Emmanuel Macron a déclaré, vendredi matin à Bruxelles, qu’il allait «redevenir utile de parler à Vladimir Poutine», voyant que le dialogue a été restauré entre Donald Trump et le chef du Kremlin.
La Maison-Blanche est une nouvelle fois sous le feu des critiques dans l’affaire Epstein. Elle est accusée de faire traîner les révélations dans l’affaire du prédateur sexuel.L’administration de Donald Trump a continué samedi à rendre publics des documents. Mais cette publication partielle et largement caviardée a été critiquée par plusieurs victimes et des figures politiques démocrates et républicaines.Des victimes d’Epstein veulent en savoir plus« Nous sommes très déçues » a ainsi confié Marina Lacerda, l’une des plus de 1.000 victimes présumées de ce richissime financier et criminel sexuel, connu pour avoir fréquenté des personnalités de premier plan, dont Donald Trump. « Pourquoi ne pouvons-nous pas simplement révéler les noms qui devraient l’être ? », a-t-elle poursuivi sur CNN, regrettant l’anonymisation de nombreux individus mentionnés dans ces fichiers.Le gouvernement américain a commencé à publier vendredi des milliers de photos, vidéos et textes issus de l’enquête sur Jeffrey Epstein, mort en prison en 2019 avant d’avoir pu être jugé. L’ensemble du dossier n’a toutefois pas été rendu public avant minuit comme le prévoyait la loi et de nombreux fichiers dévoilés avaient été préalablement caviardés, à l’image d’un document judiciaire entièrement recouvert de noir sur 119 pages.« Le ministère américain de la Justice continue de couvrir des hommes influents qui ont agressé ou violé des jeunes filles ou qui ont participé à des fêtes où ces jeunes filles étaient exhibées et maltraitées », a accusé samedi sur X l’élu démocrate Ro Khanna, très impliqué sur ce dossier. Une critique partagée par le parlementaire républicain Thomas Massie et l’élue démissionnaire de la droite radicale, Marjorie Taylor Greene, qui fut une alliée indéfectible de Donald Trump et réclamait depuis des mois cette publication.Des accusations qu’a balayées le numéro deux du ministère de la Justice, Todd Blanche : « Nous ne caviardons pas les noms d’hommes et de femmes célèbres associés à Epstein », a-t-il assuré dans une interview à ABC diffusée samedi. « Il n’y a aucune volonté de retenir quoi que ce soit simplement parce qu’y figure le nom de Donald Trump, ou de quelqu’un d’autre comme Bill Clinton ».Un nouveau cliché avec Donald TrumpL’opposition s’inquiète toutefois de la possible suppression de l’une des rares images publiées vendredi où figure Donald Trump. « S’ils suppriment cette information, imaginez tout ce qu’ils essaient de cacher… Il pourrait s’agir de l’une des plus grandes affaires de dissimulation de l’histoire américaine », a ainsi alerté le chef des sénateurs démocrates Chuck Schumer. Ce cliché montrant diverses photos disposées sur un meuble et dans un tiroir, dont l’une de l’actuel président, était inaccessible samedi après-midi.Donald Trump et Bill Clinton ont tous les deux côtoyé Jeffrey Epstein mais assurent n’avoir jamais rien su de ses crimes et avoir coupé les ponts avec lui avant qu’il ne soit inquiété par la justice. D’autres personnalités politiques ainsi que du monde des affaires et de la culture, dont Michael Jackson et Mick Jagger, apparaissaient sur des clichés.L’affaire Epstein, révélée en 2019 a éclaboussé plusieurs célébrités, dont Andrew, le frère du roi Charles III, incriminé par l’une des victimes, mais qui clame son innocence. La mort du financier en prison à New York en août 2019, attribuée à un suicide par les autorités, a alimenté d’innombrables théories du complot selon lesquelles il aurait été assassiné pour l’empêcher d’impliquer des élites. Nos articles sur l'Affaire EpsteinPressé par sa base électorale de publier ces fichiers, Donald Trump avait dit dans un premier temps y être favorable avant de longuement rechigner à s’exécuter. Mais il a fini par céder à la pression du Congrès et a promulgué en novembre une loi imposant cet effort de transparence à son gouvernement.
Les États-Unis ont signé plusieurs accords sur la santé avec des pays africains dont le premier avec le Kenya il y a quelques semaines, censés refléter le nouveau modèle américain en termes d’aide étrangère.
Un tragique fait divers vient une nouvelle fois endeuiller Marseille. Un jeune homme a été tué par balle samedi soir dans le nord de la cité phocéenne.Le jeune homme, âgé d’une vingtaine d’années selon les pompiers, était déjà décédé à l’arrivée des secours, selon les marins-pompiers. Les faits se sont produits vers 21 heures boulevard Jourdan, dans le 14e arrondissement de la ville, dans le quartier du Mail.La police judiciaire mène l’enquêteLa police judiciaire a été saisie, a-t-on appris de source policière. Le profil de la victime n’est pas connu pour l’heure.Selon une source proche du dossier, le jeune homme a été tué par des personnes circulant en voiture.Le choc de la mort de Mehdi KessaciSelon un décompte de l’AFP, et en ne tenant pas compte de ce nouvel homicide, 17 personnes ont perdu la vie dans des assassinats liés au trafic de drogue depuis le début de l’année dans le département des Bouches-du-Rhône.Nos articles sur MarseilleLe 13 novembre, la mort de Mehdi Kessaci, 20 ans, le petit frère du militant écologiste et contre le narcotrafic Amine Kessaci, a bouleversé Marseille.
Trois semaines après le scrutin du 30 novembre, aucun vainqueur n’a été déclaré. Selon les résultats partiels, le candidat conservateur, Nasry Asfura, soutenu par Donald Trump, est en tête.
Clés, vêtements, sacs… Chaque année, des milliers d’objets sont oubliés dans les trains et les gares. Désormais, leur récupération n’est plus totalement gratuite. La SNCF applique une taxe de restitution, dont le montant varie selon la valeur de l’objet perdu.
Malgré une année marquée par l’instabilité politique et budgétaire, la France se hisse à la 11e place du classement économique annuel de The Economist. Inflation contenue, croissance moins faible qu’anticipé : l’Hexagone a déjoué les scénarios les plus sombres.
Selon le « New York Times », le navire saisi samedi battait pavillon panaméen et transportait du pétrole vénézuélien appartenant à une compagnie chinoise. Caracas a condamné « le vol et l’enlèvement » du navire et a promis une riposte.