ?À court terme, la priorité de Pékin est d’obtenir un accord commercial avec les États-Unis. Si Washington venait à proposer un accord suffisant, alors Pékin reviendrait sur un certain nombre de ses menaces, comme celle de restreindre les exportations de terres rares. Et il faut garder à l’esprit que les terres rares ne sont pas le seul levier utilisé par la Chine. Par exemple, elle n’a pas acheté un seul grain de soja américain issu de la récolte d’automne, alors qu’elle en est le premier importateur mondial, et que le soja est un produit d’exportation absolument crucial pour l’agriculture américaine, notamment dans des États comme l’Iowa, bastion électoral de Donald Trump.Et sur le long terme ?Son objectif est de montrer au monde occidental qu’elle est une puissance capable de peser et d’exercer des représailles sévères si ses intérêts sont menacés.Chris McGuire (ancien responsable du contrôle des technologies et des exportations du département d'État et du Conseil de sécurité nationale américain) expliquait récemment au Financial Times que les États-Unis avaient les moyens de répondre, par exemple en exigeant une licence américaine pour l’exportation vers la Chine de toute puce fabriquée avec une technologie américaine.Certes, mais la Chine me semble être en position de force. Les cartes sont dans ses mains. Il est tout à fait possible que Pékin décide de lever ses restrictions, ou simplement de les suspendre temporairement. Mais au fond, elle conserve un avantage dans le rapport de force avec les États-Unis, et elle est tout à fait capable de lui tenir tête si Washington décidait d’intensifier la guerre commerciale sur les semi-conducteurs.Dans tous les cas, une telle escalade ne serait pas dans l’intérêt des Américains, tant la Chine progresse rapidement dans la production de ses propres puces. Des entreprises comme Huawei fabriquent désormais des composants très performants, notamment les puces d’intelligence artificielle 910C et 910D, qui sont déjà très impressionnantes. De leur côté, les Américains pourraient tenter de porter un coup dur à la Chine en bloquant totalement l’exportation de semi-conducteurs, mais les conséquences pour les grandes entreprises américaines du secteur, tels que Qualcomm, Nvidia, AMD ou Intel - dont la Chine représente souvent le premier ou deuxième marché d’exportation -, seraient désastreuses. La marge de manœuvre des États-Unis est plus réduite qu’il n’y paraît.Comment jugez-vous la réponse virulente de Donald Trump, qui menace la Chine d’introduire une nouvelle taxe de 100 % sur les produits chinois ?Je ne saurais vous dire si cette menace de taxe est sérieuse ou non tant Donald Trump est difficile à déchiffrer… Mais partons du principe qu’elle l’est. Dans ce cas, je ne pense pas que la Chine fera marche arrière. Comme je vous le disais, dans cette guerre commerciale, la Chine dispose de plus de leviers que les États-Unis : elle peut encore se procurer des puces, les faire entrer illégalement, ou puiser dans ses stocks, qui sont importants. Elle peut aussi réorienter un certain nombre de ses exportations vers des pays tiers. Les Américains, eux, restent dépendants de nombreux produits chinois. Entendons-nous, une guerre commerciale serait assurément douloureuse pour les deux pays. Mais le régime autoritaire chinois est sans doute mieux armé pour supporter cette douleur sur la durée.Tant la Chine que Donald Trump affirment vouloir éviter une guerre commerciale et ses conséquences économiques. Peut-on y voir des signaux d’apaisement ?C’est une lecture optimiste, mais pas improbable. De toute manière, rien n’est jamais certain quand on parle des relations entre la Chine et les États-Unis, tant il y a peu de communication fiable entre les deux pays. Ce que ces déclarations disent, c’est que les deux camps ont conscience qu’un accord serait dans leur intérêt. Mais il y a très peu de confiance et de coordination, des échanges diplomatiques peu nourris... C’est très difficile de prédire ce qui va se passer, mais si la raison l’emporte, un accord entre la Chine et les États-Unis reste envisageable.Et l’Europe dans tout ça ? Comment peut-elle se positionner dans ce contexte, sachant que la Chine extrait 60 % du minerai mondial et en raffine près de 90 % ?C’est un vrai sujet. À mon avis, il ne sera sans doute jamais possible d’exclure totalement la Chine des chaînes d’approvisionnement en terres rares et minerais critique. C’est une donnée avec laquelle il va falloir composer. Mais l’Europe pourrait, sur plusieurs années, renforcer sa résilience en augmentant la part de ressources obtenues via des circuits moins dépendants, voire indépendants, de la Chine.Si la raison l’emporte, un accord entre la Chine et les États-Unis reste envisageable.Mais ce serait une entreprise très longue et complexe. Il faudrait agir sur l’ensemble de la chaîne de production, de l’extraction à la transformation, en passant par le raffinage. Et c’est sans compter les considérations environnementales, car les mines de terres rares sont très polluantes, comme les procédés de traitement. C’est un défi majeur pour l’Europe. Mais elle n'a pas vraiment le choix si elle veut préserver son indépendance géoéconomique. Sans autonomie sur les minerais critiques, qui sont présents dans toutes les technologies clés, il n’y a pas d’autonomie géoéconomique possible.La véritable question, c’est de savoir si l’Europe est capable, politiquement, de porter un tel projet. Tout le monde est au courant de la situation : les experts et responsables politiques européens sont très bien informés. Mais pour l’instant, on n’a vu aucun sursaut réel. Il faut espérer que cette crise soit le déclencheur d’une réaction commune, mais rien n’indique que ça soit le cas pour l’instant.

Portes qui claquent et plainte en diffamation : conseil municipal tendu à Saint-Etienne après le procès du chantage à la sextape nouvelobs.com
mardi 14 octobre 2025 à 11:52

 + Gaël Perdriau est mis en accusation dans une affaire de guet-apens qui aurait été monté par plusieurs protagonistes pour museler l’ancien premier adjoint Gilles Artigues. A son procès, trois ans de prison ferme ont été requis contre le maire ex-LR.

Gouvernement Lecornu 2 : les motions de censure de LFI puis du RN examinées jeudi matin lefigaro.fr
mardi 14 octobre 2025 à 11:43

 + Les socialistes pourraient eux déposer leur propre motion après la déclaration de politique générale du premier ministre Sébastien Lecornu mardi après-midi.

Gaza en liesse au retour des prisonniers palestiniens nouvelobs.comhttps
mardi 14 octobre 2025 à 11:40

 + A Khan Younès, dans le sud de Gaza, la foule a fêté dans la joie l'arrivée des prisonniers palestiniens libérés par Israël dans le cadre de l'échange avec les otages retenus par le Hamas. "C'est une joie indescriptible", confie une femme qui vient de retrouver son frère. Retrouvez toute l’actualité, les reportages, les enquêtes, les opinions et les débats du « Nouvel Obs » sur notre site : https://www.nouvelobs.com

Corrèze : Après un braquage ce week-end, le musée Jacques Chirac cambriolé cette nuit 20minutes.fr
mardi 14 octobre 2025 à 11:33

 + Sale semaine pour les reliques du président Jacques Chirac. Le musée du président Jacques Chirac en Corrèze a été cambriolé dans la nuit de lundi à mardi, après avoir déjà subi un vol à main armée dimanche, a appris l’AFP de source proche du dossier. Le butin éventuel n’a pas été communiqué pour l’instant.Plusieurs véhicules de gendarmerie sont présents sur les lieux mardi matin et interdisent l’accès à l’établissement, a constaté un correspondant de l’AFP. Des enquêteurs effectuent des relevés dans un bâtiment.Quatre hommes, âgés d’une vingtaine d’années selon le quotidien La Montagne, avaient été interpellés dimanche, quelques heures après le vol d’argent liquide dans la caisse du musée et d’au moins une montre de collection, selon le parquet de Tulle. Ils sont toujours en garde à vue.Déjà cambriolé en 2011, le faucon en or court toujoursOuvert en décembre 2000, le musée abrite quelque 5.000 cadeaux diplomatiques offerts à l’ancien président de la République entre 1995 et 2007, dont il avait ensuite fait donation au conseil départemental de Corrèze. Propriétaire de l’endroit, la collectivité a déposé plainte après le premier vol.Le musée avait déjà subi un vol en novembre 2011. Un faucon en or jaune serti de diamants, offert par l’Arabie saoudite à Jacques Chirac quand il était chef de l’État, avait alors été dérobé et n’a jamais été retrouvé depuis.

Trois otages israéliens retrouvent leurs familles après 2 ans de captivité à Gaza nouvelobs.comhttps
mardi 14 octobre 2025 à 11:28

 + L'armée israélienne a partagé les images de trois otages libérés lundi 13 octobre retrouvant leurs familles après 738 jours de captivité à Gaza. Bar Kuperstein, 23 ans, Segev Kalfon, 27 ans, et Eitan Mor, 25 ans, avaient été enlevés au festival Nova le 7-octobre 2023. Ils font partie des vingt otages encore en vie deux ans après et ont été libérés dans le cadre du plan de paix impulsé par Donald Trump. Les dépouilles de 28 autres otages sont en cours de transfert. Retrouvez toute l’actualité, les reportages, les enquêtes, les opinions et les débats du « Nouvel Obs » sur notre site : https://www.nouvelobs.com

IA : Google annonce un investissement de 15 milliards de dollars en Inde lemonde.fr
mardi 14 octobre 2025 à 11:21

 + Le géant du numérique a annoncé l’installation d’un centre de données dédié à l’intelligence artificielle dans le sud de l’Inde, pays le plus peuplé au monde.

Pour sortir de la crise politique, des députés veulent passer à la proportionnelle mediapart.fr
mardi 14 octobre 2025 à 11:05

 + Des parlementaires issus du camp présidentiel et de la gauche ont déposé une proposition de loi transpartisane pour instaurer la proportionnelle aux législatives. L’unique issue pour sortir du «bloc contre bloc», estiment-ils. Une solution qui devrait cependant être adoptée avant une éventuelle dissolution pour faire ses preuves.

La tortue verte marine porteuse d’espoir politis.fr
mardi 14 octobre 2025 à 11:00

 +

Royaume-Uni : cette affaire d’espionnage pour la Chine qui secoue le gouvernement lexpress.fr
mardi 14 octobre 2025 à 10:48

 + Le gouvernement britannique a-t-il œuvré pour l’abandon des poursuites contre deux hommes accusés d’espionnage au profit de la Chine, afin de ne pas froisser Pékin ? Le doute plane autour de l’équipe du Premier ministre Keir Starmer, sous le feu des critiques de l’opposition.Le gouvernement britannique travailliste est sommé de venir s’expliquer par l’opposition conservatrice, qui l’accuse d’avoir "délibérément" fait échouer un procès pour espionnage pour "flatter" la Chine. Une intervention que le gouvernement dément.D’où part cette affaire ?Tout part de l’arrestation en 2023 de Christopher Cash, un assistant parlementaire de 29 ans, et de Christopher Berry, ancien enseignant en Chine de 32 ans. Ils sont accusés d’avoir transmis à Pékin des informations sensibles pour la sécurité et les intérêts du Royaume-Uni, entre décembre 2021 et février 2023. Les deux hommes sont poursuivis en avril 2024 en vertu de l'"Official Secrets Act", qui interdit la divulgation de secrets d’Etat ou d’informations pouvant menacer la sécurité nationale. Ils ont toujours nié les faits.Mi-septembre, le parquet d’Angleterre et du Pays de Galles a annoncé l’abandon des poursuites contre les deux hommes. Cette décision intervient dans un contexte où le gouvernement travailliste s’évertue depuis son arrivée au pouvoir en juillet 2024 à reprendre le dialogue avec la Chine. Les relations entre les deux puissances s’étaient dégradées sous les précédents gouvernements conservateurs, les deux pays s’accusant mutuellement d’espionnage. Le gouvernement Starmer tente notamment de renforcer les échanges commerciaux avec Pékin pour soutenir la croissance britannique.Pourquoi le procès a-t-il été abandonné ?La polémique trouve ses origines dans une lettre révélée le 7 octobre dernier que Stephen Parkinson, le directeur du parquet, a adressée à une commission parlementaire en septembre. Il y explique que son service, le Crown Prosecution Service (CPS), n’a pas obtenu certaines informations permettant de poursuivre l’affaire. Plus précisément, le CPS a cherché "pendant plusieurs mois" des preuves auprès du gouvernement permettant de qualifier la Chine de "menace pour la sécurité nationale", explique la BBC.Il y avait initialement assez de preuves pour poursuivre les deux hommes, précise Stephen Parkinson. Mais un précédent judiciaire sur une affaire d’espionnage a finalement obligé le parquet à obtenir davantage d’éléments dans le dossier. Il s’agit d’une jurisprudence de 2025 portant sur la condamnation de six Bulgares, accusés d’espionnage au profit de la Russie, selon The Independent. Depuis, l’Etat doit prouver que le pays considéré comme un "ennemi" au regard du "Official Secrets Act" (la base juridique qui a permis la poursuite de Cash et Berry) constituait une "menace pour la sécurité nationale du Royaume-Uni" au moment des faits.Que reproche-t-on au gouvernement travailliste ?Lundi, la cheffe de l’opposition conservatrice, Kemi Badenoch, a écrit au Premier ministre que cette affaire "donne une forte impression que votre gouvernement a porté atteinte à la sécurité nationale du Royaume-Uni parce que vous êtes trop faible pour faire autre chose qu’apaiser la Chine". Elle a également accusé le gouvernement d’avoir délibérément fait échouer le procès pour "flatter" Pékin.Selon le Guardian, les conservateurs ont particulièrement visé le conseiller du Premier ministre à la sécurité nationale, Jonathan Powell. Il aurait, selon eux, échoué à fournir les preuves demandées pour avancer les poursuites, en raison de sa proximité avec la Chine.Que répond le gouvernement travailliste ?Downing Street réfute tout lien entre l’abandon des poursuites et les ministres ou membres du gouvernement Starmer, et s’est même dit "frustré" par l’abandon du procès. Selon Dan Jarvis, ministre d’Etat à la Sécurité, les conservateurs accusent le gouvernement "sans la moindre preuve".Le Premier ministre, lui-même ancien chef du parquet, a fait valoir début octobre que les poursuites étaient liées à la position officielle vis-à-vis de la Chine sous le gouvernement précédent. Au moment des faits, entre 2021 et 2023, la Chine n’avait pas été explicitement qualifiée de menace à la sécurité nationale. Kemi Badenoch a rejeté ces arguments, affirmant que de nombreux juristes et officiels chargé de la sécurité avaient également remis en cause cet argument, précise la BBC. La chaîne de télévision britannique a également interrogé d’anciens ministres et conseillers conservateurs, selon lesquels il n’existe pas de désignation officielle qualifiant la menace d’un pays.Lundi, le porte-parole du Premier ministre a rappelé que dans sa stratégie de sécurité nationale, publiée en juin, le gouvernement "avait détaillé l’augmentation des cas d’espionnage, d’ingérence dans notre démocratie et d’atteinte à notre sécurité économique de la part de la Chine".

Au Burkina Faso, deux journalistes et trois magistrats « enlevés » ou « portés disparus » lemonde.fr
mardi 14 octobre 2025 à 10:39

 + La junte du capitaine Ibrahim Traoré est régulièrement accusée de réprimer des personnalités considérées comme hostiles, certaines étant mobilisées de force pour combattre les djihadistes.

Qui est Philippe Aghion, le professeur français récompensé par le « Nobel d’économie » ? nouvelobs.com
mardi 14 octobre 2025 à 10:27

 + Ce professeur au Collège de France vient d’être récompensé pour ses travaux sur la croissance et l’innovation, qui ont inspiré Emmanuel Macron.

« Tu te fais bien discret aujourd’hui, j'ai du mal à y croire »… Quand Trump se paie (gentiment) Macron 20minutes.fr
mardi 14 octobre 2025 à 10:03

 + Un véritable show. Comme souvent, Donald Trump n’a pas hésité à se mettre en scène lundi. Certes tout auréolé du succès de son plan de sortie de guerre entre Israël et le Hamas. Le dirigeant américain a d’abord réussi un passage triomphant devant le Parlement israélien puis il a participé au sommet international pour la paix à Gaza, organisé à Charm el-Cheikh.A la tribune en Egypte, le milliardaire a salué les pays présents… jusqu’à arriver à la France. C’est là que Trump a repris son numéro, en direction du président Macron. « Merci beaucoup Emmanuel », a-t-il débuté, avant de chercher son interlocuteur derrière lui, aux côtés d’autres responsables politiques mondiaux. « J’imaginais Emmanuel debout quelque part derrière moi. Où est-il ? »Mais le président de la République était dans la salle. De quoi amuser Donald Trump qui s’est alors gentiment payé Macron. « Je n’arrive pas à y croire ! tu te fais bien discret aujourd’hui », a-t-il taclé, certainement en référence à la volonté de lumière que recherche souvent le locataire de l’Elysée. Une attaque frontale mais visiblement pas bien méchante puisque le dirigeant américain l’a ensuite félicité à sa façon. « Aujourd’hui, il est mon ami, c’est super, bon travail, merci beaucoup Emmanuel. »

peluche labubu the monster rappel.conso.gouv.fr
mardi 14 octobre 2025 à 09:45

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Bruxelles veut sacrifier le devoir de vigilance des entreprises sur l’autel de la «simplification» mediapart.fr
mardi 14 octobre 2025 à 09:31

 + Au Parlement européen, la droite menace de s’allier avec l’extrême droite pour vider le devoir de vigilance des entreprises d’une partie de sa substance. ONG et syndicats, qui avaient salué ce texte conçu pour protéger les travailleurs, dénoncent un «reniement». Un vote doit encore avoir lieu en plénière la semaine prochaine.

Madagascar : Andry Rajoelina s’accroche au pouvoir, Emmanuel Macron lui apporte son soutien lemonde.fr
mardi 14 octobre 2025 à 09:28

 + Alors qu’il a quitté son pays avec l’aide de la France, le président malgache est apparu pour la première fois depuis que l’armée s’est mutinée et a refusé de démissionner.

JUS DE POMMES BIO rappel.conso.gouv.fr
mardi 14 octobre 2025 à 09:18

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Chez Macron, on espère un «deal» entre Lecornu et le PS à l’issue d’une négociation millimétrée mediapart.fr
mardi 14 octobre 2025 à 09:02

 + Menacé de censure, Sébastien Lecornu, qui prononce mardi son discours de politique générale, croit en ses chances de tenir. Après des semaines de négociations, le premier ministre a réussi à obtenir la bienveillance de la CFDT et de l’aile sociale-démocrate du PS. De là à convaincre tout le groupe socialiste?

A Sarreguemines, enquête ouverte après le suicide de Sara, 9 ans, qui a provoqué la sidération dans la communauté éducative lemonde.fr
mardi 14 octobre 2025 à 08:51

 + Les parents de l’enfant ont parlé à la police de « moqueries infligées à leur fille au sujet de sa corpulence par deux ou trois camarades d’école de sa classe de CM2 », a souligné le procureur de la République de Sarreguemines, où se trouve le domicile de l’enfant.

"Tourisme de la fertilité" : la face cachée du succès de la congélation d’ovocytes lexpress.fr
mardi 14 octobre 2025 à 08:30

 + C’est un calcul silencieux, qui a longtemps pesé sur les épaules des femmes désireuses de devenir mère. Alors que les Françaises ont en moyenne leur premier enfant à l’âge de 29 ans - soit cinq ans de plus qu’en 1974, selon l’Insee -, la biologie, elle, reste inflexible : "La fertilité féminine est optimale autour de 25 ans", indique le Dr Samir Hamamah, président de la Fédération française d’étude de la reproduction, qui rappelle qu’après 35 ans, les chances de grossesse chutent rapidement.Entre le milieu des années 1970 et la fin des années 1990, l’âge de la première grossesse a progressivement reculé, en raison de la diffusion des méthodes de contraception, de l’allongement de la durée des études, ou de la participation croissante des femmes au marché du travail. Entre-temps, d’autres réalités se sont invitées dans le quotidien des futures mères, comme la quête d’une stabilité affective, les contraintes économiques ou les exigences de leur carrière professionnelle…Face à cette nouvelle équation, une pratique a vu le jour : la "conservation ovocytaire", plus connue sous le nom de "social freezing", apporte depuis plusieurs années une réponse directe à cette problématique, permettant de "lutter contre le facteur temps", résume le Dr Lionel Larue, chef de clinique émérite à l’hôpital Diaconesses de Paris, qui précise "qu’avant 35 ans, les résultats sont incomparablement meilleurs, que ce soit en fertilité naturelle ou assistée".Et depuis 2021, la France fait figure de pionnière sur le sujet, premier pays au monde à rembourser la congélation d’ovocytes pour les femmes âgées de 29 à 37 ans, qu’elles soient en couple ou non. Un choix politique et démographique, alors que la natalité ne cesse de reculer en France avec 1,62 enfant par femme en 2024 - plancher historique depuis la Première Guerre mondiale."Organisation saturée"Cependant, la congélation d’ovocytes n’a rien d’une formalité. Le parcours démarre par une stimulation hormonale, destinée à faire mûrir plusieurs ovocytes en même temps. Suit une étape plus délicate : la ponction, réalisée sous anesthésie légère et sous contrôle médical, pour prélever les cellules. Immédiatement, ces ovocytes sont plongés dans de l’azote liquide à -196 °C. Une vitrification éclair qui les fige dans le temps, les rendant prêts à patienter pendant des années. Le jour venu, lorsqu’une grossesse est envisagée, ils peuvent être décongelés, fécondés en laboratoire… et offrir une nouvelle chance à la maternité.Francesca, 35 ans, guide dans les musées parisiens, s’est lancée après en avoir entendu parler par un ami médecin. "Les injections hormonales à domicile ont été les plus difficiles", raconte-t-elle. Malgré la douleur post-opératoire, elle ne regrette rien : "C’est une sécurité, surtout que mon compagnon, plus âgé, ne peut plus avoir d’enfant." A 37 ans, Élise, elle, s’est décidée in extremis. "J’étais presque hors délai. Le traitement hormonal m’a mise à rude épreuve, mais je tenais à conserver cette chance. Aujourd’hui, je n’ai pas de partenaire, mais je ne veux pas fermer la porte à la maternité." Face au nombre de demandes, les médecins préviennent néanmoins que le social freezing ne garantit pas une grossesse - tout dépend de l’âge au moment du prélèvement, et de la qualité des ovocytes et des embryons.Malgré tout, l’offre peine à suivre la demande. En Île-de-France, 16 établissements publics sont autorisés à pratiquer l’autoconservation, contre 25 sur le reste du territoire. "C’est formidable que la pratique soit autorisée", se réjouit le Dr François Olivennes, gynécologue obstétricien à la clinique privée Ambroise Paré à Neuilly-sur-Seine. "Mais les délais atteignent parfois deux ans en région parisienne. Soit l’État renforce les centres publics, soit il ouvre la porte au secteur privé, avec une réflexion sur la rémunération des médecins", estime-t-il. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 15 550 dossiers ont été déposés en 2024, pour 5 127 pratiques réalisées. En conséquence, le délai moyen s’allonge, avec 13 mois d’attente en 2024, contre 10 en 2023.Au quotidien, les équipes médicales se heurtent ainsi à une organisation saturée. Sophia Rakrouki, sage-femme à l’hôpital Jean-Verdier de Paris, coordonne le parcours des patientes dans le cadre de la préservation de la fertilité, notamment pour des raisons médicales comme le cancer, l’endométriose ou les maladies génétiques. Elle constate une complexité croissante depuis l’ouverture de la conservation d’ovocytes à toutes les femmes : "Les centres de PMA, déjà saturés, ont dû faire face à un afflux de nouvelles patientes".Pour informer plus largement les femmes, Sophia Rakrouki a créé des comptes Instagram et TikTok très suivis, avec respectivement 66 000 et 73 000 followers. "À 29 ans, beaucoup pensent encore que leur parcours reproductif suivra son cours naturellement. Pourtant, c’est à cet âge que la congélation est la plus efficace. Nous recevons trop souvent des patientes de 35 ans, qui doivent subir plusieurs ponctions pour récolter assez d’ovocytes, ce qui rallonge encore les délais pour toutes", raconte la sage-femme. En 2024, 59 % des premières consultations concernaient ainsi des femmes de 35 à 37 ans. Seules 3 % étaient âgées de 29 ans.En parallèle, un constat s’impose chez les spécialistes : la France accuse un retard flagrant en matière d’information sur la fertilité. "Beaucoup de femmes ignorent encore qu’elles ont droit à la congélation d’ovocytes. Ce sont surtout des patientes diplômées qui s’y intéressent", souligne le Dr Hamamah. Un déficit de sensibilisation qui entretient une inégalité d’accès et alimente les frustrations. Pour beaucoup d’experts, il est urgent de briser ce tabou et d’ouvrir la pratique aux structures privées, à l’image de ce qui s’est déjà fait dans plusieurs pays voisins.Tourisme de la fertilitéÀ 34 ans, Astrid, employée dans une banque d’Amsterdam (Pays-Bas), parcourt son fil Instagram quand elle tombe sur une vidéo expliquant ce qu’est le "social freezing". Intriguée, elle se renseigne. "C’est cher, ce n’est pas garanti, et le taux de réussite reste assez faible", admet-elle. Mais pour elle, l’équation est simple : "Je préfère y voir un investissement pour l’avenir. Je mets de l’argent de côté pour me donner une chance plus tard, car je sens mon horloge biologique tourner." Aux Pays-Bas, la congélation d’ovocytes pour raisons sociales n’est pas remboursée - pour Astrid comme pour beaucoup, la question n’est donc pas médicale mais financière. "Si la procédure était gratuite, je l’aurais déjà faite", confie-t-elle. Dans certains cas, la facture grimpe jusqu’à 10 000 euros pour constituer une réserve jugée suffisante, ce qui limite largement la pratique par rapport à d’autres pays.La difficulté du système français à répondre à l’explosion des demandes a provoqué un véritable "tourisme de la fertilité", de plus en plus de femmes franchissant les frontières pour préserver leurs ovocytes. "La situation d’engorgement actuelle oblige certaines patientes à se tourner vers l’Espagne, ce qui crée une inégalité flagrante : seules celles qui en ont les moyens peuvent accéder rapidement à une préservation", déplore le Dr Olivennes.En Espagne, pionnière en la matière, la vitrification a été légalisée dès 2008. La pratique y est désormais entrée dans les mœurs, mais son accès reste limité : le coût, entièrement à la charge des patientes, dépasse en moyenne les 3 000 euros. En Autriche, au contraire, elle est interdite. Ici, les femmes désireuses de préserver leur fertilité doivent franchir la frontière et se rendre en République tchèque, où la loi est plus souple. De l’autre côté des Alpes, en Italie, la congélation est réservée aux patientes atteintes de cancer. Pour les autres, il faut se tourner vers le privé : environ 3 000 à 4 000 euros l’intervention. Pourtant, depuis juin 2025, le paysage italien évolue.Eviter un "outil commercial"La région des Pouilles a lancé un programme inédit : une subvention régionale pour le social freezing non médical - la première du pays -, dont le montant peut s’élever jusqu’à 3 000 euros pour les femmes de 27 à 37 ans résidentes depuis au moins un an et disposant de revenus modestes. L’objectif est clair : freiner une natalité au plus bas, tombée à 1,18 enfant par femme en 2024. Ce fonds, doté de 900 000 euros pour la période 2025 – 2027, couvre la ponction, la vitrification et un an de stockage. Les examens, les médicaments et l’hébergement restent, eux, à la charge des patientes.Parmi les chercheuses qui ont marqué l’histoire de la congélation ovocytaire, le Dr Eleonora Porcu, professeure à l’Université de Bologne, est considérée comme une pionnière. En 1997, dans le prolongement des travaux du Dr Debra Gook, fondatrice de la première banque d’ovocytes, à Melbourne, sa clinique a notamment accueilli la naissance du tout premier enfant conçu à partir d’ovocytes congelés. Elle salue la décision française de rembourser cette technique, mais alerte : "Il faut éviter que la pratique devienne un outil commercial. Au début des années 2000, aux États-Unis, certaines multinationales proposaient à leurs salariées de congeler leurs ovocytes pour se concentrer sur leur carrière", déplore la médecin. Et de rappeler : "La congélation n’assure pas une grossesse. C’est une procédure invasive, avec ses risques."

NOIX DE COCO 150G rappel.conso.gouv.fr
mardi 14 octobre 2025 à 08:17

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Suspension, décalage… Comprendre le débat politique (et sémantique) sur la réforme des retraites nouvelobs.com
mardi 14 octobre 2025 à 07:56

 + Alors que le nouveau gouvernement de Sébastien Lecornu est déjà menacé, la gauche espère en profiter pour obtenir une suspension de la très impopulaire réforme des retraites de 2023.

Rues inondées, électricité coupée, habitants évacués par milliers…. Quand Paris se prépare à une crue majeure de la Seine nouvelobs.com
mardi 14 octobre 2025 à 07:52

 + A quoi ressemblerait la vie dans la capitale si la Seine venait à déborder ? La Ville de Paris organisait ce lundi un exercice de simulation de crise. « Le Nouvel Obs » l’a suivi.

À Madagascar, le président contesté Andry Rajoelina écarte toute démission france24.com
mardi 14 octobre 2025 à 07:45

 + Andry Rajoelina a écarté lundi soir toute démission en appelant à "respecter la Constitution". Il s'agissait de la première prise de parole du président malgache depuis un lieu inconnu, après le ralliement ce week-end des militaires à la contestation qui agite le pays.

L’Europe en spectatrice dans le Proche-Orient de Donald Trump lexpress.fr
mardi 14 octobre 2025 à 07:44

 + L’Europe n’a joué qu’un rôle marginal pendant les deux années de guerre à Gaza. Peut-elle retrouver une voix qui compte dans les pourparlers de paix ? Et si jamais elle y parvient, pour promouvoir quel projet d’avenir au Proche-Orient ? Et avec quels partenaires dans la région ?Les dirigeants européens se sont pressés lundi 13 octobre au "sommet de la paix" réuni autour de Donald Trump à Charm el-Cheikh, en Égypte : France, Allemagne, Italie, Espagne, Grèce, entre autres membres de l’UE, ainsi que le Royaume-Uni, étaient représentés au plus haut niveau. Mais au-delà des félicitations de rigueur adressées à Donald Trump après la libération des derniers otages israéliens vivants à Gaza, ces chefs d’Etat et de gouvernement n’avaient dans leurs valises aucun plan commun qui pourrait leur permettre de peser sur la suite des événements.Des intérêts cruciaux à défendre L’Europe a pourtant des intérêts cruciaux à défendre au Levant, dont elle est proche non seulement sur le plan géographique mais aussi historique, culturel et religieux. Sécurité, migration, approvisionnement énergétique, échanges commerciaux, sont des dossiers dans lesquels des acteurs du Proche-Orient jouent un rôle clé. Qu’on se souvienne, par exemple, de l’impact de la guerre civile syrienne, il y a une décennie, avec une série d’attentats terroristes fomentés par des islamistes depuis la Syrie d’une part, et l’arrivée d’une vague massive de centaines de milliers de réfugiés fuyant les violences, d’autre part. Le renoncement de l’Europe (et de l’Amérique, aussi) à intervenir pour trouver une issue à la crise syrienne s’est payé comptant.Les leçons de cet épisode n’ont pas été tirées. A Gaza, dès les massacres perpétrés le 7 octobre 2023 par le Hamas, et plus encore par la suite, la réponse de l’Europe a été confuse et indécise. La valse-hésitation d’Emmanuel Macron, qui a proposé de mettre sur pied une "coalition anti-Hamas", avant d’y renoncer, a symbolisé le désarroi des Européens face au plus grand massacre de juifs depuis la Seconde Guerre mondiale. Ce désarroi n’a fait que croître dans les deux années qui ont suivi, à mesure que s’étirait le conflit à Gaza et que s’alourdissait le bilan des morts.Tiraillés entre leur soutien au droit d’Israël à se défendre face au terrorisme et leur émotion face à l’ampleur des dévastations à Gaza, les Européens se sont contentés de mesures sans impact réel, comme la suspension partielle de leurs ventes d’armes à Israël (qui se fournit essentiellement aux Etats-Unis), ou la reconnaissance d’un Etat palestinien qui n’existe pas. Leurs admonestations et appels à la retenue ont été des prêches dans le désert. Ils ont été incapables aussi d’empêcher l’extension progressive du conflit au Liban, en Iran, en Syrie et jusqu’en mer Rouge. Le 20 juin dernier, leur humiliation a été totale lorsque Donald Trump a ordonné à l’US Air Force de se joindre aux bombardements israéliens visant le programme nucléaire militaire iranien, alors même que les chefs de diplomatie de l’Allemagne, de la France, du Royaume-Uni et de l’UE étaient réunis à Genève avec leur homologue iranien pour tenter de négocier un compromis.Quelles cartes les Européens pourraient-ils jouer pour se rendre utiles, afin de retrouver un moyen de peser sur le cours des événements ? Le soutien qu’ils ont apporté au projet de règlement en 20 points du président américain a été un premier pas. Ils pourraient désormais apporter leur pierre à l’édification des étapes suivantes, notamment en accompagnant le déploiement d’une force arabe de surveillance du cessez-le-feu et en contribuant à reconstruction de la bande de Gaza, que la Banque mondiale a chiffrée, dans une estimation préliminaire, à 53 milliards de dollars. Ils pourraient aider l’Autorité palestinienne à retrouver un semblant de crédibilité en la poussant à se réformer et à lutter contre la corruption. C’est un dossier sur lequel les Européens disposent d’un vrai levier, puisqu’ils sont traditionnellement le premier fournisseur d’aide internationale aux Palestiniens (1,36 milliard d’euros sur la période 2021-2024). En avril dernier, l’UE a décidé une nouvelle aide de 1,6 milliard d’euros pour la période 2025-2027. Elle gagnerait à être conditionnelle.Les Européens pourraient enfin œuvrer à l’insertion d’Israël et d’un futur Etat palestinien dans la région, en aidant à étendre les accords d’Abraham par lequel les Emirats arabes unis, le Bahreïn, le Maroc et le Soudan ont reconnu l’Etat hébreu en 2020. Cependant, et même si le Hamas acceptait de se désarmer et de s’effacer, ce qui est loin d’être acquis, il faut se garder de toute illusion. Après les traumatismes que viennent de subir les Israéliens et les Palestiniens, la perspective à laquelle la grande majorité des Européens reste attachée - la coexistence pacifique de deux Etats, l’un juif et l’autre arabe, entre le Jourdain et la Méditerranée - est plus éloignée que jamais.

Pourquoi Donald Trump a finalement décidé d'aider l’Ukraine à s'attaquer à l’économie russe france24.com
mardi 14 octobre 2025 à 07:34

 + Depuis plusieurs mois déjà, les États-Unis fournissent à l’Ukraine des renseignements précis sur les installations énergétiques à bombarder en Russie. Un soutien qui tranche avec l’attitude passée de Donald Trump à l’égard de Vladimir Poutine. Officiellement, Washington veut pousser Moscou à négocier. Mais ce n’est probablement pas la seule motivation du président américain.

Réforme des retraites : le prix Nobel d’économie Philippe Aghion plaide pour "arrêter l’horloge" lexpress.fr
mardi 14 octobre 2025 à 07:20

 + Les partisans d’une suspension de la réforme des retraites viennent de trouver un soutien de poids : le nouveau prix Nobel d’Economie français Philippe Aghion a plaidé lundi 13 octobre au JT de France 2 pour que la réforme contestée soit "stoppée" jusqu’à la prochaine élection présidentielle."Je pense qu’il faut arrêter l’horloge maintenant jusqu’aux élections présidentielles. C’est-à-dire qu’on est à 62 ans et 9 mois, on stoppe à 62 ans et 9 mois jusqu’aux élections présidentielles", a-t-il affirmé, considérant que "c’est la façon de calmer les choses" et que "ça ne coûte pas très cher de stopper". "Ça ne veut pas dire que la réforme est supprimée", a poursuivi Philippe Aghion, qui a rappelé avoir "toujours été pour un 63 ans plus revoyure". "Ça veut dire que si rien ne se passe, ça reprend en 2027".🔴🗣️ Faut-il suspendre la réforme des retraites ? "C'est évident qu'il faut le faire" déclare Philippe Aghion, nouveau prix Nobel d’économie. #JT20h pic.twitter.com/w3MFQ2aGvY— Le20h-France Télévisions (@le20hfrancetele) October 13, 2025Ce mardi, le projet de budget 2026 sera présenté en conseil des ministres par Sébastien Lecornu, reconduit vendredi comme Premier ministre et qui a ouvert la porte à un débat sur la suspension de la réforme contestée des retraites, réclamée par le PS.Philippe Aghion, interrogé par Léa Salamé, a en revanche rappelé son désaccord avec la taxe Zucman. "Je pense qu’il faut qu’il y ait un effort des hauts patrimoines, mais je ne veux pas toucher l’outil productif et je ne veux pas toucher ceux qui cherchent à innover", a défendu Philippe Aghion. Il a toutefois considéré qu’il y avait un "abus des holdings familiales". "Ça, il faut taper là-dessus", selon lui.Même appel du côté d’Éric LombardLa suspension de la réforme des retraites, qui coûterait au moins 3 milliards d’euros en 2027 selon Matignon, fracture le camp présidentiel et rebute la droite comme le patronat. Ceux qui la défendent sont de plus en plus nombreux à s’exprimer. L’ancien ministre de l’Economie et des Finances Éric Lombard a ainsi lui aussi appelé lundi le Sébastien Lecornu à "suspendre" la réforme de 2023 pour éviter une nouvelle censure du gouvernement et garantir un budget à la France."Je pense qu’il est important que ce mot sacramentaire soit prononcé par le Premier ministre" mardi lors de sa déclaration de politique générale, a-t-il déclaré sur BFMTV. "On met ça au réfrigérateur jusqu’à l’élection de 2027" et "dans l’intervalle", il "serait bon que les partenaires sociaux trouvent un accord" permettant "dans la durée, de retrouver l’équilibre du système de retraite", a-t-il poursuivi.

Etre prof d’histoire-géo en 2025 : « L’arrivée de l’IA à l’école va nous amener à repenser fondamentalement notre pédagogie » nouvelobs.com
mardi 14 octobre 2025 à 07:00

 + Passionné de longue date par l’innovation numérique, Thomas, professeur d’histoire-géographie dans un lycée de grande banlieue parisienne, s’est emparé de l’intelligence artificielle pour son usage propre et pour faire progresser ses élèves. Un usage qu’il veut « vigilant » mais néanmoins « enthousiaste ».

DIRECT. Discours de politique générale de Sébastien Lecornu: les socialistes "ne voteront pas de motion de censure" bfmtv.com
mardi 14 octobre 2025 à 06:43

 + Sébastien Lecornu et son gouvernement font face ce mardi 14 octobre une deuxième journée de travail décisive. Après un premier conseil des ministres du gouvernement Lecornu II, le Premier ministre a prononcé son discours de politique générale à l'Assemblée nationale.

Ce que l’on ne vous a jamais dit sur la langue bourguignonne lexpress.fr
mardi 14 octobre 2025 à 06:15

 + En français, l’imparfait du subjonctif a quasiment disparu et le passé simple semble engagé sur la même pente fatale. Or, on n’observe rien de tel en bourguignon où ces deux temps continuent d’être usités – y compris à l’oral. Oui, oui, vous avez bien lu : en bourguignon !, ce supposé "patois dénué d’intérêt" dont beaucoup ne soupçonnent même pas l’existence. Et pourtant…VOUS SOUHAITEZ RECEVOIR AUTOMATIQUEMENT CETTE INFOLETTRE ? >> Cliquez iciCommençons par la base. Comme le portugais correspond à l’évolution du latin au Portugal et le sicilien à l’évolution du latin en Sicile, le bourguignon correspond à l’évolution spécifique qu’a connue le latin en Bourgogne. A l’instar du picard, du normand ou du français, il appartient à la famille des langues d’oïl, dont il se distingue à la fois par des influences germaniques, et notamment burgondes (le peuple qui a donné son nom à la région). De là des termes comme bôs (bois) et bôcheûre (haie vive), dérivés du francique bosk (buisson) ; échicle (écharde), qui aurait pour origine le burgonde skifra (éclat, écharde) ou encore porgalai ou peurgalai ("mettre en fuite des animaux"), issu de l’ancien francique wala. Le bourguignon se distingue également par le genre de certains noms puisque "fourmi" est masculin et "merle" féminin. Signalons enfin qu’il a offert au français quelques termes, en particulier – faut-il s’en étonner ? - dans le domaine culinaire, avec "meurette".Ecrit depuis des siècles, le bourguignon a par ailleurs été langue administrative du temps des prestigieux ducs de Bourgogne. Il a également donné lieu à une abondante production littéraire, représentée notamment par Bernard de La Monnoye et Aimé Piron, admiré des princes de Condé. Encore aujourd’hui, des écrivains le servent en publiant des textes de fiction, des chansons et des pièces de théâtre.On le devine : le bourguignon n’est pas en grande forme et, ici comme ailleurs, cette situation n’est pas le fruit du hasard. Comme toutes les langues dites régionales, il a été exclu de l’école de la République. Décision terrible. "Les familles ont compris le message : la réussite sociale passait par le français, et seulement le français. Dans l’intérêt de leurs enfants, elles ont cessé de leur parler bourguignon", souligne Gilles Barrot, membre de la Maison du patrimoine oral de Bourgogne, située à Annot, en Saône-et-Loire. Et malheur à ceux qui ont voulu conserver leur culture ! "Quand je suis arrivé en classe, dans les années 1950, l’instituteur avait mis au point une technique pour humilier ceux qui, comme moi, ne connaissaient que le bourguignon, se souvient Jean-Luc Debard. Il nous faisait monter sur l’estrade et nous demandait de parler. Et comme nous ne pouvions employer que la langue de nos parents, les autres élèves éclataient de rire ! C’était très dur". Comme beaucoup, cet homme a par la suite "choisi" de ne pas transmettre le bourguignon à ses enfants, afin de leur épargner de telles expériences…Combien reste-t-il aujourd’hui de locuteurs ? Il est impossible de le dire : ni l’Etat, ni la région ne mènent d’enquêtes sur le sujet. Mais les responsables de la Maison du patrimoine oral de Bourgogne ont une conviction : ils sont plus nombreux qu’on ne le croit. "Les ateliers de conversation que nous organisons rencontrent un grand succès et 80 % des maires de l’Auxois, dans le département de la Côte d’Or, sont de très bons locuteurs", souligne le même Jean-Luc Debard. "Pour ma part, je suis intervenu l’autre jour dans une classe de cinquième et j’ai pu m’entretenir facilement avec l’un des élèves", complète Pierre Léger.A l’heure actuelle, l’Education nationale ne réserve pas la moindre place officielle au bourguignon dans le système scolaire. Seuls des ateliers d’initiation ont été créés à l’initiative de bénévoles à raison de… 60 heures annuelles - au total ! – dans une poignée d’écoles. Ni la région, ni les départements ne lui octroient le moindre centime et nul élu n’est chargé spécifiquement du sujet. Seule la Délégation générale au français et aux langues de France (DGLFLF) du ministère de la Culture accorde un financement de… 15 000 euros par an à la Maison du patrimoine oral de Bourgogne, où Elise Allyot occupe un poste à mi-temps.Terminons néanmoins sur une note positive. Depuis la rentrée, l’Université de Bourgogne de Dijon et son département Sciences du langage consacrent des cours à l’initiation et à la découverte des langues de Bourgogne. Un début de reconnaissance, enfin.A ne pas manquerLes rencontres des langues de Bourgogne et de Franche-Comté : ce 18 octobre, à Pierre-de-Bresse (Saône-et-Loire)Pour en savoir plusUn site internet consacré aux langues de BourgogneUn outil pédagogiqueUne page FacebookDU CÔTÉ DE LA LANGUE FRANÇAISELa lecture en silence, une pratique pas si anciennePendant des siècles, lire à voix haute a été la norme. Cet article explique quand et pourquoi nous avons changé nos habitudes.Le Charabia Festival fête la langue françaiseA priori, la définition du mot charabia n’est guère flatteuse : "Langage parlé ou écrit au style incompréhensible ou incorrect". Mais elle convient parfaitement aux organisateurs de ce festival qui ont prévu 7 jours de fête autour de la langue française et de l’amour des mots. Rendez-vous à Reims du 24 au 30 novembre prochain.Polémiques sur la langue française : forgez-vous votre propre opinion "Le français est massacré" ; "le français est une langue universelle" ; "le français est envahi par l’anglais" ; "le français est élégant et clair"… Notre langue nationale fait depuis toujours l’objet d’innombrables polémiques. Avec distance et pédagogie, le linguiste Patrick Charaudeau les examine dans un ouvrage intelligent et aussi dépassionné que possible. Une réussite.Qu’est-ce que le français ? Mythes et réalités. Classiques GarnierL’atlas de la France médiévaleVous seriez bien en peine de dire qui a succédé à Hugues Capet ; en quelle année a eu lieu la bataille de Bouvines ou le nombre de morts provoqués par la peste noire ? Cet ouvrage est fait pour vous. L’historien Antoine Destemberg a conçu un Atlas de la France médiévale où, tour à tour, se dévoilent l’évolution du territoire royal, la carte des monastères, le Languedoc cathare, l’extension du français écrit, les contours de Paris… Lumineux.Atlas de la France médiévale, hommes, pouvoirs et espaces du Ve au XVe siècle, par Antoine Destemberg. Editions Autrement.Les mots rares"Sur ces entrefaites", "envoyer quérir", "tomber des nues"… La langue française compte nombre d’expressions où apparaissent des mots rares. C’est à eux que Sylvie Brunet consacre cet ouvrage, sans que l’on comprenne pourquoi elle affirme – à tort - qu’ils ne figurent pas dans les dictionnaires.Ces mots qui n’existent pas…, par Sylvie Brunet. Opportun Editions.DU CÔTÉ DES AUTRES LANGUES DE FRANCEAccord sur l’enseignement du corse : un précédent historique ?L'accord envisagé entre l’État et la collectivité de Corse devrait faire passer l’enseignement du corse dans une nouvelle dimension. Il prévoit notamment un ambitieux plan de formation des personnels ainsi que le développement de la méthode immersive, y compris dans les écoles publiques. Laquelle pourrait, à terme, pourrait être étendue à d’autres territoires.Et si l’on remplaçait "métropole" par "Hexagone" ?Parler de "France métropolitaine" est une habitude dont il faudra sans doute nous déprendre. Cette expression conforte en effet une vision hiérarchisée, opposant un "centre dominant" aux Outre-mer, considérés comme "une périphérie secondaire", explique ici Patrick Lingibé. Aussi cet avocat guyanais propose-t-il de parler désormais de "France hexagonale" afin d’afficher l’égalité entre tous les territoires."Pour que vivent nos langues" devient une associationLe collectif "Pour que vivent nos langues", créé en 2019, va se structurer en association 1901 lors d’une assemblée générale fondatrice qui se tiendra à Bayonne les 24 et 25 octobre prochains. Son objectif : renforcer les droits des locuteurs des langues dites régionales dans l'enseignement, les médias et la vie publique).Psychanalyse de la Bretagne"Le paysan breton […] est sale, ignorant, dévot, abruti par l’eau-de-vie, malsain de corps et d’esprit". Cette phrase écrite par un Académicien du XIXe siècle, Edmond About, n’avait à l’époque rien d’exceptionnel. Victor Hugo ("Le paysan breton est ce sauvage vénérant sa charrue d’abord, sa grand-mère ensuite") et bien d’autres en ont rédigé de semblables. Des discours qui ont marqué profondément les représentations associées à la Bretagne et qui imprègnent encore aujourd’hui les esprits, explique Yann Lukas, grand connaisseur de cette terre des extrêmes. Il en examine les contours dans cet ouvrage écrit avec esprit et finesse.Psychanalyse de la Bretagne, par Yann Lukas. Editions Héliopoles.DU CÔTÉ DES LANGUES DU MONDEEspéranto et espérantisme en FranceIl y a 120 ans se tenait à Boulogne-sur-Mer la première réunion internationale de locuteurs de l’espéranto. Cet ouvrage, rédigé avec rigueur par le chartiste Thomas Creusot, se penche avec minutie sur cette entreprise ayant pour folle et noble ambition l’espoir de réconcilier les êtres humains à travers une langue universelle ; liste les prestigieux soutiens qu’elle reçut - de Tolstoï à Einstein, excusez du peu – ; décrit ses succès mais aussi ses échecs.Espéranto et espérantisme en France, par Thomas Creusot. Editions Perrin.A ECOUTERPourquoi dit-on les "noms propres" et pas les "noms sales" ?Parce que le mot "propre" a plusieurs sens et qu’en l’occurrence, il s’agit ici de l’évolution du latin proprius, qui qualifie quelque chose que possède une personne en particulier (il appartient à la même famille que "propriété"). Et si vous voulez savoir pourquoi "propre" signifie aussi au contraire de "sale", écoutez les explications de la lexicographe Géraldine Moinard.A REGARDERChassez les vulgarités avec Anne-Marie de Saint-Chybre"Ne dites pas : "Je m’en bats les coui***s !", mais "Je m’en soucie avec la ferveur d’une huître face à un opéra en trois actes". Selon ce principe, Anne-Marie de Saint-Chybre déroule avec humour des équivalents drolatiques aux injures et aux jurons de la langue française, le tout sur un ton très aristocratique. Stylé !Et toujours… Mon documentaire "Une langue en plus"Une langue en plus, le documentaire consacré aux langues dites régionales, dont je suis l’auteur, est toujours visible sur la plateforme Francetv. Ne le manquez pas !

Etampes, Massy, Yerres… Les prix de l’immobilier dans l’Essonne : le marché revient à la raison nouvelobs.com
mardi 14 octobre 2025 à 06:00

 + Après un début d’année prometteur, les professionnels notent un léger ralentissement. Les acquéreurs sont présents mais négocient avec fermeté. Les vendeurs pragmatiques l’acceptent, les autres patientent.

Sciences : David Liu et l’espoir de l’édition de l’ADN lexpress.fr
mardi 14 octobre 2025 à 06:00

 + En novembre 2018, un scientifique chinois présentait fièrement la naissance de deux petites filles. L'arrivée de Lulu et Nana semblait être un miracle. He Jiankui, biophysicien racontait sur la chaîne YouTube de son laboratoire en Chine cet exploit médical : "Quand Mark a vu ses filles pour la première fois, il a dit qu’il n’aurait jamais pensé pouvoir être père. Mais désormais il a trouvé une raison de vivre, un but..."Car Mark, le père de Lulu et Nana est atteint du VIH. Alors avec sa femme Grace, ils craignaient d’avoir des enfants et de leur transmettre le virus. Mais le professeur Jiankui leur a proposé une solution : une procédure classique de FIV, avec une différence. "Au moment d’injecter le sperme de son mari dans son ovule, nous avons également introduit une petite quantité de protéine ainsi que des instructions pour une modification génétique (...) Cette intervention a permis de supprimer la porte d’entrée utilisée par le VIH pour infecter les cellules humaines", détaillait le scientifique.A l’automne 2018, après ces révélations, la communauté scientifique en Chine et à travers le monde ne s’est pourtant pas réjouie. Elle a au contraire condamné cette procédure. Car la modification génétique à ce stade pourrait pousser certains à choisir des gènes pour des raisons non pas médicales mais simplement esthétique par exemple. De quoi faire de véritables bébés sur mesure.Pour l’heure, des doutes planent encore sur l’authenticité de cette expérience... Mais elle est en tout cas réalisable à la faveur de récentes avancées scientifiques, et elles pourraient aller encore plus loin grâce à un homme : David Liu.RETROUVEZ TOUS LES EPISODES DE LA LOUPE Écoutez cet épisode et abonnez-vous à La Loupe sur Apple Podcasts, Spotify, Deezer, YouTube, Podcast Addict et Amazon Music. Inscrivez-vous à notre newsletter. Cet épisode a été écrit et présenté par Charlotte Baris, monté et réalisé par Jules Krot. Crédits : The He Lab, Ted X, Broad Institute Musique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy Cambour Comment écouter un podcast ? Suivez le guide. Pour aller plus loin  "Comment notre intelligence va évoluer ? Il y a plusieurs scénarios..." : les réflexions du neuroscientifique Richard LevyVIH, tuberculose et paludisme : l’appel aux milliards du Fonds mondialDavid Liu, le scientifique qui révolutionne la génétique : "Son travail est éblouissant"

Emmanuel Macron, Sébastien Lecornu, Bruno Retailleau : l’histoire secrète d’une implosion lexpress.fr
mardi 14 octobre 2025 à 05:45

 + Y a-t-il un président pour sauver le ministre ? Vendredi soir, comme à son habitude, Emmanuel Macron est au four et au moulin. Il a convié tous les chefs de parti et présidents de groupes ne voulant pas coûte que coûte d’une dissolution, mais il ne s’arrête pas là : voici qu’il tente d’organiser un rendez-vous entre Sébastien Lecornu et Bruno Retailleau. Le téléphone chauffe : "Je vous envoie Sébastien à Beauvau." Selon des propos rapportés par Politico, le président ajoute même à l’intention du ministre de l’Intérieur démissionnaire : "Si vous me donnez votre go, vous faites le gouvernement ensemble."Quand ça ne veut pas… Bruno Retailleau convient de voir le chef du gouvernement samedi matin. Dans la semaine, Sébastien Lecornu lui a demandé de torpiller l’hypothèse d’un Premier ministre de gauche, c’est donc que les fils ne sont pas rompus. Le Vendéen en déduit que la nouvelle équipe ne sera pas annoncée le vendredi soir. Encore un malentendu, à moins que ce ne soit une manœuvre. Lorsque vient le temps du soupçon, les arrière-pensées tiennent le haut du pavé.Dîners, coups de fil, manœuvresNeuf mois plus tôt, Emmanuel Macron ne joue pas les entremetteurs, il reçoit à sa table. Un repas (révélé par La Tribune) avec Sébastien Lecornu et Bruno Retailleau. "Un dîner entre perso et boulot, l’occasion pour le président de faire connaissance", confiera celui qui est alors ministre de l’Intérieur. Le chef de l’Etat se rappelle-t-il l’échange qu’il a eu avec Bruno Retailleau, bien avant que la campagne présidentielle de 2017 ne tende leurs relations, sur Hannah Arendt ?Peut-être la scène ravive-t-elle aussi des souvenirs chez le ministre de la Défense. 2015, il est élu président du conseil départemental de l’Eure et devient à 28 ans le benjamin des présidents des conseils départementaux français. Coup de fil : le président du groupe UMP au Sénat a repéré cette jeune petite bête qui monte, qui monte, qui monte. Il l’invite à dîner au Sénat, c’est le début de leurs relations. "On peut toujours discuter avec Bruno", ne cessera de répéter Sébastien Lecornu. Ce soir de janvier, à l’Elysée, on discute donc, y compris d’un référendum dont le chef de l’Etat a lancé l’idée le 31 décembre à la télévision (idée emportée par les flots, comme tant d’autres).Le plateau de fruits de mer est délicieux, merci, on est entre gens de bonne compagnie et plus encore qu’on pourrait le croire. Y a-t-il un ministre pour sauver le président ? Deux jours plus tard, le 22 janvier, Emmanuel Macron juge bon de mettre son grain de sel dans une polémique initiée par un influenceur qui s’est fait verbaliser. Et intervient sur TikTok : "En 2025, on doit pouvoir payer au péage avec son téléphone. Donc j’ai passé le dossier au ministre de l’Intérieur et on va collectivement régler ça." Effectivement, en plein conseil des ministres, le chef de l’Etat passe un mot manuscrit à Bruno Retailleau. C’est dire si le sommet de l’exécutif est mobilisé. Sauf que tout est bidon. Emmanuel Macron s’est fait avoir comme un bleu. Faut-il se moquer ? S’en affliger ? A Beauvau, dans un réflexe rare, Bruno Retailleau pense d’abord à la fonction présidentielle, qu’il ne veut pas entacher. Il donne comme instruction à son directeur de cabinet de détruire le mot présidentiel qui aurait dû être consigné dans les archives du ministère.Saint Bruno… A l’hôtel de Brienne, Sébastien Lecornu ne tarit pas d’éloges sur son collègue. "Je l’ai vu arriver avec ses propos tonitruants sur les OQTF puis il a dû préparer le voyage d’Emmanuel Macron au Maroc et la DGSI (Direction générale de la sécurité intérieure) lui a montré 600 cas individuels, raconte-t-il. Bruno apprend vite, il se résout à la stratégie des petits pas. Mais il a réussi à devenir un vrai ministre, sans mettre de l’eau dans son vin. Il est celui qui a mis le plus rapidement son logiciel à jour."Le futur Premier ministre est persuadé que Bruno Retailleau devrait pénétrer le cœur du réacteur nucléaire et convainc le président. Bien sûr, Emmanuel Macron est parfois un peu perplexe, lâchant un jour : "Retailleau est habité !" Certes, le passé a déposé quelques cadavres. Lors de la campagne présidentielle de 2017, un vif échange a opposé les deux hommes. "Vous êtes un instituteur ou vous êtes un débatteur ?", avait demandé Emmanuel Macron à la télévision. Bruno Retailleau, lui, avait eu la comparaison peu flatteuse, rapportant un propos de son grand-père : "Méfie-toi des bécassines, car c’est difficile à attraper, ça vole en zigzag. Quand c’est dans le zig, il faut tirer dans le zag." "Zigzag", le mot qu’a réutilisé ce lundi 13 octobre Bruno Retailleau après avoir définitivement quitté Beauvau.Evidemment, l’Algérie les oppose. "Cela montre aux gens que Macron et Retailleau sont des mecs différents. Il y a eu des papiers sur notre bonne relation. A force de dire qu’ils ne s’entendent pas si mal… Macron voit que j’ai pris en main l’administration, il me respecte, cela ne fait pas de mal de se distinguer", se réjouit au printemps le ministre de l’Intérieur, canardé sur le sujet par Laurent Wauquiez. La tension grandit d’un coup entre l’Elysée et Beauvau. Emmanuel Macron n’aime pas qu’on lui marche sur les pieds, des intermédiaires des deux maisons se parlent pour faire baisser la tension.En quelques heures, tout basculeMais sans tarder vient l’heure sinon de l’oubli, du moins du pardon des offenses. Le président n’est pas suffisamment fort pour jouer les matamores. Plutôt les hôtes accueillants. Tiens, un petit nouveau à la table. Le 2 septembre, Emmanuel Macron est content de lui. Si le gouvernement Bayrou va chuter, lui ne s’arrête pas à ces détails. "Qui aurait dit cela, il y a un an ?", fait-il remarquer à ses convives, les chefs des partis du socle commun. C’est la première fois que Bruno Retailleau est présent. Celui-ci ne croit pas à une nouvelle dissolution, il pense alors (et il a raison) que le président va de nouveau tenter la carte Lecornu, qu’il n’a pas pu jouer en décembre 2024 après la censure du gouvernement Barnier. L’Elysée sort les violons. "Il a été l’un des plus allants", rapporte un proche du chef de l’Etat à l’issue du repas. Mieux, il est noté au château que le ministre de l’Intérieur est, à droite et avec Nicolas Sarkozy, le plus ferme quand il s’agit de condamner les demandes de démission du président. Chapeau, Retailleau !Retailleau, salaud ! En quelques heures, tout bascule. Pourtant, le Vendéen avait salué la nomination de Lecornu à Matignon, d’une manière fortement appréciée par le nouveau Premier ministre. Comme pour donner raison à ce conseiller de l’ombre d’Emmanuel Macron, qui avait chuchoté au président : "J’espère que tu mesures ta chance que Wauquiez n’ait pas été élu à sa place à la tête de LR" - oui, l’Histoire est taquine quand on repense aujourd’hui à cette remarque.En septembre, l’un des collaborateurs de Sébastien Lecornu demande à un conseiller de Beauvau : "Comment fonctionne Bruno Retailleau ?" Réponse : "Il est loyal, il travaille, mais il y a un truc à savoir : il ne faut pas le prendre pour un con. Soyez transparents avec lui." La fin de l’histoire est déjà écrite.Le dimanche 5 octobre, Bruno Retailleau estime que Sébastien Lecornu a joué les cachottiers et le Premier ministre pense que le Vendéen a joué double jeu - "Il a menti et il a trahi", glisse-t-il à Laurent Wauquiez. Un interlocuteur des deux hommes observe : "Quand vous allez être ministre d’Etat, vous exigez de savoir le nom du ministre de la Défense dans le bureau du Premier ministre ou vous n’entrez pas au gouvernement. Lecornu a été malin."L’Elysée fait la sainte-nitouche : "Le secrétaire général Emmanuel Moulin a délibérément repoussé l’annonce du gouvernement pour attendre que Bruno Retailleau, qui était reçu à Matignon, soit revenu dans son bureau et vérifier qu’il n’y avait aucun souci." Et quand tout s’effondre, le palais sort les canons : "A ultra-haute température, on voit la matière qui devient liquide. Retailleau s’est liquéfié. Il a montré qu’il n’est pas en capacité de résister à la pression. Il avait promis ordre, ordre, ordre en arrivant et il a foutu un joli bordel." Il a eu quelques alliés involontaires…

Le collectif GenZ 212 convoque des "sit-in pacifiques" dans plusieurs villes du Maroc samedi france24.com
mardi 14 octobre 2025 à 05:02

 + Le collectif de jeunes GenZ 212 appelle, lundi, "la jeunesse marocaine ainsi que l'ensemble des citoyennes et citoyens" à se mobiliser pour réclamer des réformes dans les secteurs de la santé et de l'éducation. Pour cela, il va organiser des "sit-in pacifiques" dans la majorité des villes du Maroc samedi.

Le président de Madagascar écarte toute démission france24.com
mardi 14 octobre 2025 à 02:57

 + Il n'avait pas été entendu depuis samedi, lorsque le contingent militaire a décidé de ne plus obéir aux ordres. Le président malgache, Andry Rajoelina, a écarté lundi soir toute démission en appelant à "respecter la Constitution", dans sa première prise de parole depuis un lieu inconnu. "Un discours sans surprise", estime la correspondante de France 24 à Madagascar, Gaëlle Borgia. "Il n'a fait aucune allusion à sa présumée exfiltration par la France."