A quatre jours du vote final sur le budget de la Sécurité sociale, l’Assemblée nationale a ravivé vendredi soir les tensions politiques autour de la réforme des retraites. Dans un hémicycle clairsemé, les députés ont réintroduit la suspension de la réforme, avec 162 voix contre 75, malgré l’opposition du Sénat qui en avait conditionné le rejet au maintien du gouvernement.Ce rétablissement intervient alors que les équilibres restent précaires. La veille, les députés avaient largement rejeté le gel des pensions et des minima sociaux, pourtant réintroduit par la chambre haute dans une logique d’économies. Le vote favorable sur les recettes du budget (166 voix pour, 140 contre et 32 abstentions) n’a été obtenu qu’avec le soutien conjoint de Renaissance, du MoDem, du Parti socialiste et des indépendants de Liot. LFI, les écologistes et l’alliance RN-UDR ont voté contre, tandis que LR et Horizons se sont majoritairement abstenus, signe des dissensions persistantes dans la majorité élargie.Le congé de naissance également rétabliFace à ces incertitudes, la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, a proposé que la partie « dépenses » soit soumise au vote mardi, juste avant le scrutin final sur l’ensemble du texte. Le gouvernement, qui cherche à éviter un nouveau recours au 49.3, met en avant ses efforts de dialogue. Le Premier ministre Sébastien Lecornu a d’ailleurs salué « le travail de concertation » engagé avec les différentes forces politiques.Notre dossier sur le budgetPar ailleurs, l’Assemblée nationale a aussi rétabli dans la nuit la création d’un congé de naissance à partir du 1er janvier 2026, revenant sur la version du Sénat qui prévoyait une entrée en vigueur en 2027. Ce congé supplémentaire de naissance, qui s’ajouterait aux congés maternité et paternité existants, est l’une des mesures du projet de budget de la Sécurité sociale pour 2026. La mesure a été adoptée par 220 voix contre 2.
Une loi adoptée en novembre oblige le ministère de la justice à rendre publics, d’ici au 19 décembre, l’intégralité des documents non classifiés en sa possession sur Jeffrey Epstein, Ghislaine Maxwell et toutes les personnes impliquées dans l’affaire.
Donald Trump était aux anges ! La Fifa a placé le président des Etats-Unis au premier plan lors du tirage au sort du Mondial 2026, organisé au Kennedy Center de Washington. Accueilli avec faste dans une salle qu’il dirige désormais, le président a profité d’une exposition inhabituelle avant de recevoir, des mains de Gianni Infantino, le tout premier « Prix de la paix » remis par l’institution. « Voilà votre Prix pour la paix », a déclaré le patron de la Fifa en lui présentant un trophée doré, complété par « une belle médaille » destinée à être portée « partout ». Trump a affirmé que cette distinction constituait l’un des « grands honneurs de (sa) vie ».L’attribution de ce prix a immédiatement suscité les réactions de l’opposition. Sur X, le gouverneur de Californie Gavin Newsom a tourné en dérision l’événement en évoquant un prix « Happy Meal », soulignant l’aspect jugé excessif de la mise en scène. L’épisode n’a pourtant constitué que la première partie d’une soirée où sport, politique et communication se sont entremêlés.Selfie collectif entre pays organisateursDonald Trump est ensuite revenu sur scène pour un faux tirage au sort organisé avec le Premier ministre canadien Mark Carney et la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum. Réunis derrière des pupitres rappelant un jeu télévisé, les trois dirigeants ont chacun tiré une boule contenant le nom de leur pays. En dévoilant un papier « USA », Donald Trump a commenté avec son humour pince-sans-rire : « C’est très étonnant ! ».Peu après, Gianni Infantino a proposé un selfie collectif, avant que les dirigeants ne se retirent pour une réunion à huis clos visant à aplanir leurs différends commerciaux. Dans l’enthousiasme ambiant, Donald Trump s’est également aventuré à remettre en question le vocabulaire sportif américain, un terrain particulièrement sensible.Vitrine politique pour Donald Trump« Nous avons un petit conflit avec autre chose qui s’appelle football. Mais quand on y pense […] c’est ça le football, il n’y a pas de doute », a-t-il lancé en évoquant le sport roi pour le reste du monde, suggérant qu’il faudrait « trouver un autre nom » pour le football américain. Gianni Infantino a accueilli ces propos par des exclamations approbatrices, profitant de l’occasion pour rappeler que le Mondial 2026 équivaudrait, en importance, à « 104 Super Bowls ».Notre dossier sur la Coupe du Monde 2026La cérémonie, entamée avec un morceau apprécié de Donald Trump, s’est conclue sur l’hymne de sa dernière campagne, « YMCA ». Depuis sa loge, le président américain s’est levé pour exécuter sa célèbre « Trump Dance », agitée et mécanique, devenu son rituel lors des rassemblements politiques. Une scène finale illustrant la façon dont ce tirage au sort s’est transformé, le temps d’une soirée, en vitrine stratégique pour le président américain
Le début de la 16ᵉ journée du championnat a été marqué par des rebondissements, entre l’interruption à Bastia et les performances remarquées du Mans et d’Annecy.
DISPARITION - Décédé à 96 ans, ce créateur de génie a signé sa dernière prouesse avec la Fondation Louis Vuitton à Paris, avant de voir son Guggenheim d’Abu Dhabi achevé. Il laisse une œuvre immense, inclassable, qui pousse toujours plus loin les limites du possible.
Flávio Bolsonaro s’est imposé au centre du jeu politique brésilien après avoir annoncé qu’il porterait les couleurs du camp conservateur lors de la présidentielle d’octobre 2026. Dans un message publié sur X, le sénateur de 44 ans affirme avoir été choisi par son père, Jair Bolsonaro, emprisonné et inéligible : « C’est avec une grande responsabilité que je confirme la décision du plus grand leader politique et moral du Brésil […] de me confier la mission de donner suite à notre projet pour la Nation. » Le Parti Libéral a rapidement confirmé cette investiture, son président Valdemar Costa Neto assurant que Flávio Bolsonaro était « le nom désigné » pour représenter la formation.Cette candidature survient dans un climat d’incertitude provoqué par l’incarcération de l’ancien chef de l’Etat. Condamné en septembre à 27 ans de prison pour tentative de coup d’Etat, Jair Bolsonaro purge sa peine à Brasilia après avoir tenté de détruire son bracelet électronique. Ses avocats demandent son retour en résidence surveillée, évoquant son état de santé fragile, conséquence de l’attentat de 2018 et d’un cancer de la peau récemment diagnostiqué. L’ex-président continue de clamer qu’il est victime de « persécution politique ».Un duel très attendu face à LulaL’entrée officielle de Flávio Bolsonaro en campagne met fin aux spéculations autour d’autres figures pressenties, comme le gouverneur de São Paulo Tarcisio de Freitas ou l’ex-Première dame Michelle Bolsonaro. Pour Luciano Zucco, député du PL, le choix du sénateur repose sur son profil : « Flávio Bolsonaro est un homme politique équilibré, expérimenté et prêt à dialoguer. » Considéré comme le plus modéré d’une fratrie où chacun occupe une fonction élective, il n’a pourtant pas échappé aux polémiques, notamment lorsqu’il a suggéré en octobre que les Etats-Unis bombardent des embarcations à Rio pour lutter contre le trafic de drogue.Notre dossier sur le BrésilCette candidature ouvre un duel attendu avec Lula, 80 ans, qui a déclaré en octobre vouloir briguer un quatrième mandat avant de préciser cette semaine qu’il serait « probablement candidat ». Dans l’entourage Bolsonaro, cette confrontation est présentée comme un combat pour préserver les institutions. « Je ne vais pas rester les bras croisés en voyant notre démocratie succomber », soutient Flávio Bolsonaro, affirmant se placer « devant Dieu et devant le Brésil » pour mener cette mission. Son frère Eduardo, installé aux Etats-Unis où il mène un lobbying actif auprès de l’administration Trump, a confirmé la décision familiale dans un message sur X.
Après sa victoire contre le PSG une semaine plus tôt, Monaco s'est incliné 1-0 à Brest, ce vendredi pour la 15e journée de L1. Revivez le débrief de L'After avec Riolo et Gautreau.
L’entraîneur de l’Olympique de Marseille Roberto De Zerbi n’a pas du tout aimé la prestation de ses joueurs, battus sans gloire à Lille 1-0 vendredi lors de la 15e journée de Ligue 1.